« Grec ancien/Texte : Odyssée » : différence entre les versions

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« Voilà, vénérable étranger, la demeure que tu m'as ordonné de t'indiquer. Tu trouveras dans ce palais les princes chéris de Jupiter rassemblés pour le festin. Entre donc sans crainte dans cette maison. L'homme intrépide réussit mieux en toute entreprise, lors même qu'il arrive d'un pays éloigné. D'abord, tu t'adresseras à la reine : son nom est Arété, et elle descend des mêmes ancêtres qui donnèrent le jour au roi Alcinoüs. Nausithoüs naquit du redoutable Neptune et de Péribée, la plus belle des femmes et la plus jeune d'entre les filles du magnanime Eurymédon qui régna jadis sur les géants orgueilleux ; ce héros anéantit pour jamais ce peuple criminel, et lui-même il trouva la mort au milieu des combats. Neptune s'unit donc à Péribée ; il eut avec elle le courageux Nausithoüs, roi des Phéaciens et père d'Alcinoüs et de Rhexenor. Ce dernier héros récemment uni n'eut point de fils : il mourut frappé dans son palais par les flèches d'Apollon, le dieu à l'arc d'argent. Rhexenor ne laissa qu'une seule fille, Arété, qu'Alcinoüs choisit pour épouse, et qu'il honore maintenant comme nulle autre femme n'est honorée sur la terre, même parmi toutes celles qui, soumises à leur époux, gouvernent avec sagesse leurs somptueuses demeures. Ainsi la noble Arété est chérie par ses enfants, par le roi Alcinoüs lui-même, et par tous les Phéaciens qui la contemplent comme une déesse et lui adressent de nombreuses bénédictions toutes les fois qu'elle se promène par la ville. Jamais son esprit n'a manqué de prudence ; et par de sages pensées elle termine les querelles qui s'élèvent parmi les hommes. Si cette reine a pour toi quelque bienveillance, tu reverras bientôt tes amis et ta terre natale. »
 
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