« Tribologie/Nature et comportement des surfaces frottantes » : différence entre les versions

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* la pression de contact sur cette ellipse peut être représentée par un demi-ellipsoïde. Sa valeur maximale, p<sub>m</sub>, est évidemment atteinte au centre O de l'appui ; elle diminue graduellement jusqu'à s'annuler au bord. Au centre, les deux autres contraintes principales sont des compressions, de sorte que la pression maximale peut dépasser très largement la limite d'élasticité des matériaux (éventuellement près de deux fois) sans pour autant que l'on ait de déformation plastique en ce point. Ce résultat apparemment paradoxal sera justifié plus tard.
* aux extrémités A et B des axes de l'ellipse, les contraintes radiales sont des tractions et les contraintes circonférencielles des compressions de même valeur absolue. Il en résulte que l'état de contrainte est un cisaillement simple d'ailleurs maximal lorsque l'ellipse devient un cercle et nul lorsqu'elle devient une bande. La traction à la périphérie de l'appui est dangereuse avec des matériaux fragiles.
* dans les pièces, à l'aplomb du centre de l'ellipse d'appui et en partant de ce point, la contrainte de cisaillement augmente d'abord et devient maximale en un point C situé à une certaine distance de la surface, après quoi elle diminue. Pour un contact circulaire de rayon a, la profondeur du point C est telle que OC = 0,4748 a. Dans la plupart des applications de frottement la contrainte de cisaillement en profondeur τ<sub>m</sub> est la plus dangereuse et vaut environ 0,331 p<sub>m</sub>.
 
On parle de contact hertzien, de pression de Hertz, etc.