« Photographie/Rayonnements électromagnétiques/Histoire des théories de la lumière » : différence entre les versions

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== Les conceptions actuelles ==
 
Max Planck (1858, 1947) trouve en 1900 la loi qui décrit le rayonnement lumineux thermique et s'interroge sur le caractère discontinu de certains phénomènes. On considère habituellement que pour obtenir cette loi, PLANCKPlanck a dû introduire une hypothèse selon laquelle l'énergie rayonnée ne varie pas de façon continue, mais par multiples entiers de quantités d'énergie élémentaires ou '''quanta'''. En 1905, Einstein, reprenant une idée de Newton, imagine une particule élémentaire de lumière, le '''photon''', doté d'une énergie cinétique et d'une quantité de mouvement.
En 1905, EINSTEIN (1879, 1955), reprenant une idée de NEWTON imagine une particule élémentaire de lumière, le photon, doté d'une énergie cinétique et d'une quantité de mouvement.
 
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Image:Max planck.jpg|[[w:fr:Max Planck|Max Planck]]<br>(1858 - 1947)
Image:Albert Einstein photo 1921.jpg|[[w:fr:Albert Einstein|Albert Einstein]] en 1921<br>(1879 - 1955)
Image:Max-Planck-und-Albert-Einstein.jpg|Max Planck et Albert Einstein
Image:Heinrich Hertz.jpg|[[w:fr:Heinrich Rudolph Hertz|Heinrich Rudolf Hertz]]<br>(1857 - 1894)
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La théorie vibratoire de la lumière, développée par YOUNGYoung et FRESNELFresnel puis étendue à toutes les autres radiations par MAXWELLMaxwell et HERTZHertz, explique les phénomènes liés à la propagation des ondes (interférences, ondes stationnaires, etc.), mais l'effet photoélectrique ou l'émission des rayons X ne peuvent être compris qu'en admettant l'existence de "« grains de lumière" » distincts ou photons. Selon les idées actuelles, les aspects ondulatoire et corpusculaire ne sont pas contradictoires mais complémentaires et intégrés dans la théorie de la mécanique ondulatoire de Louis de BROGLIEBroglie et SCHRÖDINGERSchrödinger.
 
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Image:Louis de Broglie.jpg|[[w:fr:Louis de Broglie|Louis de Broglie]]<br>(1892 - 1987)
Image:Erwin Schrodinger.jpg|[[w:fr:Erwin Schrödinger|Erwin Schrödinger]]<br>(1887 - 1961)
Image:Feynman and Oppenheimer at Los Alamos.jpg|[[w:fr:Richard Feynman|Richard Feynman]] (centre) et Robert Oppenheimer (de dos) (1918 - 1988)
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Richard FEYNMANFeynman, dans " ''Lumière et matière"'', résume la situation :
{{EnTravaux}}
 
"''Aujourd'hui, nous savons que la lumière est faite de particules parce que nous possédons des instruments extrêmement sensibles qui font "« clic" » à chaque fois qu'ils reçoivent de la lumière, et ce, même si l'intensité de la lumière est abaissée considérablement : les "« clics" » sont les mêmes, seul leur nombre diminue."''
 
Il évoque [...] "''une période où l'intelligence des physiciens fut mise à rude épreuve : la lumière, disait-on, doit être considérée soit comme une onde, soit comme un ensemble de particules selon les situations expérimentales. C'est ce qu'on a appelé la "«dualité onde-corpuscule"». [...] "à cette époque la lumière était une onde les lundis, mercredis et vendredis, et un ensemble de particules les mardis, jeudis et samedis. Restait le dimanche pour réfléchir à la question. ''
 
 
Selon la théorie des '''quanta''', le '''photon''' est considéré comme une particule pratiquement sans masse, animée de la vitesse c dans le vide et porteur d'une quantité élémentaire d'énergie appelée '''quantum'''. Ce dernier est proportionnel à la fréquence de la radiation :
 
 
{| align="center" border="1" cellpadding="5" cellspacing="0"
|-
|<math>q = h \nu \,</math>
|-
|}
 
 
[[Image:Ondes.png|250px|right]]
Albert EINSTEIN
h est la '''constante de PLANCKPlanck''', qui vaut 6,626176·10–34 10<sup>–34</sup> joule.seconde. Par convention, c'est la quantité <math>h.1 \nu \,</math> que l'on appelle photon.
La théorie vibratoire de la lumière, développée par YOUNG et FRESNEL puis étendue à toutes les autres radiations par MAXWELL et HERTZ, explique les phénomènes liés à la propagation des ondes (interférences, ondes stationnaires, etc.), mais l'effet photoélectrique ou l'émission des rayons X ne peuvent être compris qu'en admettant l'existence de "grains de lumière" distincts ou photons. Selon les idées actuelles, les aspects ondulatoire et corpusculaire ne sont pas contradictoires mais complémentaires et intégrés dans la théorie de la mécanique ondulatoire de Louis de BROGLIE et SCHRÖDINGER.
Louis de BROGLIE et Erwin SCHRÖDINGER
Richard FEYNMAN, dans " Lumière et matière", résume la situation :
"Aujourd'hui, nous savons que la lumière est faite de particules parce que nous possédons des instruments extrêmement sensibles qui font "clic" chaque fois qu'ils reçoivent de la lumière, et ce, même si l'intensité de la lumière est abaissée considérablement : les "clics" sont les mêmes, seul leur nombre diminue."
Il évoque [...] "une période où l'intelligence des physiciens fut mise à rude épreuve : la lumière, disait-on, doit être considérée soit comme une onde, soit comme un ensemble de particules selon les situations expérimentales. C'est ce qu'on a appelé la "dualité onde-corpuscule". [...] "à cette époque la lumière était une onde les lundis, mercredis et vendredis, et un ensemble de particules les mardis, jeudis et samedis. Restait le dimanche pour réfléchir à la question.
 
Selon la théorie des quanta, le photon est considéré comme une particule pratiquement sans masse, animée de la vitesse c dans le vide et porteur d'une quantité élémentaire d'énergie appelée quantum. Ce dernier est proportionnel à la fréquence de la radiation :
q = h.1
h est la constante de PLANCK, qui vaut 6,626176·10–34 joule.seconde. Par convention, c'est la quantité h.1 que l'on appelle photon.
 
L'aspect corpusculaire des radiations élec­tromagnétiques prend le pas sur l'aspect ondulatoire au fur et à mesure que la longueur d'onde diminue, c'est-à-dire lorsque l'énergie des photons augmente. Les photons "« violets" », dont la longueur d'onde est à peu près la moitié de celle des photons "« rouges" » transportent donc environ deux fois plus d'énergie.