« Photographie/Optique/Stigmatisme, objets et images » : différence entre les versions

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== Définitions ==
 
Tout système optique comporte une face d'entrée où pénètre un '''faisceau incident''' et une face de sortie dontd'où sort un '''faisceau émergent'''.
 
Un système optique est dit '''stigmatique pour deux points A et A'''' si, recevant un faisceau lumineux conique de sommet A, il le transforme en un autre faisceau conique de sommet A'.
 
A et A' sont appelés '''points réciproques''', ou encore '''points conjugués'''. Le sommet A du faisceau entrant est un '''point objet''', le sommet A' du faisceau sortant est un '''point image'''.
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Le stigmatisme est évidemment l'une des propriétés les plus importantes des systèmes optiques. Un instrument idéal, parfaitement stigmatique pour tous les points d'une certaine région de l'espace, donnerait une image parfaitement nette de tous les objets situés dans cette région. Hélas, il est impossible de réaliser un tel instrument, sauf si l'on n'utilise que des miroirs plans. Le miroir plan est en effet le seul système optique parfaitement stigmatique pour tous les points de l'espace, puisque l'image et l'objet sont symétriques.
 
En pratique, l'imperfection des systèmes récepteurs de lumière (œil, surface sensible photographique, capteur électronique, ...) faitpermet que l'on peutde se contenter d'un stigmatisme approché. AEn effet, à partir d'un certain niveau de qualité, les défauts des images ne sont plus perçus et tout se passe comme s'ils n'existaient pas. Nous y reviendrons au chapitre 14 consacré à la netteté des images photographiques.
 
 
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Raisonnons pour l'instant sur des systèmes parfaitement stigmatiques !
 
{| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0"
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|[[Image:Réel-réel.png|250px|center]]
|Si les rayons incidents passent vraiment par un point A situé devant le système optique, ce point est un '''objet réel'''. Si les rayons émergents passent tous par un point A' situé derrière le système optique, on obtient une '''image réelle'''. <br>
Qu'il s'agisse de films ou de capteurs, les '''surfaces sensibles''' utilisées en photographie ont besoin, pour réagir, que l'énergie lumineuse issue d'un point A de l'objet à photographier soit concentrée en un point A' de leur surface. Il leur faut donc des images réelles. <br>
Nous sommes ici dans la situation d'une prise de vue photographique.
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|[[Image:Réel-virtuel.png|250px|center]]
|Maintenant nous avons toujours un objet réel A mais ce sont les prolongements des rayons émergents qui passent par le point A', on obtient alors une '''image virtuelle'''. <br>
Les films et les capteursLL'œil, qui est lui-même un système optique, exige aude contrairerecevoir des rayons divergents. C'est le cas lorsqu'il regarde directement un objet mais quand la lumière lui parvient à travers un système optique, celui-ci doit lui fournir une image virtuelle.<br>
On pratique la '''digiscopie''' en vissant un appareil photo numérique derrière une lunette. Celle-ci fournit à l'appareil, qui se comporte alors comme un œil, une image virtuelle.
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Les films et les capteursL'œil, lui-même système optique, exige au contraire des rayons divergents. C'est le cas lorsqu'il regarde directement un objet mais quand la lumière lui parvient à travers un système optique, celui-ci doit lui fournir une image virtuelle.
Si ce sont les prolongements des rayons incidents qui passent par A, alors ce point constitue un objet virtuel, dont on peut obtenir une image réelle ou une image virtuelle …