« Construire sa maison » : différence entre les versions

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cette article à pour but d'expliquer de A a Z la fabrication d'une maison (apportez vos connaissances)
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L''''autoconstruction''' est le nom donné à l'action, pour un particulier, de réaliser sa propre maison sans, ou pratiquement sans, l'aide de professionnel du bâtiment. Elle inclut en particulier la réalisation du [[gros-œuvre]] (maçonnerie et charpente-couverture) mais exclut assez souvent les travaux de terrassement.<br />
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Les livres, magazines, fiches techniques établies par les magasins de bricolages... à la portée de tous sont nombreux. Il n'est pas nécessaire de savoir calculer un linteaux en béton armé mais cela peut être utile d'en avoir compris le principe. La lecture des fascicules et plaquettes édités par les organismes plus ou moins officiels (CSTB, EDF...) ou par les fabricants est généralement accessible à tous et apporte l'essentiel. Il suffit de passer quelques jours à ''Batimat'', le salon du batiment à Paris, pour rapporter quelques kg de doc dans tous les domaines. Quelques années avant de donner le premier coup de pioche il est bon d'avoir donné un coup de main dans chaque corps de métier à des amis ou voisins en plein chantier. Et il n'est pas exclu qu'ils rendent la pareille en apportant une aide, en prêtant un outil ou en donnant un surplus de matériaux.
 
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===Le cadre légal===
Avant d'aborder sérieusement le projet il ne sera pas inutile de consulter son assureur, son notaire, la mairie du lieu, les services de la DDE et de la DDASS... On évoquera dans le corps de l'article les points particuliers realtifs à la réglementation.
 
==Avant-projetLes tâches==
Un proverbe chinois (ou hébreux, ou arabe...) dit : ''Si tu veux construire une maison, assied-toi ! '' . Il convient donc de s'asseoir, pour réfléchir et calculer.
 
#[[w:faire ses tâches administratives]]
===Evaluation des besoins===
#[[w:Rechercher un terrain]]
Construire pour soi implique de faire l'inventaire de ses propres besoins actuels et futurs, d'imaginer l'évolution de la famille, de son propre mode de vie... Il faut dissocier la part du rêve (indispensable) et ce qui est réalisable, au moins dans l'immédiat. Il est fort possible qu'un couple vivant dans un appartement en ville ne fonctionnera plus de la même façon quand il sera dans son pavillon rural avec ses trois enfants. On s'efforcera de lister tous les souhaits des personnes concernées puis de faire une sélection après les avoir triés. Un des avantages de l'auto-construction est que, vu le temps nécessaire pour réaliser chaque étape, on peut rectifier le tir si de meilleures idées apparaissent en cour de réalisation.
#[[w:faire l'étude de la maison]]
#[[w:faire du béton|couler une dalle de béton]]
#[[construire les murs]]
#[[w:faire une charpente]]
#[[installer l'élecricité]]
#[[installer la plomberie]]
#[[faire les finitions intérieures]]
#[[aménager l'extérieur]]
 
===Estimation des ressources nécessaires===
Il s'agit non seulement de la trésorerie indispensable pour acheter les matériaux et l'outillage, payer les taxes (TLE...), frais de raccordements (EDF...) mais aussi le nombre d'heures, l'aide que l'on peut espèrer des amis, les outils que l'on peut éventuellement emprunter. Le temps nécessaire à la réalisation d'un travail est assez difficile à estimer, surtout si c'est une première. On est généralement trop confiant et optimiste. <br />
 
[[Catégorie:Bricolage]]
===Recherche d'un terrain===
Sujet très vaste. Voici quelques axes de réflexion qui aideront dans la démarche.
* Situation géographique, de nombreux paramètres sont à prendre en compte : attachement sentimental et proximité de la famille, des amis, des commerces, des lieux d'activité, de culte et de loisirs, du cadre de vie, de l'évolution future du prix du terrain (aspect placement à long terme), des aménagements prévus ou prévisibles (autoroute, zone industrielle...), des constructions voisines à venir, de la couverture du réseau de téléphonie cellulaire ou de télévision hertzienne...
* La distance au lieu de travail se mesure aussi en minutes mais le coût kilométrique doit tenir compte de tous les déplacements au tarif standard des services fiscaux. Tester le trajet futur dans différentes situations (heure de pointe, nuit, transport en commun...). Les distances vis à vis des services (administratifs, médicaux...), des commerces... sont à prendre en compte
* Si le terrain est situé dans un lotissement, éplucher le réglement de lotissement. On y rencontre souvent des contraintes inatendues et dissuasives. Demander conseil à son notaire.
* Situation climatique : orientation, ensoleillement, force et direction du vent dominant, précipitations moyenne (voir agence Météo-France locale), bruit en semaine, le dimanche et la nuit, risques naturels (sismique, inondation...) et industriels (nucléaire, pollution...), enneigement et état des routes... On aura intérêt à interroger largement la population de l'endroit, les futurs voisins, les anciens, les services municipaux, son notaire, les services de la DDE (Direction Départementale de l'Equipement)...
* Coût maximum dans le budget total. Il est plus facile d'agrandir une maison qu'un terrain, on a parfois intérêt à prendre un terrain un peu plus grand et à réduire l'importance de la construction, dans ses dimensions ou dans son aménagement.
* Prix d'achat : s'agit-il d'un terrain vraiment viabilisé ? S'il n'a pas de CU (Certificat d'urbanisme), on peut se rendre à la DDE pour obtenir des renseignements.Comparer non seulement le prix au m² mais aussi le prix total après viabilisation complète. Un terrain est un tout, pas une juxtaposition de mètres-carré.
* Prix de revient réel : pour chaque terrain sélectionné faire l'inventaire de tous les frais qui viendront s'ajouter au prix d'achat (raccordements et voies d'accès, taxes locales, terrassement, clôtures, assainissement...)
* Coût de la vie dans le secteur concerné : impôts fonciers et immobiliers, prix de l'eau...<br />
Le choix est ensuite une affaire de compromis et de feeling. <br />
La prospection est parfois laborieuse. Aux abords des villes, les terrains sont petits et rares. En dehors du tour des agences et l'analyse des petites annonces, on peut essayer d'interroger chacune des mairies située dans la zone intéressante pour dépister les projets de lotissements communaux, consulter les plans d'occupation des sols (POS) pour y repérer les terrains constructibles non viabilisés...
 
