« La médiation culturelle » : différence entre les versions
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Jean François Six dit de la médiation «c’est la relation entre deux, l’espace vide autour duquel on se rencontre, la table qui sépare et réduit, le troisième terme qui fait le lien, qui permet aux «deux» de trouver sens, l’un par l’autre.»
Ce
«La médiation valorise la recherche de l'adhésion de l'acteur à une solution la plus consensuelle possible, limitant en cela considérablement l'intervention de la tierce partie. Au moins dans sa forme de base, tout paraît négociable dès lors que les choix des parties sont déterminés par le maintien ou l'approfondissement de leurs relations dans le futur.»
LE
Sa définition à travers les siècles
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Il se doit d'être neutre, de n'être ni le défenseur, ni le détracteur d'aucune des parties, et si sa fonction le mène à guider les population vers la culture et l'art, il ne doit être ni juge ni avocat d'une part comme de l'autre.
Il doit faire se rencontrer une
Et si en langue anglaise, on parle non pas de «médiation» mais «d'interprétation», le rôle du médiateur culturel n'en est que mieux défini : il s'agit de recevoir et d'interpréter ce qui émane des deux parts, public et offre culturelle, afin de concilier les deux. De plus, en terme de médiation artistique, le médiateur se fait l'
Le métier de médiateur culturel
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De plus, il s'agit avant tout d'un métier de communication, de langage, et il est donc soumis aux risques et aux pièges du discours. Cela nécessite une adaptation rapide en fonction des interlocuteurs, du cadre social de la médiation, et de la disposition des interlocuteurs auxquels il s'adresse.
En pratique, il étudie les publics de la culture, il conçoit des projets culturels et artistiques dans une logique d'accès au public concerné, et veille au bon déroulement de la mise en
Son but global est l'adéquation entre l'offre et la demande culturelle.
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On peut trouver des médiateurs de la SNCF ou au sein d'une entreprise pour régler les désaccords entre employeurs et employés
En droit administratif principalement, le Médiateur de la République est un poste très important : sa mission est d'aider les citoyens ayant des différends avec l'administration de l'
Son rôle peut également être de conseiller les services de l'administration à travers la résolution de conflit, car il est habilité à faire des recommandations aux autorités compétentes pour régler les problèmes et à suggérer des propositions, afin d'améliorer leur qualité.
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La médiation correspond à un impératif à la fois social et politique.
La médiation culturelle est par essence un processus de mise en œuvre sociale ; elle fédère l'art et le public dans le seul but d'apprendre et d'apprécier. Elle regroupe l'ensemble des actions qui visent à réduire l'écart entre l'œuvre, l'objet d'art et de culture, les publics et les populations. Le recours à cette médiation souligne la rupture sociale et culturelle intervenue dans les institutions et une catégorie de la population, tout en cherchant à la combler. Elle est aujourd'hui un mode particulier d'intervention d'une institution vers un public et tend même à être un mode de régulation sociale ; présence sociale de proximité, travail de
La médiation est le moyen permettant d’ouvrir la culture à une population qui n’a pas reçu les clefs nécessaires à son accès. Il y a donc un impératif politique lié à la médiation. Il s’agit pour le médiateur de tisser un lien entre la culture et le public visé en définissant les critères sociaux, économiques ou géographiques qui l’en éloigne.
Le public vers lequel tend la médiation culturelle est flou. Groupe ou individu, la médiation, pour être effective, doit être réactive et adaptée au public. De là, on distingue deux médiations différentes :
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- L’action socio-culturelle regroupant les actions menées par des médiateurs, des animateurs, ainsi que toutes les personnes qui travaillent dans des maisons de la culture, des maisons de quartiers, des maisons des jeunes, des associations…
L’action socio-culturelle, par l’intermédiaire des acteurs précédemment cités, cherche à favoriser les pratiques amateurs tant dans le cadre des loisirs que des activités sociales (ateliers d’alphabétisation, de
Cette action qui s’adresse aussi bien aux jeunes comme aux plus vieux, se déroule dans un lieu particulier (MJC, maisons de quartiers…) qui a un objectif social déterminé. Il s’agit, en effet, principalement de faire connaître et reconnaître les minorités sociales. Ces objectifs font partie d’un processus de mise en œuvre sociale, dont l’action principale est l’acculturation c'est-à-dire l’ensemble des phénomènes résultant du contact direct et continu entre des groupes d’individus de cultures différentes et entraînant des changements dans les types culturels de l’un ou l’autre de ces groupes ou des deux. (Déf. « Acculturation » du Grand Dictionnaire Hachette).
