« Tribologie/Genèse des frottements » : différence entre les versions

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== Imbrication des aspérités ==
 
Jusqu'au 18e{{s-|{{subst:Nombre siècleen romain|18|subst=subst:}}|e}} c'est la cause du frottement la plus fréquemment invoquée : on peut citer les travaux de [[w:Léonard de Vinci|Léonard de Vinci]] (vers 1500), [[w:Guillaume Amontons|Guillaume Amontons]] (1699), [[w:Antoine Parent|Antoine Parent]] (1704), [[w:Bernard Forest de Bélidor|Bernard Forest de Bélidor]] (1737), [[w:Leonhard Euler|Leonhard Euler]] (1748), [[w:Charles de Coulomb|Charles-Augustin de Coulomb]] (1781).
 
Léonard de Vinci s'intéressa à l'étude de la mécanique, pratiquement abandonnée depuis l'époque des grecs antiques. Ses recherches sur les mouvements l'ont amené à pressentir les notions d'inertie, de moment, de rendement, de frottement, de centre de gravité. Cent ans avant Galilée, il entrevit également la notion de conservation de l'énergie.
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== La tribologie des interfaces ==
 
Les conceptions tribologiques ont beaucoup évolué, surtout depuis le milieu du 20e{{s-|{{subst:Nombre siècleen romain|20|subst=subst:}}|e}}. Au départ on s'occupait surtout des volumes, des corps massifs, des matériaux. Plus tard, on est passé à la tribologie des surfaces puis, sous l'impulsion du regretté Maurice Godet (1984), à la tribologie des interfaces.
 
Les conceptions modernes, dont il ne faut attendre aucun mode de calcul nouveau utilisable dans les bureaux d'études, ni aucune solution miracle pour résoudre les problèmes industriels, ont simplement le mérite de mieux rendre compte des phénomènes. Elles tiennent l'interface pour une zone à part dans le système frottant, distincte des corps frottants eux-mêmes, avec des propriétés différentes. La tribologie des interfaces inclut bien sûr la lubrification, de sorte que les notions de « frottement sec » et de « frottement fluide » deviennent de simples cas particuliers.
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=== Les recherches sur les quasi cristaux ===
 
Jusqu'en 1984, on pensait que les métaux ne pouvaient se présenter que sous une forme cristalline classique, mais la découverte des quasi cristaux remit tout en question. Les quasi cristaux, tout comme les cristaux normaux, sont formés d'atomes qui s'assemblent selon différentes structures géométriques ( triangles, carrés, hexagones, ...), mais ces structures, au lieu de se répéter à intervalles réguliers, ne forment plus un réseau répétitif. De ce fait, l'alignement et l'imbrication des atomes devient impossible et il en résulte des forces de frottement plus faibles.
 
Les alliages métalliques quasi cristallins sont aujourd'hui utilisés dans de nombreux produits manufacturés, par exemple sous forme de revêtement pour les poëles à frire où ils allient leurs propriétés antiadhésives à une très bonne résistance thermique, ce qui n'est pas le cas pour les revêtements à base de PTFE (Teflon).