===Planification des travaux===
 
Dans le chapitre ''Estimation des ressources'', on a calculé la capacité globale en heures de travail disponible par mois. Par corps de métier, le temps nécessaire à la réalisation doit être calculée en heures de travail pour déterminer une durée en semaines de chaque grande opération. Pour cela il est indispensable de tenir compte de la saison, des périodes de vacances, de la disponibilité des matériels et outillage à emprunter... <br />
A l'aide de tous ces éléments on pourra établir un planning sommaire qui permettra de déterminer les échéances-clés du projet. Il existe des outils simples de planification sur PC qui faciliteront grandement ce travail. Pendant la réalisation, l'avancement des travaux pourra être suivi plus précisément.<br />
En parallèle avec le calcul des heures, sera effectué le calcul des besoins en trésorerie. Les grandes dépenses seront positionnées dans le temps et les ressources financières nécessaires seront évaluées (quel montant et à quelle date).
 
===Prévoir les évolutions futures===
A défaut de boule de cristal, un peu d'imagination suffit pour prévoir les besoins futurs de la famille à qui est destinée la maison. Il vaut mieux prévoir l'installation de capteurs solaires et n'en mettre jamais que de regretter de n'avoir pas un pan de toit plein sud. Des combles aménageables ne sont pas plus coûteux que des combles qui ne le sont pas. Et s'ils sont aménageables l'intégration d'un escalier doit être prévu dés le début du projet. <br />
Quelques idées parmi des centaines :
*Accès séparé pour l'étage en cas de location d'une partie de la maison.
*Plutôt qu'un vide sanitaire, pourquoi pas un sous-sol tout de suite ?
*Une alarme périphérique, des commandes électriques de volets roulants, un câble d'antenne ou de réseau informatique nécessitent des gaines qu'il ne coûte pas cher de poser lors de la construction.
*Il n'y a jamais trop de prises de courant, ni trop de points d'alimentation en eau et d'évacuation.
*Envisager la pose de "Vélux" avant la mise en place des pannes intermédiaires.
*Le percement d'une ouverture de fenêtre est facilité si un linteau a été coulé dés la phase de maçonnerie.
*Motoriser un portail ou installer un lampadaire extérieur est beaucoup plus simple si une gaine de canalisation électrique a été enterrée avant le remblaiment.
 
==Etude architecturale==
 
===Esquisse===
Un maison peut être considérée comme un ensemble de volumes protégés, destinés à abriter diverses fonctions vitales d'une famille : se nourrir, dormir, travailler, se distraire, faire sa toilette, recevoir des invités... Elle doit permettre non seulement à la famille de s'isoler des agressions extérieures (froid, chaleur, intempéries, intrusions diverses, regards...) mais aussi donner à chacun des membres de la famille la possibilité de s'isoler du reste de la communauté tant sur le plan du regard, des odeurs, que du bruit...<br />
Lorsqu'un inventaire le plus complet des fonctions à assurer est terminé, on peut juxtaposer les volumes destinés à remplir ces fonctions et tenter de les relier entre eux de la façon la plus judicieuse. Il reste ensuite à imaginer la coquille qui protègera le tout et à intégrer cet ensemble dans un espace tout aussi hérissé de contraintes : le terrain et son environnement.
 
===Implantation du bâtiment===
L'inventaire des contraintes extérieures au batiment et des divers espaces intérieurs à la maison va permettre l'implantation de cette dernière sur son terrain.
Exemples :
*Position des chambres par rapport au lever du soleil, aux sources de bruits externes (rue, industrie, vent...) ou interne (lingerie, télévision, salle-à-manger...), à l'accés de la salle de bain...
*Orientation du pan de toit par rapport au soleil, des fenêtres du salon par rapport à la vue extérieure,
*Position des salle-de bain, cuisine, WC par rapport aux évacuations (assainissement, égouts).
*Porte d'entrée et de garage au plus près du chemin d'accès.
*Façade à présenter vers le visiteur
*Position du batiment par rapport aux limites de propriété, compte tenu du chemin d'accès et de l'aménagement futur du terrain (jardin potager, future piscine, terrain de jeu...), du réglement de lotissement ou des règles locales d'urbanisme, des servitudes, des tranchées à effectuer, de l'accés du camion de vidange (cas d'une fosse toutes eaux) ...
*La position et la taille des ouvertures est aussi déterminée par les rayons du soleil, la vue extérieure, le dessin des façades.
*Une véranda est non seulement un lieu de vie à mi-chemin entre l'extérieur et l'intérieur, c'est aussi un espace tampon qui isole du froid, du vent, de la pluie... et permet de ranger chaussures, parapluie, bûches pour la cheminée, plantes fragiles pendant l'hiver...
*Les dénivellations déterminent la hauteur du batiment et surtout son point le plus bas, compte tenu des écoulements d'eau de ruissellement et de drainage et des évacuations d'eau usées.<br />
La conception d'une maison réclame beaucoup de temps, d'essais ratés, de nuit-qui-porte-conseil, d'idées géniales et de papier de brouillon. Il ne faut pas hésiter à reprendre tout à zéro et à remettre l'ouvrage sur le métier autant de fois qu'il sera nécessaire. L'observation et la visite d'autres maisons est très enrichissant.
 
===Choix techniques particuliers===
La construction projetée sera déterminée aussi en fonction de l'architecture locale :
*forme générale, nombre d'étages (maison de plain-pied),
*pente du toit, type de couverture (tuile, shingle...)
*matériaux utilisés (colombages, bardage, sous-bassements en pierre...)
*position des conduits de fumée, forme des lucarnes
*style des fermetures (volets, fenêtres...)
*entrée de la lumière du jour en fonction des heures et de l'occupation des locaux.
ou des évolutions futures :
*installation de capteurs solaires, piscine, aspiration centralisée, vide-ordure...
*extension du bâtiment (nouvelle aile, garage, terrasse, véranda...)
*combles aménageables, sauna,
*vide sanitaire, ou sous-sol (petites ouvertures, cours anglaises...), cave à vin...
 
