« Méthodes de propulsion spatiale/Propulsion laser » : différence entre les versions
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=== Structure du démonstrateur ===
Deux pays ont conçu des démonstrateurs : les
Le modèle #200, auteur des records d’altitude a connu le plus d’améliorations aussi bien dans le design, que le réglage du laser, du télescope et des procédures de lancement. Tout d’abord, sa forme a été conçue pour lui permettre d’être « auto-stable » sur le rayon laser : tout écart par rapport à l’axe du rayon le ramène vers le centre. Ensuite, du combustible a été introduit à bord pour les raisons suivantes : d’une part, le coefficient de couplage théorique du Lightcraft (qui traduit le taux de conversion d’énergie émise en énergie cinétique) ne pouvait pas être atteint avec les lasers disponibles ; d’autre part, jusqu’alors les vols étaient brutalement interrompus lorsque la chambre de combustion en aluminium se mettait à fondre et partait en morceaux (rappelons que sous l’effet du laser se transforme en boule de plasma dont le cœur est porté à plus de 20000K, soit 3 fois la température superficielle du soleil ! !). D’où l’idée d’introduire un combustible (du plastique en l’occurrence !) qui vient absorber une partie de l’énergie du laser en s’ablatant et dont l’éjection par la tuyère vient fournir un supplément de poussée. Résultat : le record d’altitude fût pulvérisé par ce modèle (plus de 70m) et la chambre de combustion conserva son intégrité lors du vol (les expertises après vol ne révélèrent aucun signe de fatigue et aucune contamination de l’optique par le matériau ablaté). Dernier point, le coût du démonstrateur est de $1000 pièce avec un durée de deux semaines pour en fabriquer cinq !
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