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exp(e/kT) = C(N, p+1)/ C(n, p) = (N-p)/p = N/p -1, soit E = Ne /[exp(e/kT) +1 ] : l'essence du refroidissement adiabatique tant étudié par Giauque ( Nobel chimie 1949) réside dans cette formule.
 
* citonsCiter un OdG de Y.Rocard ( thermodynamique,p469) : l'entropie de changement d'état d'un métal desolide en liquide est positive et voisine de R , car le volume occupé par un atome localisé est V/N et donc N{solide}(V)~ (V/N)^N , alors que dans le liquide les particules "voient tout le volume" , mais il faut tenir compte de leur indiscernabilité: N{liquide}(V) = V^N/N! : on arrive aisément à la conclusion.
 
* Voici plus fascinant: Pomérantchuk étudiant l'hélium III dégénéré a remarqué que cette fois la variation d'entropie est négative (-R Ln2)! donc il faut chauffer le liquide pour qu'il devienne solide ! Cela est compréhensible : à très basse température le liquide fermionique dégénéré occupe un seul état : <math>\Omega</math> = 1 . Pour le solide, les atomes localisés ont un spin quelconque ( sans champ magnétique), <math>\Omega</math>= 2^N ( cf pb ensParis 1980, Claire Lhuillier).
 
* Last but not least , le calcul de C(N) pour les gaz parfaits n'est autre que le calcul de la classique constante de Sackur-Tetrode. On retrouve l'entropie de l'Argon_computer à 3ChS.
 
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