La question à se poser à chaque étape est : "et si un jour on voulait faire...". Penser aussi à l'évolution des goûts, la mode actuelle paraîtra peut-être ringarde dans une paire de décennies.
 
===Réalisation des plans===
 
De l'esquisse on passe à un dessin d'ensemble de chaque niveau (sous-sol...) et de chaque façade. Inutile de trop fignoler le graphisme, il va falloir faire des dizaines de retouches avant d'avoir traité tous les problèmes posés. Il existe des applications plus ou bien faites de dessin d'architecture sur PC, on les gardera pour le dessin final car rien ne vaut le papier calque (pour pouvoir superposer les différents niveaux), le crayon et la gomme. L'échelle 1cm pour 1 mètre (1/100) convient bien pour l'avant-projet (format A4=21x30 cm), on passera à 2cm pour un mètre (échelle (1/50) avec les dessins plus détaillés (format A3=30x42 cm si nécessaire).<br />
L'inventaire des besoins établis précédemment sera complété au fur et à mesure que l'on rentrera dans le détail.<br />
A la liste des besoins on ajoute celle des contraintes comme par exemple :
* largeur des portes et volume des escaliers à déterminer en fonction des dimensions des meubles à faire rentrer (baignoire, congélateur...), passage de fauteuil roulant...
* dimensions de la salle à manger tenant compte de la circulation autour de la table
* disposition du salon en fonction de la position de la cheminée à feu ouvert
* superposition des toilettes à chaque étage pour faciliter les évacuations
* position des conduits de fumée en fonction des règles de sécurité (écart de feu, trappes de ramonage, charpente...) et de la position des cloisons dans les étages supérieurs
* endroit de stockage extérieur des bouteilles de propane par rapport aux appareils qui doivent y être raccordés.
Dés cette étape il peut être très rentable de consulter un architecte diplômé pour recueillir son avis. Certaines administration (DDE, mairie des grandes villes...) emploient des architectes chargés de répondre aux questions du public. A défaut il vaut mieux payer, avant les travaux, les services (à négocier) d'un architecte privé que le coût d'une erreur grave.<br />
Lorsque le plan d'ensemble de chaque niveau est stabilisé on peut alors passer au dessin des plans de détails à l'échelle 1/50 par corps de métier:
*Terrassement : plan de piquetage, chemin d'accès, position des terres, tranchées d'évacuation
*Maçonnerie : fondations, murs du sous-sol, dalles, plan des façades
*Charpente, planchers sur solive...
*Cloisons de doublage et de distribution, mobilier...
*Evacuations des eaux usées, passage des canalisations principales (PVC, cuivre, gaz...), cuves de stockage, assainissement...
*Canalisations et circuits électriques, gaines techniques...
Ces plans serviront aussi à déterminer l'approvisionnement des matériaux, au calcul de devis plus précis, à la réalisation et à la maintenance future. Ils seront corrigés au cours de la réalisation.
 
===Le permis de construire===
 
Si la surface hors œuvre nette (SHON) ne dépasse pas une certaine valeur (170m² correspondant à un pavillon moyen, à confirmer par la DDE), le recours à un architecte n'est pas obligatoire pour la réalisation des plans d'une autoconstruction. Au delà de cette surface, rien n'empêche le maitre d'ouvrage (propriétaire de la future construction) qui est à la fois le maître d'œuvre (responsable de la réalisation) de faire l'étude de l'avant projet et de le soumettre à un architecte concilliant qui reprendra ces plans, les redessinera éventuellement et y aposera sa signature. Le coût de la prestation dépend du travail à réaliser. Pour avoir un ordre de grandeur on peut soit consulter plusieurs cabinets, soit interroger l'Ordre des Architectes.<br />
La constitution du dossier de demande de permis de construire ne demande pas de compétences particulières et les démarches sont très instructives. Les services compétents de la Direction Départementale de l'Equipement (DDE, en France) seront d'une aide précieuse, on peut les consulter à toutes les étapes du projet. Le délai de retour du permis de construire peut dépasser 3 mois dans certains cas particuliers (zone protégée, proximité d'un monument historique...). Aprés réception de l'autorisation, il faut procéder à l'affichage des principales informations figurant sur le permis de construire. <br />
Textes de référence :
* loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l'architecture
* articles L 421-2 et R 421-1 du code de l'urbanisme
 
===Devis, négociations, achats===
 
Bien qu'on n'ait pas l'intention de faire appel à eux, il est très instructif de faire établir, à partir des plans détaillés, des devis par différents artisans pour chacun des corps de métier . Les solutions proposées et la discussion avec les hommes de l'art est aussi un bon moyen de formation. Il n'est pas rare que les avis divergent car il n'y a pas toujours de solution idéale à un problème et il peut y en avoir plusieurs équivalentes. Les montants estimatifs seront conservés pour calculer l'économie réalisée en faisant par soi-même.<br />
Les quantités nettes calculées (masse de ciment, volume de bois de charpente, longueurs de tubes de cuivre sanitaire...) seront majorées de 10 ou 20% pour tenir compte des pertes et des chutes, en particulier pour le bois de charpente, le sable. Comme les livraisons seront généralement fractionnées, on pourra rectifier le tir lors des commandes suivantes. Par contre le béton prêt à l'emploi sera calculé au plus juste car il ne se stocke pas (voir § fondations).<br />
Les prix des matériaux varient dans de grandes proportions en fonction de la quantité et du chiffre d'affaire. Certaines négociants proposent des "prix artisans" qui n'ont pas vraiment de sens, seul le montant à payer importe. Les qualité du service, délai de livraison, condition de transport et de déchargement, délai de paiement, possibilité d'échange et de reprises... entrent en ligne de compte dans le choix du fournisseur. Il est généralement possible de négocier des remises par type de produit et d'ouvrir un compte chez un ou deux marchands de matériaux ; se munir des quantités estimées et du jeu de plans de détail. Comparer les produits d'un négociant à l'autre, il peut y avoir des différences énormes de qualité pour deux matériaux apparemment identiques. Tenir compte de la durée de conservation (ciments, peinture...) et du coût de stockage (place, abri, bâche, argent immobilisé...) avant de déterminer le volume à acheter.
 
