« Tribologie/Généralités » : différence entre les versions

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Les phénomènes de frottement, d'usure, et tous ceux qui leur sont liés, ont été de tous temps mis à profit et étudiés à diverses fins. Le vocabulaire a beaucoup évolué au fil des époques, faisant écho aux évolutions des techniques industrielles et des théories scientifiques. Lydie Mariac, auteur du gros livre ''Introduction à l'étude du frottement'', a fait sur ce sujet une étude lexicographique particulièrement intéressante.
 
Le mot '''tribologie''', construit à partir des racines [[Grec ancien|grecques]] ''tribo'' (''τριβωτριβειν'', ''tribein'', frotter) et ''logos'' (''λογος'', ''logos'', discours, étude), a été proposé en 1968 par G. Salomon pour désigner la science qui étudie les phénomènes susceptibles de se produire lorsque deux corps en contact sont animés de mouvements relatifs. Il recouvre, entre autres, tous les domaines du '''frottement''' proprement dit, de l''''usure''' et de la '''lubrification'''.
 
Les problèmes tribologiques ne sont pas nouveaux et de tous temps les hommes ont cherché et trouvé des solutions pour les résoudre. Les civilisations antiques ont mis au point des mécanismes élaborés pour réaliser des tours de potiers, des gonds de portes ou des roues de chars. Les gravures des tombes de Saqqara montrent un « tribologue » égyptien en train de lubrifier la piste sur laquelle on fait glisser une statue.