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Selon la nature des atomes qui s'unissent pour former des molécules, différents types de liaisons peuvent exister, mais nous verrons que dans tous les cas les combinaisons d'atomes se font à l'aide de leurs électrons périphériques ou '''électrons de valence'''.
 
La classification de Mendeleïev fait apparaŒtreapparaître des colonnes dans lesquelles se placent des éléments dont les propriétés sont comparables, par exemple, ceux du groupe Ia (métaux alcalins) qui ont un seul électron de valence ou ceux du groupe VIIb (halogènes) qui en ont 7. De même, les éléments de transition et surtout les terres rares dont nous avons évoqué la laborieuse séparation possèdent le même nombre d'électrons périphériques.
 
A l'exception de l'hélium qui en compte deux, les gaz inertes comptent 8 électrons de valence. Cette structure est particulièrement stable et pour comprendre le processus des liaisons chimiques il faut retenir que dans la grande majorité des cas, les différents atomes se combinent de telle manière que leur configuration électronique externe '''se rapproche de celle du gaz inerte le plus proche'''.
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Selon la manière dont se font les arrangements électroniques, on a coutume de distinguer plusieurs grands types de liaisons :
 
 
== Liaison ionique ==
 
lesLes atomes qui possèdent un, deux ou trois électrons périphériques. tendent à les perdre pour se transformer '''ions''' positifs ou '''cations'''. Le potassium K et le calcium Ca donnent ainsi les ions K<sup>+</sup> et Ca<sup>++</sup> dont la configuration électronique est celle de l'argon. De la même façon, les halogènes qui possèdent 7 électrons périphériques tendent à en gagner un. Le chlore Cl donne facilement l'ion négatif ou ''anion'' Cl<sup>-</sup>. Les corps tels que le chlorure de potassium KCl ou le chlorure de calcium CaCl<sub>2</sub> sont ainsi formés d'ions retenus par des forces électrostatiques. Il y a échange d'un électron pour KCl et de deux pour CaCl<sub>2</sub>.
 
Les figures ci-dessous représentent les atomes de sodium et de chlore (chlorine en anglais). Le premier possède un seul électron sur sa couche périphérique et tend à le perdre pour devenir un ion Na<sup>+</sup>, tandis que le second, qui en possède 7, tend à en gagner un pour devenir un ion Cl<sup>-</sup>. On conçoit bien que ces deux atomes sont en quelque sorte « faits pour s'entendre », leur combinaison donnera le chlorure de sodium NaCl plus connu sous le nom de sel de cuisine.
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Image:Electron shell 011 sodium.png|Atome de sodium
Image:Electron shell 017 chlorine.png|atome de chlore
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== Liaison covalente ==
b!!!!2~!-g~-~.2Y!!.![[Utilisateur:Jean-Jacques MILAN|Jean-Jacques MILAN]] : les électrons ne sont plus échangés mais mis en commun. C'est le cas pour les gaz diatomiques C12' 02' N2 dont les atomes sont liés respectivement par 1,2 ou 3 paires d"lectrons :
 
b!!!!2~!-g~-~.2Y!!.![[Utilisateur:Jean-Jacques MILAN|Jean-Jacques MILAN]] :Ici les électrons ne sont plus échangés mais mis en commun. C'est le cas pour les gaz diatomiques C12'Cl<sub>2</sub>, 02'0<sub>2</sub> N2et N<sub>2</sub> dont les atomes sont liés respectivement par 1, 2 ou 3 paires d"lectrons'électrons :
 
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Image:Oxygène.png|Formation de la molécule d'oxygène
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On note les 1001 éculesmolécules correspondantes Cl-Cl, 0-=0, N~&equiv;N et l'om parle de liaisons simples, doubles ou triples. De telles liaisons sont très courantes en chimie organique (chimie des dérivés du carbone).
 
 
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Image:N2O3.png
Image:N2O5.png
 
 
 
 
ø o. .o. .
00 + o. -+- 00ø0.
0. o. .
0 o. .o o.
 
On note les 1001 écules correspondantes Cl-Cl, 0-0, N~N. De telles liaisons très courantes en chimie organique (chimie des dérivés du carbone).
 
Liaisons de coordinence: cette fois, les électrons ne sont ni 'changés,
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Le nombre d'électrons donnés, pris, ou de paires d'électrons mises en commun par un élément dans une liaison est caractéristique de la valence de cet élément. La plupart des corps possèdent un degré de valence prrncip4l et des degrés de valence secondaire.
 
On parle d'ailleurs parfois de la règle de l'octet de valence.