Les centres socio-culturels, et donc l’action culturelle, trouvent leur origine dans l’animation sociologique dans années 50-60. A l’époque, de grands ensembles se sont construits dans les périphéries, là où de grands groupes culturels se sont mis à vivre ensemble. Par la suite, l’arrivée des ruraux, des anciens combattants, de quelques groupes d’ouvriers,
- L’action culturelle est un moyen mis en œuvre pour mettre en relation des créations contemporaines avec l’ensemble des populations d’un territoire dans le but de permettre à chacun de maîtriser la réalité culturelle de son environnement et d’en comprendre la réalité artistique.
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Par ailleurs, l’action socio-culturelle cherche davantage à développer la démocratie culturelle, une idée qui s’est développée et diffusée en France des les milieux de l’art et de la culture, dans le sillage de mai 1968. Cette conception fonde une stratégie politique alternative, très présente dans le monde anglo-saxon.
Cependant, il est important de notifier que l’action culturelle soulève quelques problèmes. En effet, l’action culturelle des pouvoirs publics s’est trouvée confrontée à un dilemme très bien résumé par le slogan «
- comme nous pouvons le voir dans les travaux de Bourdieu, l’accès à la culture est très largement synonyme de privilège ;
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La mission du médiateur est de permettre l’accès à la culture par le plus grand nombre d’individus. Dans ce métier, le champ social cohabite avec celui de la culture.
Il doit donc :
* avoir un réel intérêt pour la culture,
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L’art évolue en même temps que la société. Il a pu, au cours du temps, être influencé par un modèle académique ou au contraire être en totale rupture, selon la période et selon le but recherché par l’artiste. Avec l’avènement de l’informatique, par exemple, on assiste a une nouvelle forme de création. Internet devient un lieu où les artistes s’exposent et par conséquent un lieu où une médiation est possible. Le changement des courants artistiques ou la naissance de nouvelles méthodes de création est lié au changement dans la société et notamment aux changements techniques. Il entraîne avec lui une modification des comportements face à l’art et donc de nouvelles formes de médiation.
L’art est en interaction avec la société dans laquelle politique, culture et espace public tissent entre eux des liens. L’espace public est né, selon Habermas, grâce a un « processus au cours duquel le public constitué d'individus faisant usage de leur raison s'approprie la sphère publique contrôlée par l'autorité et la transforme en une sphère où la critique s'exerce contre le pouvoir de l'État. » Pour Habermas, les réunions dans des espaces privé (salons, café…) ont contribué à la multiplication des discussions et des débats politiques. L’état et le politique interviennent donc dans le domaine culturel. Cette intervention repose et se justifie avec le préambule de la constitution, qui depuis 1946 dispose que «la Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, la formation professionnelle et à la culture », le traité de Maastricht sur l’Union européenne qui fait figurer dans son article 3 au nombre des objectifs de l’action de la Communauté « une contribution à une éducation et à une formation de qualité ainsi qu’à l’épanouissement des cultures des
Aujourd’hui l’état mène des politiques culturelles, il intervient à plusieurs niveaux et notamment à celui de la création artistique grâce à la commande publique ou aux subventions. Pour le ministère de la culture, la commande publique est une priorité de son action. L’art peut contribuer ainsi à la création de nouveaux espaces dans les plans de
L'état intervient aussi dans d'autres secteurs culturels.
Cela c'est traduit malgré les alternances politiques par un engagement de l'État en faveur de la création artistique mais aussi par une volonté de développement culturel dans le domaine du spectacle vivant.
La politique culturelle s'est enrichie depuis l'après-guerre d'une histoire qui passe par la création du ministère, jusqu'au fort développement des politiques culturelles de l'État et des collectivités locales.