Temps moyens d'exécution voir : [http://www.batitel.com batitel.com] entre autres.
 
===Les plans de détail===
Lorsque le plan d'ensemble de chaque niveau est stabilisé on peut alors passer au dessin des plans de détails à l'échelle 2/100 par corps de métier:
*Terrassement : plan de piquetage, chemin d'accès, position des terres, tranchées d'évacuation
*Maçonnerie : fondations, murs du sous-sol, dalles, plan des façades
*Charpente, planchers sur solive...
*Cloisons de doublage et de distribution, mobilier...
*Evacuations des eaux usées, passage des canalisations principales (PVC, cuivre, gaz...), cuves de stockage, assainissement...
*Canalisations et circuits électriques, gaines techniques...
Ces plans serviront aussi à déterminer l'approvisionnement des matériaux, au calcul de devis plus précis, à la réalisation et à la maintenance future. Ils seront corrigés au cours de la réalisation et seront conserver éternellement dans le dossier de la construction avec les photos prises en cours de la réalisation.
 
==Terrassement==
Les travaux de terrassements sont extrêmement variables d'un chantier à l'autre, selon la configuration du terrain, le volume enterré de la construction, la nature du terrain (roche, sables...). Un sol compact limite l'effondrement des parois qui se produira immanquablement dans un terrain formé d'alluvions. Les plus grandes difficultés surgissent quand on rencontre un sol non homogène, formé d'un banc de roche adjacent à un terrain plus meuble. L'assise de la construction nécessite des fondations renforcées.<br />
 
===Organisation du chantier===
La terre végétale est précieuse, elle doit être décapée et mise soigneusement de côté; On l'utilisera pour le regarnissage, en fin de chantier, elle sera stockée à part, en un tas ne gênant pas la circulation.
Le volume des terres stériles à évacuer est la différence entre le volume enterré du bâtiment et le volume du remblais nécessaire pour la mise en forme définitive du terrain. Si la quantité de terre à évacuer dépasse quelques dizaines de mètres-cube, le coût d'évacuation peut-être élevé et il faudra rechercher un lieu de dépôt. Le coût du transport peut être supporté par celui qui recevra les remblais dans la mesure ou ce dernier est demandeur.<br />
La meilleure date pour effectuer les travaux de terrassement est la saison froide quand le sol est gelé (pour les régions du nord), ailleurs il vaut choisir la période la plus sèche et éviter de travailler sur un terrain détremper. Réserver longtemps à l'avance la capacité du terrassier et discuter avec lui de l'organisation du chantier, en allant directement sur le terrain.<br />
La voie d'accès au chantier devra être aménagée dés le début des travaux. Prévoir les zones de circulation et de stockage des matériaux, la zone de manœuvre des camions... Tenir compte des futures tranchées à creuser pour l'eau, l'electricité...
 
===Piquetage===
Commencer par repérer avec certitude les bornes et limites de terrain. Pour celà on aura grand intérêt à consulter les propriétaires voisins, à mesurer au décamètre toutes les dimensions pour vérifier la conformité du plan à la réalité. En cas de litige le recours à un géomètre est quasi indispensable. Inutile de commencer les travaux avant que tout doute ait disparu. Le piquetage doit être effectué en accord avec le terrassier qui donnera les consignes et la méthode à laquelle il est habituée et fournira éventuellement le matériel. Un point de référence pour le nivellement sera choisi en tenant compte du niveau naturel du sol, des écoulements, de la visibilité par rapport au chantier... Cette référence sera située en un endroit non concerné par les travaux et pouvant être retrouvé rapidement avec certitude (le marquer sur le plan). Profiter de la présence du terrassier (ou du géomètre) avec sa lunette de nivellement pour relever les niveaux de plusieurs points régulièrement répartis (bornes...)<BR>
Pour mieux se rendre compte de l'effet final lié à l'implantation, on peut tracer au sol le pourtour et la disposition des principales ouvertures en utilisant du plâtre en poudre.
 
===Le terrassier===
 
Cet artisan interviendra à plusieurs moments de la construction :
* Fouilles principales, nivellement, réalisation du chemin d'accès...
* Rigoles de fondations
* Tranchées pour les raccordements, évacuations...
* Assainissement, pose de la fosse toutes eaux, filtre...
* Drainage, remblaiement (mouvements de terre), regarnissage en terre végétale
Le terrassier est un sculpteur de terrain. De la qualité de ses premières interventions dépendront les conditions de travail de l'autoconstructeur pendant des mois lors de la réalisation de la maçonnerie, charpente... Le modelé du terrain, l'harmonie des volumes remblayés seront directement liés à ses qualités artistiques. Lorsque le terrassier a fini son travail, la future pelouse doit ressembler à un jardin, pas à un champ labouré. Autre détail : dans le cas d'un sous-sol, les tolérances sur la planéité et l'horizontalité du sol devront être inférieures à 10 cm<BR>
Les qualités d'un bon terrassier qui intéressent l'autoconstructeur sont :
* respect des engagements (dates, prix, contenu de la prestation...)
* connaissance du sous-sol et habitude de ce genre de travaux
* souci du travail propre et bien fait
* disponibilité et souplesse pour de petites interventions épisodiques
* bon rapport qualité-prix
Le terrassier le moins cher ne sera peut-être pas le plus méticuleux. Avant d'en choisir un, il est indispensable de voir par soi-même sa façon de travailler. Ce métier étant sensible au temps, il est en partie saisonnier On aura intérêt à convenir au plus tôt de la période de réalisation des fouilles. Selon le type de terrassement, les engins utilisés pourront être différents : si un tracto-pelle est indispensable pour creuser des rigoles ou tranchées, un bull sera sans doute plus rentable si le volume du trou dépasse une centaine de mètres-cube. Si une partie des terres doit être évacuée, ou si du remblai doit être rapporté par la suite, il sera plus efficace que le terrassier possède lui-même un camion.
 
