« Tribologie/Contacts localisés » : différence entre les versions

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=== ...et une exemple concret pour aller plus loin ===
[[Image:Exemple de contact 1.jpg|450px|center]]
 
Voici un exemple « à caractère scolaire » dans lequel la plupart des difficultés possibles ont été regroupées. Un anneau et une barre sont mis en contact comme indiqué sur la figure ci-dessous, les traces des plans de symétrie dans le plan tangent ont été reprises à droite pour éviter, par la suite, une surcharge qui rendrait les dessins illisibles.
 
 
[[Image:Exemple de contact 1.jpg|450px550px|center]]
 
 
Cet exemple viole allégremment, comme la plupart de ceux que les mécaniciens auront à traiter, les hypothèses de Boussinesq ! Ici les pièces ne sont pas « semi-infinies », le tore n'est pas une quadrique, sans compter les problèmes déjà signalés à propos des matériaux et de la rugosité. Cela ne nous empêchera pas d'en tirer des ordres de grandeur utilisables en pratique.
 
La première chose à faire est de repérer soigneusement les plans principaux des deux pièces, ce qui est a priori facile en raison des symétries, mais ... '''attention aux signes''' ! Par ailleurs, nous convertirons systématiquement toutes les dimensions en mm.
 
Donnons l'indice 1 au tore et l'indice 2 à la barre.
 
 
 
 
 
Avant d'aller plus loin, appliquons ce sage conseil de Jean-Marc Lévy-Leblond : '''il ne faut jamais entreprendre un calcul sans en connaître d'abord le résultat !''' Que se passerait-il si nous augmentions l'angle de 25° ? Au début, la barre tournerait librement mais bientôt, puis elle viendrait en contact en deux autres points sur l'anneau. Si nous cherchions à tourner encore, nous provoquerions la perte du contact au point I. Si l'anneau était une vraie quadrique, la fin de la rotation serait marquée par l'apparition d'un contact linéaire