« Tribologie/Guidages, généralités » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Orth., Typo.
Ligne 13 :
Ils ne semblent pas concernés a priori par les problèmes tribologiques mais l'immobilité apparente des pièces cache souvent l'existence de petits mouvements au niveau des aspérités, en particulier pour les assemblages qui transmettent des efforts variables. On peut alors voir apparaître certaines formes d'usure et de dégradation comme la corrosion de contact ou usure induite par de petits déplacements.
=== Fonctionnement avec glissement pur ===
Les zones de contact et donc de transmission des efforts sont des surfaces relativement étendues. En chacun de leurs points , le déplacement relatif est une translation. Entrent dans cette catégorie les glissières, les paliers cylindriques lisses, les crapaudines et autres butées axiales pivotantes, les appuis axiaux sur les épaulements, les appuis sphériques des éléments roulants dans les roulements à rouleaux coniques, etc.
=== Fonctionnement avec roulement pur ===
Les zones de contact sont en théorie des points ou des segments de droites mais en pratique, plutôt des surfaces très étroites, puisque les pressions de contact ne peuvent pas être infinies. Dans le cas idéal, les efforts transmis entre les surfaces sont purement normaux, mais le plus souvent des efforts tangentiels règnent dans le contact. Le mouvement est décrit par un taux de rotation parallèle à la ligne de contact et une vitesse relative nulle au niveau de cette dernière. On rencontre ce mode de fonctionnement dans les roulements à rouleaux cylindriques, les roulements à aiguilles, les contacts des génératrices dans les roulements à rouleaux coniques, entre les dentures des engrenages à axes parallèles dans le cas particulier où le contact a lieu au niveau des surfaces primitives, etc. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il est relativement rare dans les systèmes qui comportent des billes.