===Évacuation des eaux===
 
Dés le début des travaux il est nécessaire d'évacuer toutes les eaux (sources mises au jour, ruissellement de la pluie... Il peut être judicieux de réaliser sans attendre le raccordement à l'égout, au fossé ou du moins à un point plus bas du terrain. Les propriétaires des terrains voisins situés en contrebas ne peuvent s'opposer à l'évacuation des eaux de pluie et de drainages, par contre ils peuvent réclamer une participation aux frais engendrés par des travaux d'évacuation.<BR>
Le choix de la canalisation principale d'évacuation doit être fait en tenant compte :
* de la pente (au moins 5%)
* du débit maximum d'eau à évacuer (au présent et dans le futur) avec un coefficient de sécurité confortable. Un diamètre de 200mm est un ordre de grandeur pour une maison (pluie, drainage...)
* des déformations possibles du terrain qui pourraient provoquer la formation de points bas
Deux types de matériaux sont concurrents : le béton et le PVC. Par rapport au premier le PVC est plus léger, en grandes longueurs, plus cher, plus facile à mettre en œuvre, moins résistant à l'écrasement. En cas de tube en béton, bien cimenter les raccords pour éviter les intrusions de racines des arbres proches. La [[Pose d'une canalisation d'égout|pose d'une canalisation]] n'est pas problèmatique mais doit être réalisée avec soin et un minimum de règles.<BR>
Des regards seront placés de façon à permettre la visite et le nettoyage ; leur diamètre est fonction de leur profondeur. Les sorties doivent être grillagées pour interdire l'introduction d'objet (ballons d'enfants...) ou d'animaux (rats...). La profondeur de la canalisation est importante : trop faible il y a risque de gel et d'écrasement par les véhicules.<BR>
Avant rebouchage, relever soigneusement la position et la profondeur des canalisations par rapport à des repères permanents (angle de mur, bornes...). Conserver en lieu sûr le document.
 
===Voies et chemins===
Une construction isolée au milieu d'un terrain peut comporter :
* un chemin d'accès au garage ou à la place de stationnement
* une allée piètonne pour se rendre à la porte d'entrée
* des allées permettant de se rendre en divers endroits du terrain (jardin, abri, piscine...) ou faisant le tour de la maison
Au début de la construction, et tant que le remblaiement n'a pas été effectué, on se contentera de faire réaliser un chemin d'accès résistant au passage des véhicules les plus lourds. <BR>
La réalisation de ce chemin consiste en :
* décaissement (enlèvement de la terre végétale) sur une profondeur allant en général de 20 à 30cm
* mise en place d'un géotextile pour éviter le mélange de la terre et de la première couche de concassé
* épandage d'une couche de roche concassée (tout-venant 0-50) sur une épaisseur de 20cm environ. Cette première couche constituera l'ébauche du chemin définitif. Elle sera damée par les véhicules et sera stabilisée lorsque la maison sera terminée, prête à recevoir le revêtement final (pavé, macadam...). La pente du chemin ne devrait pas excéder 10%. Si le chemin est long, une place de retournement doit être aménagée à proximité de la sortie du garage.<BR>
Les murs de souténements seront si possible réalisés en même temps que les murs du sous-sol. Il devront être surdimensionnés pour résister à la pression de la terre, en particulier par temps de gel.
Il existe des pavés ajourés qui permettent de réaliser des places de parking stables et verdoyantes. C'est une bonne solution pour conserver la surface de terrain absorbante pour la pluie.
 
===Raccordements===
Contrairement aux [[Maison autonome|maisons autonomes]], chaque pavillon doit être relié aux réseaux publics comme par exemple :
* distribution d'eau
* réseau électrique
* téléphone
* gaz
* égouts
* câble TV
En général la responsabilité du distributeur ( syndicat des eaux, EDF...) s'arrête en limite de propriété. Le compteur électrique est placé en limite tandis que le compteur d'eau, sensible au gel est généralement abrité dans la construction.<BR>
Le raccordement aux réseaux téléphonique et électrique peut s'effectuer par un câble aérien (solution la moins chère et la moins esthétique) ou par un câble souterrain plus discret et moins gênant. Les câbles enterrés sont passés dans des gaines spéciales très résistantes. Leur diamètre intérieur est largement surdimensionné. Un ''tire-fil'' est passé dans la gaine au moment de sa fabrication.<BR>
La profondeur d'enfouissement des canalisations est réglementée et dépend de la nature du fluide transporté et de l'endroit. Pour mieux repérer une canalisation lors des fouilles futures, un filet avertisseur en matière plastique de couleur est déroulé au dessus de la canalisation. Même si les branchements ne sont pas effectués tout de suite, les gaines seront enfouies au plus tôt. Des branchements provisoires d'électricité et d'eau dits "de chantier" peuvent être demandés. Un abonnement électrique de chantier est assez onéreux et comme la consommation est très faible pendant la réalisation du gros-œuvre, l'électricité pourra être produite au début par un petit groupe électrogène ou fournie par un voisin complaisant.
 
===Remblaiement===
 
foisonnement, stabilisation, regarnissage, drainage, tranchées, regards, terrasses, piscine, pentes, réglementation sol naturel
 
==Maçonnerie==
 
===Fondations===
Les fondations sont un élément essentiel de la construction. Elles constituent une base rigide qui supporte la masse de la maison toute entière (des centaines de tonnes) et répartit cette charge sur le sol de façon à ce qu'aucun mouvement du bâtiment ne soit décelable. Elles sont constituées d'une ensemble de poutres (encore appelées ''semelles'') en béton armé solidement reliées entre elles. La surface des fondations est calculée pour que la pression (en daN/cm² ou plus communément en kg/m²) soit très inférieure à la résistance du sol et ce en toutes circonstances (fortes pluie, sécheresse, gel...). Cette surface est proportionnelle à la largeur de la poutre et doit être déterminée à chaque endroit en fonction de la charge locale à supporter (conduit de fumée, escalier, poteau...) et des variations de résistance du sol à la pression. Les semelles sont coulées dans des rigoles de section pratiquement carrée creusées par le godet d'un tracto-pelle. Le fond des rigoles doit être propre au moment de la coulée et la surface des semelles sera nivellée de façon à faciliter la pose des murs.<br />
L'opération de coulage est relativement rapide si l'on fait appel à un fournisseur de béton tout prêt. Comme il est difficile de calculer au plus juste, on aura intérêt à prévoir un ouvrage coffré et prêt à être coulé au cas où il y aurait un surplus avec les fondations. A contrario on peut commander un peu moins que le volume estimé et compléter avec du béton fabriqué "à la main". Prévoir dans ce cas sable, gravier, ciment et eau ainsi qu'une petite bétonnière. Cette façon de faire peut être appliquée pour le coulage des dalles.<BR>
 
