« Photographie/Les premiers pas/Questions fondamentales » : différence entre les versions

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Les plus belles lumières ne se rencontrent pas forcément lors des journées d'été ensoleillées et ce n'est pas seulement quand le soleil brille qu'il faut avoir son appareil à portée de la main. Au contraire, la lumière solaire directe donne de trop forts contrastes entre les zones claires et les ombres, de sorte que dans la plupart des cas les valeurs extrêmes ne peuvent pas être correctement enregistrées. Pour les portraits, mieux vaut attendre qu'un nuage passe devant le soleil pour profiter d'une lumière moins brutale, plus diffuse. Ce n'est pas sans raison que les ateliers des portraitistes, jadis très courus mais aujourd'hui presque tous délaissés, étaient toujours largement ouverts au nord.
 
Au lever et au coucher du soleil, par temps de brume ou d'orage, on bénéficie souvent de très beaux éclairages, qui sont en même temps plus agréables que le soleil direct et finalement plus faciles à mettre à profit. Les couleurs sont généralement bien plus chaudes qu'à d'autres moments de la journée, et c'est bien souvent à ces moments-là qu'il faut déclencher ! Bien des photographes prévoient leurs séances photos en fonction des heures de lever et de coucher de soleil !
 
À l'intérieur, quand c'est possible, il faut chercher à utiliser au mieux la lumière ambiante avant de penser à se servir du flash. Celui-ci a pour premier effet de casser l'ambiance des scènes photographiées. Au studio, on dispose parfois de grosses installations à base de lampes à incandescence ou de flashes électroniques mais, comme disait le regretté [[Photographie/Personnalités/M/Daniel Masclet|Daniel Masclet]], « il n'y a qu'un soleil ! ». La multiplicité des éclairages donne parfois des images trop compliquées, en particulier quand la virtuosité du technicien n'est plus au service du sujet qu'il doit mettre en valeur.