« Photographie/Netteté des images/Généralités » : différence entre les versions

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* la mise au point est mauvaise : le photographe ne voit plus très clair, l'aufocus est fatigué ou fonctionne par paliers ou encore ...le modèle s'est déplacé.
* l'objectif n'est pas utilisé au mieux de ses possibilités.
* le diaphragme est trop ouvert, la profondeur de champ n'est pas suffisante, des zones floues nuiront à une bonne mise en valeur du sujet.
* sous prétexte d'améliorer la profondeur de champ, le diaphragme a été trop fermé et l'image est «molle» en raison de la diffraction.
* le photographe a la tremblote, l'émotion, peut-être...
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L'observation d'un sujet à photographier fait apparaître des contours nets, où les transitions sont brutales, et des plages dont les couleurs et les luminances sont uniformes ou ne varient que de manière progressive. L'information en provenance de ces dernières possède tous les caractères du continu.
 
En pratique, toute image a une structure plus ou moins fine, simple ou composée, qui se superpose à l'information utile. Cette structure peut résulter de figures de diffraction plus ou moins complexes, elle peut être pseudo-périodique ou aléatoire (le grain d'une pellicule, le bruit d'un capteur, le scintillement d'un écran perlé ...) ou périodique (les pixels d'une image informatique, les trametrames d'impression, la trame d'un écran informatique ...).
 
Lorsque les structures fines ne sont pas perçues, l'image des zones de transition brutale paraît nette et celle des zones uniformes ou à variations de valeurs progressives donne l'illusion de la continuité. En s'approchant suffisamment ou au besoin en grossissant l'image, ces structures apparaissent dans tous les cas, quel que soit le procédé et quoi que l'on fasse. Si elles passent inaperçues lors de l'examen de l'image finale dans des conditions « normales », on peut considérer qu'elles n'ont pas une très grande importance mais il existe parfois des risques liés à leur existence lors des opérations intermédiaires. Par exemple, en photographiant un écran d'ordinateur avec un appareil numérique ou en scannant sans précautions un document photographique imprimé, les structures fines peuvent produire des effets de moiré particulièrement désagréables.
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La détection de détails dans l'image ne suffit pas, encore faut-il que l'observateur puisse faire le tri entre les éléments qui contiennent une information utile et ceux dont la présence est sans intérêt. Diverses études ont montré que la reconnaissance de formes à peine visibles était liée à la perception des frontières entre des plages contiguës.
 
 
== L'étendue de la zone de netteté ==
 
Les problèmes de la prise de vue seraient bien moindres si tous les sujets étaient plans et perpendiculaires à l'axe optique. En pratique, la plupart des sujets sont en relief et, comme la mise au point ne peut être faite que sur une seule distance, il en résulte que tout ce qui ne se trouve pas dans le plan de mise au point est plus ou moins flou. Comme nous le verrons, ce sont les défauts de l'œil qui nous permettent d'accepter comme nets des détails qui ne le sont pas, ce qui permet de définir la notion de profondeur de champ.