Aujourd'hui, état et collectivités territoriales se partagent les compétences en matière culturelle et notamment en matière de spectacle vivant.
L'état passe des commandes musicales ou dramatiques à des artistes, il place sous sa tutelle des établissements tels que l'opéra de Paris ou bien la Comédie Française.
Les Directions Régionales des Affaires Culturelles, elles, doivent assurer la mise en œuvre de la politique culturelle de l'État dans le cadre des directives ministérielles.
Elles sont chargées notamment d'attribuer la plus grosse partie des subventions destinées au milieu culturel.
Les institutions culturelles structurent l’espace public, elles ont donc une réelle influence dans le monde artistique. Si l’art trouve sa place dans cette sphère, il en a également une au sein du domaine privé et là encore, la société aura une influence.
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Internet met en place par son utilisation plusieurs formes de médiations : l’internaute est lui-même médiateur. Pour trouver l’art sur le net, il produit un mot clé. Vient ensuite la médiation des moteurs de recherche qui présentent l’art en catégories. La troisième médiation est celle proposée par l’artiste lui même.
Les nouvelles formes de médiations sont liées à
Ces techniques peuvent être utilisées dans Les technologies ont introduit des nouvelles formes de médiation, comme le D'autres médiations sont en cours de réflexion, comme le concept Toutes ces nouvelles formes de médiations prennent place dans == CHAPITRE II: Les finalités de la médiation culturelle ==
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A qui s'adresse t-on? Quelle image souhaite t-on véhiculer? Il est important de se positionner selon l'actualité politique et culturelle. Une programmation n'est jamais anodine ou hasardeuse. Elle se fait dans le présent, dans la réalité artistique. Il s'agit de réunir des équipes fortes, des collaborations audacieuses. Connaître son public et se positionner en fonction.
* rechercher des subventions sur http://www.aides-aux-projets.com/ et le guide d'
Il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide des entreprises ou fondations pour faire un partenariat, des particuliers pour le mécénat et les collectivités locales ou les conseils régionaux, les mairies, qui peuvent également trouver un intérêt à financer les projets culturels. Il existe aussi des aides à la création se renseigner auprès des DRAC. ex: Le Dicréam pour aider des formes de création comme le cirque...
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* monter une tournée, accueillir les artistes...
Tout se joue sur le relationnel et la communication.
* la gestion des manifestations, de festivals, d'événements culturels.
Faire un plan de marchéage pour que les coûts et risques soient envisagés.
* la coordination des équipes chargées des pédagogies et de l'animation des groupes sociaux auxquels ces programmes sont destinés:
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Manée Teyssandier: Présidente de l'association Peuples et Culture, réseaux d'associations de culture populaire qui luttent contre les inégalités culturelles et le droit au savoir.
Pour elle la médiation n'a pas forcément besoin d'un médiateur professionnel, qui se chargerait seul de mettre en contact public et art: en effet, celle ci doit être faite non pas à travers une collection d'informations fournies selon un système de progression mais de questionnements, d'activités, d'observations, de discussions dont le but est de "changer" la personne, de remettre en question son point de vue sur l'art en général, et possiblement sur une certaine
Aussi cela serait cette réunion, cette association de personnes qui aurait rôle de médiateur, plus que un individu particulier. "Le mot qui serait le plus proche pour désigner notre action serait un mot plus ancien comme celui de compagnonnage, qui rend mieux compte de l'idée d'acte humain, d’initiation, de facilitation."
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Le dictionnaire donne la définition de territoire comme une « étendue de terre qui dépend d’une autorité, d’une juridiction ». L’enjeu est donc politique, social, mais aussi culturel.
Le paysage en tant
Il est donc nécessaire de prendre en charge Le médiateur culturel peut donc être associé à ce genre de projet, et sera investit de se mission par les collectivités territoriales. === Les rôles des collectivités territoriales ===
Un petit tour vers les emplois culturels...
Les emplois et les professions sont difficiles à comptabiliser, par exemple les statistiques de l'INSEE ne font pas
Selon le chiffrage établi par le DEP à partir du
Les médiateurs sont chargés de rapprocher les
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"Aux lignes hiérarchiques de pilotage et de mise en œuvre de l'action publique fondée sur le paradigme centre-périphérie se substitue une stratégie de territorialisation de l'action culturelle publique, impliquant des acteurs variés autour d'un projet commun.
