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*qu'elle a la faculté de parler ''en première personne'', i.e. de se désigner elle-même comme référence de son discours. La personne qui se considère en tant que sujet se rapporte à elle-même certains actes, des pensées, des perceptions, des sentiments, des [[désir]]s, etc. ce qui introduit l'idée du ''je'', du ''mien'', de ce qui m'est propre. De la question de ce qui est propre à un sujet, il est aisé de passer ensuite à une question constitutive du sujet : ''par quoi ou pour qui le propre est-il dit propre ?''
 
En résumé, le sujet est une réalité tout à la fois métaphysique, existentielle, morale et politique. Mais son sens fondamental est métaphysique. En tant que tel, le sujet est la notion fondatrice de l'[[w:humanisme|humanisme]] et, de la [[w:modernité|modernité]], caret de l'ensemble des valeurs occidentales. Nous verrons pourquoi, sans sujet, il n'y a - entre autres exemples, ni science, ni valeur morale, ni démocratie.
 
EnLes sensthèses contraire,philosophiques l'anti-humanismequi nienient la valeurvalidité etde la digniténotion morale dude sujet sont bien souvent qualifiées d'''anti-humanisme''. Nous étudierons plus loin cette négation et ce qui en résulte.
 
== Le sujet logique ==