===Sous-sol ou vide sanitaire===
La différence entre sous-sol et vide sanitaire n'est pas seulement une question de hauteur : accès, nivellement du sol, éclairage, drainage... sont nécessaires dans le cas d'un sous-sol. Ce dernier nécessite une hauteur entre sol et plafond d'au moins 2 mètres sous les linteaux. Il est rare qu'il soit entièrement enterré.<br />
Il n'est pas rare qu'un sous-sol soit aménagé par la suite pour être habitable. Prévoir les écoulements pour installer par la suite des toilettes ou une salle de bain n'est pas une précaution inutile. Les ouvertures seront prévues en conséquence (larmiers ou fenêtre, portes...)<br />
Un sous-sol bien drainé ne doit pas être humide. Toutefois dans une pièce chauffée d'un sous-sol et non isolée peut se produire de la condensation qui pourrait laisser croire à des infiltrations.
 
===Drainage et évacuation des eaux de pluie===
Le drainage des fondation consiste à enterrer un tuyau perforé (drain) entouré d'une masse de gravier qui captera les eaux de source ou de pluie qui sans lui pénétreraient dans le sous-sol. Les drains doivent avoir une pente facilitant l'écoulement et se trouver 20 à 30 centimètres en dessous du point le plus bas à assécher. Leur diamètre doit être suffisant pour écouler le débit maximum des sources. Des drains industriels rigides en PVC d'un diamètre de 10cm conviennent dans le cas général. Ils seront raccordés à l'aide de petits regards indépendant du circuit d'évacuation des eaux de pluie. Les eaux de drainage et pluviale sont rassemblées en un point plus bas que la sortie du drainage.<BR>
La partie enterrée des murs doit être étanchéifiées par un enduit spécial, une peinture caoutchoutée ou mieux par un film plastique épais comportant des bossages maintenant un écart avec le mur.<BR>
Un mur de souténement doit être drainé pour éliminer toute accumulation d'eau risquant de geler en poussant le mur ou de raviner le remblai.
 
===Les murs, portes et fenêtres===
Comme le béton banché est hors de portée de l'amateur, les murs seront montés en parpaings. Pour le sous sol ou les murs de souténement on utilisera une épaisseur de 25cm ou des parpaings spéciaux dits "de coffrage" qui peuvent être remplis de béton. Les étages seront montés en parpaings de 20cm. L'utilisation de briques (isolantes ou non) pour les murs de l'habitation est possible mais plus délicate, en particulier pour la réalisation des enduits. Le béton cellulaire est un produit séduisant par sa légèreté et son facteur d'isolation mais son prix de revient est plus élevé. En outre il n'est pas évident de réaliser un enduit résistant aux intempéries et au gel sur un mur exposé.<BR>
L'outillage le plus important est l'échaffaudage. Pour une hauteur d'étage (inférieure à 3m) on peut se débrouiller avec des piles de parpaings et de bon madriers. Pour terminer les pignons il faudra sans doute s'en procurer un. Compte tenu du poids des parpaings, un matériel sérieux est indispensable.<BR>
La dalle repose sur les murs. Pour qu'elle soit bien horizontale, il est nécessaire d'araser le dessus des murs en coulant sur toute leur longueur un couche de mortier de quelques centimètres d'épaisseur, nivellée au niveau à eau ou mieux, à l'aide d'un laser balayant de bonne qualité.
linteaux, chaînage, appuis, seuils, briques pleines,
 
===Dalle en béton armé===
étude, chevêtre, chainage, tour de dalle, béton, treillis, ciment, arrosage, étais, réservations, fissurage, fluidifiant, gel, pluie
 
===Conduits de fumée===
Un conduit de fumée peut être utilisé pour :
* cheminée d'agrément (feu ouvert ou insert)
* chaudière ou poële (bois, charbon, fioul...)
* cuisinière ou fourneau
* barbecue extérieur
* four à pain ou à pizza
La section du conduit et la hauteur d'un conduit dépend de son type d'utilisation. Le débit nécessaire à une cheminée à feu ouvert est beaucoup plus grand que celui requis pour un simple poële. Il faut un conduit par type d'utilisation et par niveau. Installer un conduit inutile est bien moins coûteux que d'en ajouter un après la fin des travaux.<BR>
En général le conduit de fumée est appuyé contre un mur de refend ou un mur pignon et débouche sur le toit à proximité du faîte. Pour que le tirage soit bon, certaines règles sont à respecter : la souche (partie dépassant du toit) doit dominer le faîte d'au moins 40cm et se trouver plutôt sur le pan de toit non exposé au vent dominant, dans la zone de dépression. En isolant le conduit avec de la laine de roche jusque sous le toit on diminue le risque de bistrage (condensation sur les parois internes du conduit) et le démarrage est plus rapide car le conduit se réchauffe plus vite.<BR>
Que le conduit soit en béton ou en terre cuite, la souche devra être étanche aux infiltrations de l'eau de pluie. Un habillage en zinguerie ou en briques de parement rendues hydrofuges après la pose convient dans la plupart des cas. La souche est couronnée par une plaque, une poterie (''mitre'' ou ''mitron'') ou une construction en briques (variable selon les régions) qui réduisent les effets de la pluie. Un accélérateur de tirage peut faciliter le fonctionnement de la cheminée dans les cas de grand vent.<BR>
Le conduit est monté en plusieurs étapes et suit la réalisation de la maçonnerie. Dans les combles, il est monté en parallèle avec la charpente. La surface interne du conduit ne doit pas se trouver à moins de 20cm d'une poutre, solive ou matériau inflammable, cette règle (l'écart de feu) impose parfois de dévoyer un conduit pour le faire contourner une panne. Si un chevron ou une solive se trouve placé tel qu'il devrait traverser le conduit, il est nécessaire de réaliser un chevêtre. <BR>
La conception du conduit doit tenir compte des conditions de ramonage (trappe, accès à la souche...) et sa réalisation doit respecter certaines règles qu'il serait trop long de détailler ici (sens des boisseau, haubannage des souches trop hautes...). Si nécessaire la section d'un conduit peut être réduite et celui-ci rendu étanche par un ''tubage''. Il existe aussi des solutions légères et moins traditionnelles pour réaliser un conduit de fumée dans des conditions particulières.
 
