« Étymologie de la langue française » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 159 :
* '''sombrer''' qui vient - via un verbe français soussoubrer - d'un verbe portuguais (soçobrar) signifiant "aller sous l'eau".
 
===Texte italique L'emprunt au néerlandais ===
Le néerlandais a beaucoup apporté à la langue française, notamment - mais non exclusivement - dans le vocabulaire maritime :
* '''tribord''' de stierboord qui signifie bord du gouvernail ( stier ) et bâbord de backboord soit du côté du dos
* '''brique''' : à l'origine il y a la racine brek (= =casser, briser ) que l'on retrouve dans l'anglais to break (casser) et dans l'allemand brechen ( briser ). Lorsque l'on malaxe la pâte en petites particules on obtient un gâteau aéré : la brioche (forme normande de broyer). Lorsque l'on malaxe l'argile en petites particules on obtient une pâte qui après cuisson donne la bricke ( en néerlandais ) devenue brique en français. Lorsque l'on malaxe du sable avec de l'eau on obtient une solution abrasive qui nettoie efficacement ; c'est celle utilisée par les marins pour ''briquer'' leur navire d'où l'expression familière "brique sa cuisine".Au XIIème siècle brique avait bien dans la langue française le sens de petit morceau, de miette ; passé le XVIème siècle, ce sens a disparu sauf dans une expression populaire qui a survécu jusqu'à la fin du XIXème siècle : bouffer des briques (= n'avoir à manger que des miettes, c'est à dire rien) où l'idée de dureté et de caractère indigeste de l'aliment comparable à de la brique de construction s'ajoute à la notion de pénurie.
* '''bouquin''' vient de boeckijn diminutif de bock (= =livre en néerlandais ) à rapprocher de book ( anglais ) et de Buch (allemand )
* '''botte''' est le néerlandais bote qui désigne une touffe de lin.
 
=== Les emprunts à l'anglais ===