Le médiateur est impliqué territorialement par les politiques culturelles des villes qui cherchent à la fois à élargir la base sociale du public à partir d'une offre "conventionnelle" et à élargir les contenus de la notion de culture en tenant compte des demandes issues de personnalités et d'un réseau complexe d'acteurs locaux. Ainsi le médiateur peut être
La ruralité et l'action culturelle (www.univtlse2.fr/gresoc/documentation/ALefebvre%20Montbrison.pdf -)
Le monde rural
Parmi les ressources territoriales des espaces ruraux le patrimoine occupe une place privilégiée. Les territoires ruraux se
De nombreux acteurs du champ culturel s'accordent pour ne pas réduire la vie culturelle à ses incarnations patrimoniales, l'éphémère, le superficiel. Il faut donc pérenniser l'action culturelle dans les territoires en travaillant sur le long terme. L'espace de l'art est sous influence des courants de circulation des idées, des hommes et des techniques. Il est donc mondial, mais reste à le
Construire ensemble des projets de territoire, exemple de http://www.culture-art-territoire.educagri.fr/
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La culture noue un lien social entre les projets territoriaux aujourd’hui.
Pour réaliser des travaux de développement de territoire, le projet doit impliquer les habitants et les élus politiques de ce territoire. Il s'agit donc bien d'un projet social où chacun tient une place importante. Les lieux de dialogues entre chaque acteur deviennent alors très importants: avec l'ingénierie de projet, les projets territoriaux concernent le plus grand nombre d'habitants.
La dimension culturelle est primordiale dans le
On peut donc extraire 4 aspects de la problématique:
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1. Une intervention de Jean Lou Lecoq, directeur de la DRAC Bretagne
Les nouveaux territoires
2. Un atelier « Culture et Territoire » dans le sud de la France
Cet atelier s'est déroulé durant 4 réunions et un séminaire où le but était d'apporter de nouvelles idées concernant le rôle de la culture dans le domaine du développement des territoires ruraux. Au terme de ces réunions, les suggestions du groupe fut présentés par les élus à d'autres élus afin de monter le projet culturel du territoire d'une entreprise d'hygiène dentaire: une brochure de 4 pages sur la sensibilisation à la culture pour leur techniciens.
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Dans la définition de rôle il y a la notion d’importance ou de clé d’un rouage quelconque. Le médiateur, dans sa définition est une personne qui se met entre deux voir plusieurs parties. On peut donc en déduire que le médiateur culturel est une clé dans la culture et qu’il y possède un rôle indéniable. Toutefois comment peuvent-ils «aider» si la plupart des personnes ne connaissent même pas leur existence. Par conséquent, est ce que la médiateur à son utilité dans la culture pour expliquer le travail des artistes?
Les classes supérieures, sont celles qui ont le plus de pratiques culturelles, car ont déjà les clés de compréhension et la pratique depuis l’enfance. Le rôle du médiateur serait donc nul pour ce type de public. D’autant plus que la contemplation libre d’une œuvre d’art, par exemple, ne peut être gâchée par un panneau ou des explications qui poussent à voir certaines choses au lieu de laisser aller son inspiration. Certains publics estiment qu’une simple explication sur le coté d’une œuvre ou un programme est largement suffisant comme une enquête réalisé en 2005 par des étudiants de l’EAC lors de la nuit Blanche à PARIS. Cela prouve un
Cette étude montre que la reconnaissance du médiateur n’est pas claire pour tout le monde, car la gêne d’interpeller un médiateur et la remise en cause des connaissances, n’a pas permit une efficacité des médiateurs, qui étaient d’ailleurs considéré par certain comme simple distributeur de programme.
