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L'arrière-plan n'est généralement pas le centre d'intérêt principal d'une photographie ; il doit plutôt contribuer à mettre le sujet principal en valeur sans apporter d'éléments de distraction pour le regard.
 
Chacun de nous a déjà vu des photographies ratées en raison de la présence imprévue d'un personnage ou d'un camion passant dans le champ lors d'un reportage, d'un poteau ou d'une ligne électrique venant gâcher un paysage, d'une prise de courant ou d'une pantoufle dénaturant l'intimité d'un nu, etc. Parfois, un élément du fond interfère avec le sujet principal de telle façon que cela donne une « troisième image » comique mais la « victime » n'apprécie pas toujours ... Les éléments du fond qui se présentent sous forme de lignes sont souvent les plus gênants.
 
Méfiez-vous particulièrement des appareils reflex : la visée se fait à pleine ouverture, avec une très faible [[profondeur de champ]], tandis que la photographie est généralement prise avec le diaphragme plus ou moins fermé et donc avec une zone de netteté beaucoup plus étendue. IlDe ence résultefait que l'on retrouve sur l'image des éléments que l'on n'avait pas vus lors de la visée. Le [[Profondeur de champ#Testeur de profondeur de champ|testeur de profondeur de champ]] présent sur tous les bons appareils reflex est précieux pour détecter la présence de tels éléments et il faut en user sans modération en toutes circonstances. Dans le cas de la [[macrophotographie]] cependant, bien qu'il estsoit théoriquement indispensable mais dans bien des cas, il se révèle hélas souvent inefficace carpour unela simple foisraison que si le diaphragme est très fermé, l'image de visée devient extrêmementtellement sombre que l'on n'y distingue plus rien de ce qui apparaîtra plus tard sur la photo.
 
Méfiez-vous aussi des éléments situés dans le cadre et produisant les plus grands contrastes, soit par eux-mêmes, soit par rapport à d'autres éléments de la photo, soit même par rapport au fond sur lequel est présentée la photo. Le regard se porte naturellement vers les zones des images présentant les plus hautes luminosités. Lorsque ces zones appartiennent au sujet principal, il faut impérativement que ce qui s'y trouve soit intéressant et surtout qu'une éventuelle surexposition n'en supprime pas les textures au point de les rendre illisibles. Quand elles appartiennent à l'environnement et que l'on ne peut malheureusement pas éviter de les inclure dans le cadre, alors autant qu'elles soient vides et visuellement neutres.
 
Inversement, les zones très sombres pauvres en détail ne constituent pas forcément un handicap, car dans la vie courante on ne perçoit pas les éléments qui s'y trouvent. Si l'on imagine par exemple une maison dont l'enduit est très clair et dont les portes et les fenêtres sont ouvertes, personne ne s'étonnera que la photo ne permette de rien distinguer à l'intérieur. En revanche si les murs extérieurs sont « cramés », cela donne une grande tache blanche sans détail et visuellement inacceptable. Pour autant, les photos mal tirées dont les noirs sont totalement bouchés ne sont pas forcément géniales.
 
* '''Regardez le fond avant de vous intéresser au sujet principal''' :
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=== Soignez le jeu des ombres et des lumières ===
 
[[File:L'Hemisfèric (Valencia) 01.jpg|thum|300px|Cette photo représentant un sujet très contrasté peut être considérée comme posée correctement car les zones claires ne sont délavées à aucun endroit par la surexposition. En revanche le fait que les détails présents dans les zones sombres sous la colonnade de la partie gauche ne peuvent pas être distingués n'est pas spécialement gênant.]]
 
Ce sont avant tout les ombres et les lumières qui vont vous permettre de mettre en valeur ce que vous voulez montrer. Faites très attention aux éléments situés dans le cadre et qui produisent les plus grands contrastes, par eux-mêmes, ou par rapport à d'autres éléments de la photo, ou encore par rapport au fond sur lequel celle-ci est présentée (voir à ce sujet la page qui traite du [[Photographie/Finition et présentation des photographies/Montage sous passe-partout|montage des photos sous passe-partout]].
 
Méfiez-vous aussi des éléments situés dans le cadre et produisant les plus grands contrastes, soit par eux-mêmes, soit par rapport à d'autres éléments de la photo, soit même par rapport au fond sur lequel est présentée la photo. Le regard se porte naturellement vers les zones des images présentant les plus hautes luminosités. Lorsque ces zones appartiennent au sujet principal, il faut impérativement que ce qui peut s'y trouvetrouver soit intéressant et surtout qu'une éventuelle surexposition n'en supprime pas les textures au point de les rendre illisibles. Quand elles appartiennent à l'environnement et que l'on ne peut malheureusement pas éviter de les inclure dans le cadre, alors autant qu'ellesque ces zones soient vides, etfloues, visuellement neutres et situées hors des points forts de la composition.
 
Inversement, lesla présence de zones très sombres pauvres en détaildétails ne constituentconstitue pas forcément un handicap, car dans la vie courante on ne perçoit généralement pas les éléments qui s'y trouvent. Si l'on imaginePhotographions par exemple une maison dont l'enduit est très clair et dont les portes et les fenêtres sont ouvertes, : personne ne s'étonnera que la photo ne permette de rien distinguer à l'intérieur. En revanche si les murs extérieurs sont « cramés », cela donne une grande tache blanche sans détail et visuellement inacceptable. Pour autant, les photos mal tirées dont les noirs sont totalement bouchés ne sont pas forcément géniales.
 
L'histogramme de la photo, quand il est accessible, donne à cet égard des indications précieuses, tout comme les indicateurs de sur et sous-exposition présents sur la plupart des appareils sérieux.
 
{{Ph Composition}}