« Photographie/Techniques particulières/Reproduction des documents » : différence entre les versions

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Lorsque l'on éclaire une surface plane par une seule lampe, les zones les plus proches reçoivent un éclairement nettement plus important que celles qui sont plus éloignées. On peut évaluer le manque d'uniformité en calculant ou en mesurant les valeurs extrêmes ; lorsque le rapport du plus fort éclairement au plus faible ne dépasse pas 1,5, l'uniformité est généralement considérée comme suffisante.
 
Cet écart semble énorme, mais il ne faut pas oublier que l'œil, comme tous les sens humains, présente un mode de perception [[logarithme|logarithmique]]. « La sensation varie comme le logarithme de l'excitation », selon la loi psycho-physiologique de Weber-Fechner. Autrement dit, il n'est pas sensible à 1,5, mais à log(1,5), soit environ 0,18. Naturellement, rien n'interdit de chercher à faire mieux, surtout s'il s'agit de reproduire le plus fidèlement possible une œuvre d'art.
 
Si la source lumineuse se situe à la verticale du document, celui-ci présente une zone plus éclairée là où les rayons arrivent perpendiculairement, et l'éclairement va en diminuant progressivement jusque vers les bords. En fait, d'après ce que nous venons de voir, la source ne doit pas être placée de cette manière à cause des reflets ; il faut la placer sur le côté, dans la zone indiquée en vert. L'éclairement d'un document rectangulaire est alors maximum au milieu du côté le plus proche de la source (A), nettement plus faible au milieu du côté opposé (B), et il continue de décroître jusque dans les coins les plus éloignés (C).