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• Directeur de musée
entretenir et mettre en valeur les collections : conservation et restauration des œuvres, aménagement ou
Autres acteurs :
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4) L’édition
*
définir la politique générale de la maison, encadrer et animer l’équipe éditoriale
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– Comme pour les élus
L'
La mise a disposition du public de l' Le public est donc à la fois la condition de l'existence de l' L'artiste a ainsi de tout temps usé d'éléments permettant au public d'interpréter correctement sont travail en fixant des clés de lectures sur son
Toutefois la liberté de l'artiste face aux attentes et connaissances du public rendent parfois impossible la réception de l' Cette réception dépend donc à la fois du degré de connaissances du public mais aussi de sa capacité à saisir ce que l'artiste exprime en dehors de tout code. La réception de la démarche créatrice dépend donc plus, pour une grande partie du public, du propos tenu sur l'
Ainsi c'est par la médiation que la réception de l' Le médiateur, ou le support de la médiation, sert donc l'artiste au travers de son Ligne 649 ⟶ 666 :
Jean Caune est professeur à l’université Stendhal de Grenoble et chercheur au Gresec. Après avoir exercé une activité de responsable culturel, il a publié des ouvrages et des articles autour de l’action culturelle et de la représentation théâtrale. En particulier : Acteur/spectateur, une relation dans le blanc des mots, Nizet, 1997, et La culture en action. De Vilar à Lang, le sens perdu, PUG, réédition 1999.
La notion de médiation est à double signifiant, incluant la médiation entre les membres
L'Action et La médiation culturelle a pour postulat la relation du sujet à autrui par le biais Le sens est dans L'idée de médiation doit La médiation peut avoir une approche idéologique permettant à des communicants de faire partager leurs idées par le biais des médias et de Elle peut aussi avoir une approche Enfin il ne faut pas sanctuariser pour autant les domaines institutionnels, et la médiation doit alors devenir une réflexion sur la symbolique même de l’institution et sur la spécificité des rapports sociaux, humains, empreints ou non de subordination entre l’institutionnel et l’individu, dont la construction personnelle dans son rapport à l’autre ne doit pas être négligée dans l’approche médiatrice.
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L’introduction des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne, l’envahissement médiatique et la banalisation des modes de communication ont déplacé ces rapports et les frontières entre culture et technologie, entre sphère sociale et sphère privée. Tout est accessible à tous et les activités de formation, d’éducation et d’expression ont assimilé ce nouveau constat.
A la place de la relation
« Réintroduire le sujet et son expérience »
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La division des langages signifie que l’unité de l’écoute coexiste avec la diversité de langages, ce qui signifie que le discours produit est le même, quelle que soit la catégorie de population et quel que soit son degré de compréhension. Cette division des langages induit une hiérarchisation des savoirs dits « légitimes » qui donnent nécessairement accès a un public initié, susceptible de comprendre le langage en vigueur à l’égard d’une production artistique de plus en plus hermétique. Cette absence de relation entre le sujet et la parole proférée ne fait qu’accentuer la fracture sociale. On peut ici s’interroger sur la pertinence et la réelle prise en compte de la question culturelle par les instances régulatrices, que ce soit l’école ou encore les établissements artistiques, et la politique mise en œuvre à cet égard. En effet, s’il y a unité culturelle construite par l’école, celle ci s’accompagne inexorablement de la division des pratiques.
La réponse à ces questions nécessite de dépasser les logiques
La réalité sociale et culturelle est que les langages des groupes sociaux et leurs références sont divisés. Il n’est pas ici question d’accepter une juxtaposition des discours et des sensibilités communautaires, car la construction du monde social ne s’établit pas seulement dans son intelligibilité, mais aussi par un ajustement social.
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La diversification des moyens d’expression que connaît notre époque impose la même nécessité de médiation que nécessitait l’œuvre d’art.
En effet, selon Jean Caune,
Il concerne de multiples domaines de Si la médiation culturelle a souvent été restreinte à un aspect artistique, on le doit au fait que Cette distinction est due selon Mais comme souligné à la suite du texte,
Partant de ce postulat de base, la relation ici établie entre l’œuvre d’art et tout autre moyen d’expression, qui procède donc d’une démarche esthétique ; cette relation doit être appliquée entre la médiation artistique et la médiation esthétique. La médiation culturelle se doit donc d’emprunter à « l’expérience artistique sa capacité d’influencer notre perception, de conditionner notre imaginaire, de mobiliser nos émotions et notre implication affective ».
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