« Étymologie de la langue française » : différence entre les versions

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* '''alouette'''
* '''berceau'''
* les '''brayes''' (prononcer: brailles), les pantalons d'où vient le mot braguette.
* '''bruyère'''. Le mot a été, par ailleurs confondu avec le mot latin ruscus qui signifiait houx. Un terrain à bruyères était appelé bruscia (qui signifiait taillis, buisson) puis brousse (et broussaille) mais aussi brosse d'où les premières brosses qui n'étaient pas faites pour se coiffer mais pour laver le linge ou le sol et donc fabriquées à partir de végétaux très durs et acérés. Brosse et brousse se spécialisèrent par la suite mais il reste des traces de cette synonymie en français moderne : brosser lorsque l'on parle d'un animal qui se faufile dans les taillis (ex : en brossant, ce lièvre évita la malveillance du chasseur). Par analogie, on appelle aussi brosse, la rangée de poils que l'on trouve au bout des pattes ou antennes de certains insectes et qui leur permettent, par exemple, de se situer dans l'espace tout en servant à la pollinisation.
* '''talus''', de talo qui désigne le front puis, par analogie avec la pente du front, un terrain en pente dans le langage des mineurs
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* '''bordigue''', cabane avec des étagères pour garder le poisson au bord de la mer
* probablement '''tamis''' avec le même sens.
 
=== L'emprunt par composition lexicale ===
Une forme particulière d'emprunt est la composition lexicale à partir de racines grecques et latines, contrairement à l'emprunt proprement dit où un mot étranger courant est introduit dans la langue d'accueil. Initié dès le XVIème siècle, le procédé a été particulièrement utilisé de 1750 à 1950 (pour avoir des chiffres ronds) dans tous les domaines de la vie scientifique et technique. En principe les deux racines doivent être ou grecques ou latines mais l'on rencontre des mots mixtes.