===Escaliers en béton===
hauteur et profondeur des marches, noyau, balancé, garde au plafond, coffrage, ferraillage, habillage (épaisseur)
 
==Charpente==
Pour l'autoconstructeur, la charpente peut représenter un travail délicat si le toit ne se limite pas à un deux pans sans ferme. En fait il est parfaitement possible de venir à bout de la plupart des types de toiture en mettant en œuvre une méthodologie appropriée.
===Etude===
Après une esquisse au 1/20 qui permettra de dégrossir le travail, une charpente se dessine avec une échelle permettant de mesurer directement les dimensions des pièces la composant. L'échelle 1/10 est la plus pratique.<BR>
De nombreuses contraites sont à prendre en compte :
* plan de la maison (forme, dimension,
* Résistance mécanique au vent, à la neige, au poids de la couverture
* Pente dépendant des traditions locales, du style de la maison, du type de couverture choisie
* Combles aménageables ou non
* Présence d'ouvertures dans le toit (lucarnes, fenêtres, cheminées...)
* Epaisseur et type d'isolation
 
===Maquette===
Pour se rendre compte de l'aspect futur de la construction dans son ensemble, ce que ne permet guère la lecture des plans et façades, il est bon de réaliser une maquette en carton.<BR>
Pour la charpente, à moins d'être du métier ou d'avoir affaire à un toit à deux pans ne comportant que pannes et chevrons, on aura intérêt à réaliser une maquette à l'échelle 1/50 en bois ou à défaut en carton fort. On pourra ainsi contrôler que les plans ne comportent pas d'erreurs grossières et mettre au point la méthode de montage.
 
===Tracé===
aire de traçage, outillage, plan, stockage, déformations, repérage des pièces
 
===Découpe===
aire de découpe, outillage, réalisation assemblage, rabotage, séchage bois, façade ouest
 
===Traitement===
en scierie, ABC, en place, après découpe, imprégnation, badigeon
 
===Montage===
 
===Plancher sur solives===
lambourde, pont thermique, bruit, isolation, dimensionnement, matériaux, charge ponctuelle, cloisons, souplesse
 
===Escaliers en bois===
échelle de meunier, matériau, quart tournant, palier, protections, revêtement, hauteur et largeur des marches, niveaux, entretien, escamatic, bruit, cage d'escalier
 
==Couverture==
 
===différents types de couverture===
Tuile, bacs de toiture, toiture terrasse, shingles, pente, arêtiers, noues, ventilation, tuiles transparentes, sorties d'antennes, faîtière, accrochage, rives, tuiles solaires PV, crochets à neige, escalier pour ramonage, mélange des couleurs, fragilité et viellissement, terre cuite ou béton
 
===lattage et sous-toiture===
écartement des lattes, section, gouttière, clouage, qualité du bois, contre-lattes, traitement du bois
 
sous-toiture : matériau, rôle, respiration du toit, évacuation des infiltrations, principe de la pose, les noues, ventilation, tenue aux UV
 
===zinguerie===
 
===Pose des tuiles===
 
 
==Mise hors d'eau==
 
===portes et fenêtre===
 
===volets===
 
==Isolation thermique==
La lutte contre le gaspillage d'énergie passe par l'isolation thermique des bâtiments chauffé, elle fait l'objet d'une réglementation précise datant de plus d'une trentaine d'années. c'est aussi un moyen efficace de réduire les dépenses de chauffage et de climatisation (elle fonctionne aussi en été !) tout en améliorant le confort.<BR>
On peut considérer une maison comme un récipient perçé de différentes sorte de trous :
* portes et fenêtres
* ventilation
* combles plafonds
* murs extérieurs
On a intérêt à colmater simultanément et de façon équilibrée chaque sorte de trou. Toutefois une surisolation peut ne pas s'avérer rentable.
===Isolation des murs===
Intérieure, extérieure,
 
===ponts thermiques===
harpage des murs de refend, plancher, tours de dalle, isolation au plafond, isolation extérieures,
 
===Isolation sous les toits===
 
===Isolation des portes et fenêtres===
 
===Isolation des planchers===
Par plancher on entend le sol sur lequel on circule: dalle en béton, ou plancher sur solive. Le plafond d'un niveau correspondant évidemment au plancher de l'étage supérieur.<BR>
L'isolation des planchers combat deux causes de déperditions thermique :
* pertes par rapport à l'étage inférieur non chauffé (sous-sol, vide sanitaire, terre-plain...)
* pertes par pont thermique (voir cette section)
Du fait que l'air chaud a tendance à s'accumuler au plafond et que la différence de température entre sous-sol et volume habitable est moins importante en hiver qu'entre extérieur et volume habitable, l'épaisseur de l'isolation nécessaire est plus faible (de l'ordre de 6 cm en plancher par rapport à 10 à 20cm dans les combles).<BR>
Pour isoler un plancher on peut :
* soit isoler la sous-face de celui-ci en fixant des panneaux isolant au plafond du niveau supérieur ou en utilisant une dalle avec hourdis isolants
* soit réaliser une chappe isolante (béton avec granulats isolants), une dalle flottante sur polystyrène expansé (cas de la dalle chauffante), un plancher sur lambourdes séparées par de la laine de verre...
 
==Gaines et canalisations==
 
===Gaine technique===
La gaine technique est une sorte de réduit de faible dimension permettant le passage de canalisations variées (en respectant les normes de proximité) :
* chauffage
* gaines de ventilation mécanique
* gaines électriques
* câbles d'antenne
* écoulement des eaux usées
* tuyauteries d'eau sanitaire
* tuyau de l'aspiration centralisée
Elle est située généralement au centre de la maison pour faciliter la distribution et relie le sous-sol aux combles. Fermée comme un placard, elle doit permettre un accés pour une visite facile. Si nécessaire on peut prévoir plusieurs gaines techniques (le sec : ventilation, électricité...) et l'humide (eau, évacuation...)
 
