« Du bon usage d'un traitement de texte » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 19 :
De ce fait, on est tenté de faire la mise en forme — mise en page, choix du type de caractère, … — en même temps que l'on rédige, alors que traditionnellement, les fonctions étaient séparées :
* la personne dictait sa lettre à sa secrétaire — gestion du fond —, et la secrétaire tapait la lettre selon les standards — gestion de la forme ;
* l'auteur rédigeait à la main (manuscrit) ou à la machine à écrire (tapuscrit) — gestion du fond —, et l'éditeur se chargeait de la composition ''(typesetting)'', c'est-à-dire de la mise en page et de la typographie — gestion de la forme.
Pour illustrer cette séparation des tâches, le ''Lexique'' de l'Imprimerie nationale française<ref name="ImpNat">''Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale'', éd. Imprimerie nationale, 2002, ISBN 2-7433-0482-0</ref> indique :
: (p. 151) Quelle que soit la forme sous laquelle un auteur remet un texte à l'imprimeur — manuscrit, dactylographié, imprimé, et même sur bande ou disquette — l'ensemble reçoit le nom de ''copie''. [… Les] maisons d'édition [ont créé] des bureaux de préparation de copie chargés de transmettre aux ateliers de photocomposition une copie débarassée le plus possible de ses imperfections et comportant les indications nécessaires à sa bonne présentation sous forme imprimée. L'opérateur pouvant alors réserver toute son attention à la reproduction fidèle du texte et à la qualité de sa présentation, le travail y gagne en qualité et en rapidité.