« Tribologie/Revêtements anti-usure » : différence entre les versions

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== Problèmes de pollution ==
 
Les traitements et surtout les revêtements de surfaces utilisent des bains très acides ou très basiques, presque toujours chargés de produits hautement toxiques comme les cyanures, les métaux lourds, ...
 
Les effluents doivent être traités, ce qui se révèle toujours difficile et coûteux. On essaie donc avant tout d'en réduire la production. La réglementation évolue sans cesse. Des produits comme le chrome hexavalent ou le cadmium vont être interdits, il faut leur trouver des remplaçants. Hélas, on ne fait souvent que déplacer le problème : par exemple, le zinc-nickel utilisé pour remplacer le chrome est un allergène puissant et son élimination est finalement plus difficile.
 
On pourrait théoriquement récupérer la totalité des métaux lourds contenus dans les déchets mais le plus souvent c'est l'enfouissement qui s'impose, pour des raisons économiques. La recherche de méthodes de dépollution plus efficaces et moins onéreuses prend une importance croissante.
 
En France, quelques entreprises de traitement de surfaces comme la société « L'Électrolyse » [http://siren460200645.societes.org/], installée depuis plus de 100 ans à Latresne, près de Bordeaux, ont décidé non seulement de traiter elles-mêmes leurs propres effluents, mais aussi d'offrir leurs services pour le traitement de ceux émis par d'autres industries. Le premier travail consiste à identifier et caractériser précisément les produits et à déterminer le meilleur traitement possible, ce qui suppose l'installation d'un laboratoire d'analyse puissamment équipé. Chaque année, de 6 à 8 000 tonnes de déchets passent à Latresne pour donner seulement 800 tonnes de déchets solides.
 
[http://www.example.com titre du lien]
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