===Ecoulement sanitaire===
 
===Canalisations électriques===
 
===Distribution de l'eau===
 
===Canalisation de gaz===
 
===Ventilation mécanique===
 
===Téléphone, télévision===
 
 
==Cloisons==
 
===Doublage des murs extérieurs===
 
===Cloisons de distribution===
 
===Différents types de cloison===
 
===Isolation phonique===
 
===Portes intérieures===
 
 
==Réalisation des sols==
 
===Rôles du sol===
 
===Différents types de revêments de sol===
 
 
==Assainissement==
 
===Législation===
 
===Tout-à-l'égout===
 
===Système de traitement individuel===
 
 
==Installation sanitaire==
 
===Les eaux vannes===
 
===Les eaux usées===
 
===Alimentation en eau froide===
 
===Eau chaude sanitaire===
 
===La robinetterie===
 
 
==Chauffage==
 
===Différents types de chauffage===
Le choix d'un type de chauffage sort sur cadre de cet article. Du point de vue de l'autoconstruction, le travail à réaliser, les gains, la difficulté... sont très différents.
Voici quelques axes de réflexion par type d'énergie:
* Electrique par convecteurs - pas de difficulté particulière, énonomie importante
* Electrique par câble chauffant dans la dalle - spécifications particulières pour la pose du câble, dalle flottante épaisse, abonnement heures creuses
* Chaudière électrique et circulation d'eau - chaudière peu encombrante, pas de contrainte particulière pour l'installation
* Pompe à chaleur sur source d'eau ou réseau de captage de chaleur dans le sol ("géothermie") - travaux particuliers de terrassement
* Chaudière au gaz raccordée au réseau - spécifications particulières pour l'alimentation et le raccordement, évacuation des gaz brûlés par sortie directe ou dans un conduit de fumée
* Chaudière au fioul ou gaz liquéfié - idem chaudière au gaz ci-dessus mais contraintes particulières pour le stockage (sécurité, risques de pollution) et le remplissage des cuves (accès camion)
* Chaudière au bois (en bûches ou déchiqueté) - spécifications particulières pour le stockage et la chaufferie, accès camion pour livraison
* Solaire thermique couplé à un moyen de chauffage de base - orientation et pente du toit, proximité de la chaufferie de base et des capteurs
 
Sur le plan de la technique de chauffage les difficultés, le gain, le matériel nécessaire... sont divers :
* Convecteurs ou radiateurs électriques : voir plus haut.
* Circulation d'eau dans des convecteurs : chalumeau oxy-acéthylènique, cintreuse, savoir-faire nécessaire
* Circulation d'eau dans la dalle : pompe pour mise en pression des circuits au moment de couler la dalle. Le distributeur est en général placé au centre de l'étage, dans un placard. Peut-être le type de chauffage le plus facile pour l'amateur (distribution par tuyaux en polyéthylène sans soudure). Convient pour les PSD (plancher solaire direct).
* Air conditionné : passage et dimensionnement des gaines devant être prévu dés l'étude architecturale. Permet la climatisation.
 
===Régulation du chauffage===
 
===Stockage et distribution===
 
===La chaudière===
Entretien
 
===Poêles et cheminées===
 
Ces moyens de chauffage combinent à la fois l'utile et l'agréable. En cas de panne prolongée d'électricité, un poêle permet de maintenir une température minimum. Le rendement d'un poêle est nettement supérieur à la meilleure des cheminées à feu ouvert mais l'effet esthétique n'est pas le même, un âtre peut être une œuvre d'art. Intermédiaire entre le poêle et la cheminée se trouve l'insert, qui prend place dans l'âtre en réduisant fortement l'appel d'air. Il améliore également les conditions de sécurité en réduisant les risques d'incendie ou d'accident. Par la quantité d'air nécessaire à son tirage, une cheminée à feu ouvert nécessite une entrée d'air particulière, en général prise sur l'extérieur, dans le sous-sol ou vide sanitaire. Elle évite aussi les inversions de tirage dues à la VMC (ventilation mécanique) qui crée une dépression dans la maison
 
==Ventilation==
La ventilation des locaux est non seulement souhaitable mais réglementée. Avec l'isolation thermique des bâtiments, la lutte contre les entrées d'air indérirables a rendu obligatoire un système de ventilation contrôlée
===Naturelle ou mécanique===
 
===Du simple flux au double flux avec échangeur===
En général, un système de ventilation à simple flux se limite à l'extraction de l'air vicié dans les pièces les plus polluées (toilettes, cuisine, salle de bain). Mise à part les toilettes, ces pièces sont aussi celles où l'air est le plus chaud (four, cuisinière...). Il peut être intéressant de récupérer les calories de l'air extrait pour tempérer l'air neuf (prélevé à l'extérieur) insufflé dans les autres pièces (chambres, salon...). Pour celà un système de ventilation à double flux avec échangeur est nécessaire. Il n'est pas obligatoire ni souhaitable (à cause du bruit) d'insuffler dans chaque chambre. Une bouche d'aération par étage dans un couloir peut suffire à créer une circulation d'air.
 
==Installation électrique==
 
===Les besoins===
 
===Les tableaux===
 
===Circuits électriques===
 
===Appareillage===
 
===Recette de l'installation===
 
===Installation antivol===
 
 
==Mobilier fixe==
 
===Cuisine===
 
===Salle de bain===
 
===Placards et penderie===
 
===Bar===
 
 
==Finitions intérieures==
 
===Revêtements de mur===
Carrelage,
 
===Eclairage===
 
===Stores et rideaux===
 
 
==Finitions extérieures==
 
===Façades===
 
===Accès et allées===
 
===Clôtures et portail===
 
===Eclairage===
 
===Plantations===
Les arbres, le gazon, massifs de fleurs, verger, potager, évolution dans le temps, accessoires,
 
==Voir aussi==
*[[Haute qualité environnementale]]