« Grec ancien/Céramique » : différence entre les versions

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Les céramiques de Corinthe sont exportées dans toute la Grèce, et leur technique arrive à Athènes, qui développe néanmoins un style propre, à l'influence orientale moins marquée. Dans cette période qualifiée de protoattique, les motifs orientalisants apparaissent mais le trait reste relativement peu réaliste. Les peintres se montrent attachés à des scènes typiques de la Période Géométrique, comme les défilés de chars. Cependant, ils adoptent le principe du dessin linéaire en remplacement de la silhouette. Au milieu du {{VIIe}} siècle apparaît le style blanc et noir : trait noir sur fond blanc, accompagné de polychromie pour restituer la couleur des chairs ou des vêtements. L'argile utilisé à Athènes, beaucoup plus orangée que celle de Corinthe, se prête en effet moins facilement à la représentation des chairs.
 
[[Image:Plate Euphorbos BM GR1860.4-4.1.jpg|thumb|left|220px|Combat de [[Ménélas]] et d'[[Hector]] sur le corps d'[[Euphorbe fils de Panthoos|Euphorbe]], assiette du style des chèvres sauvages moyen, v. [[-600|600 av. J.-C.]], [[British Museum]]]]
 
De son côté, la Crète et surtout les îles des [[Cyclades]] se distinguent par leur attrait pour les vases dits « plastiques », c'est-à-dire dont la panse ou le col est moulé en forme de tête d'animal ou d'homme. À [[Égine (île)|Égine]], le vase plastique le plus populaire a une tête de griffon. Les amphores méliennes, fabriquées à [[Paros]], doivent peu de choses à Corinthe ou à l'Orient. Elles présentent, comme les vases à reliefs, un goût marqué pour les compositions [[épopée|épiques]] et une horreur du vide qui se caractérise par l'emploi de rosettes et de svastikas.