« Photographie/Optique/Traitements anti-reflets » : différence entre les versions

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Il ne faut pas perdre de vue que l'on considère ici la lumière sous sa forme ondulatoire. Les deux ondes réfléchies produites grâce au traitement vont se combiner de diverses façon. On dit qu'elles vont interférer. Si elles sont en phase, on obtient une interférence « constructive », leurs effets s'ajoutent et la réflexion est maximale. Si elles sont en opposition de phase, leurs effets se soustraient et dans le cas idéal on obtient une interférence « destructive » telle que toute vibration est supprimée, la réflexion est annulée. De ce fait, la lumière qui ne peut pas être réfléchie sur le dioptre est transmise quasi intégralement par celui-ci.
 
 
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[[Image:Inter constru.png|200px]] >>>> ou >>>> [[Image:Inter destru.png|200px]]
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Pour qu'une interférence destructive soit parfaite, deux conditions doivent être réalisées. Il faut d'une part que les deux ondes aient exactement la même amplitude et d'autre part qu'elles soient en exacte opposition de phase.
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La lumière réfléchie sur le second dioptre doit être décalée d'une demi-longueur d'onde par rapport à celle que renvoie le premier. Il faut donc que l'épaisseur du revêtement correspondes à /4, puisque la couche est traversée deux fois par la seconde onde réfléchie.
 
En incidence normale, la correction fournie par le traitement n'est donc en principe valable que pour une seule longueur d'onde. Si l'incidence de la lumière n'est pas normale au dioptre, le chemin optique se trouve allongé et la correction fonctionne encore mais pour une longueur d'onde un peu plus grande, donc pour un rayonnement décalé vers le rouge. En pratique, l'amélioration concerne presque tout le spectre visible mais le fait d'avoir une ou plusieurs surfaces traitées ne résout pas tous les problèmes de réflexion car il n'est pas possible avec une seule épaisseur de traitement d'obtenir une interférence parfaitement destructive pour toutes les longueurs d'onde et pour tous les angles d'incidence. Il faut donc savoir en fonction de quelle longueur d'onde, c'est-à-dire en fonction de quelle couleur, cette épaisseur sera choisie.
 
Les lentilles qui portent un traitement monocouche ont donc forcément un aspect coloré. La plupart du temps elles semblent bleutées, ce qui signifie que l'on a privilégié l'absence de réflexion de la couleur complémentaire, c'est-à-dire le jaune, qui du coup sera davantage transmis. Si l'on privilégie la transmission du vert, alors la lentille concernée réfléchit davantage de rouge et de bleu, ce qui lui donne un aspect plus ou moins pourpré. Dans la mesure où la lumière qui n'est pas réfléchie est mieux transmise, le traitement peut également servir à corriger quelque peu d'éventuelles dominantes colorées. Si par exemple le verre utilisé est légèrement teinté de jaune dans la masse, un traitement évitant la réflexion du bleu permettra de mieux transmettre cette couleur et donc d'atténuer le défaut de neutralité du verre ; les lentilles prendront alors un aspect plus ou moins jaune ou mordoré.
 
 
 
But, simply having coated optics, even every surface coated, doesn’t give perfect results. Each color of light is a different wavelength, so that means that you need to have a different thickness of coating in order to produce destructive interference upon reflection. A single coating can only work for one wavelength of light. So, if you are going to minimize reflection for only one wavelength of light, you need to be careful about what wavelength might have the greatest problem with reflection. Optics that have such a single coating tend to look slightly bluish when you hold them up and look at them at an angle.
 
== Problèmes pratiques et économiques ==