« Étymologie de la langue française » : différence entre les versions

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* de façon interne par préfixation (courir --> accourir) ou dérivation
* de façon historique au fur et à mesure que la chose désignée évolue elle même (de nos jours un pantalon ou une culotte n'ont plus grand chose à voir avec les premiers pantalons ou les sans culottes de la période révolutionnaire)
* de façon sémantique par analogie de forme, de couleur, de matière ou par application d'autres procédés voisins des figuesfigures de la rhétorique (le tout pour la partie, par exemple).
 
Enfin, les mots disparaissent lorsque le signifié (= ce que désigne un mot : objet, action, sentiment) disparait, quand ils ne sont plus compris ou sous l'évolution de la sensibilité sociale.
 
Au Moyen-Age, la fauconnerie (le dressage et l'emploi des faucons pour la chasse) constituant une haute technologie et son vocabulaire s'est répandu dans le langage courant. Au XIXème siècle, le cheval était un "instrument" économique et social de base et lale vocabulaire de l'équitation était compris de tous ; il est aujourd'hui remplacé par celui de l'automobile.
 
L'expression ''sans solution de continuité'', de plus en plus mal comprise et parfois pour le contraire de ce qu'elle veut dire est ainsi en voie de disparition au profit de ''sans arrêt'' ou ''24/24 h - 7/7j'' etc, selon le contexte. ''Il soulait'' (il avait l'habitude) ou ''peu m'en chaut'' (= peu m'importe) ont quasiment disparu.
 
''Négre'' qui a appartenu au vocabulaire standard bien au delà de la deuxième guerre mondiale n'est plus en usage aujourd'hui si ce n'est pour désigner cellela personne qui a écrit un livre à la place de celle qui le signe comme auteur.
 
Ces disparitions sont lentes. L'adjectif ''débonnaire'' reste un témoin de la fauconnerie. Sans pratiquer l'équitation on comprend encore ce que signifie ''avoir des œillères.''