« Photographie/Photométrie/Les bases de la photométrie » : différence entre les versions

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La mesure des grandeurs lumineuses nécessite d'une part que celles-ci soient clairement définies et d'autre part, que l'on ait fait le choix des unités adéquates.
Pour définir une unité, il faut faire appel à l'une des trois méthodes suivantes :
* Fabriquer un étalon : c'est ainsi que l'on a opéré aux débuts de la photométrie. Les premiers systèmes d'unités reposaient sur le rayonnement de bougies spéciales, puis de lampes normalisées brûlant dans des conditions bien précises des combustibles tels que l'acétate d'amyle (lampe Hefner), l'huile de colza ( lampe Carcel), le pentane (lampe Vernon-Harcourt) ou bien encore l'acétylène (lampes Violle, Féry, Foucher, ...). Plus tard, les lampes à incandescence ont pris le relais, elles servent encore souvent d'étalons secondaires en raison de leur commodité.
* Inventer une expérience parfaitement reproductible : après avoir abandonné les étalons normalisés, on a fondé pendant de longues années les unités photométriques sur le rayonnement du corps noir. L'appareillage approprié était, pour le moins, du genre encombrant et coûteux !
* Rattacher cette unité aux unités fondamentales de la physique, par application d'une relation mathématique traduisant une loi physique. C'est certainement la meilleure méthode, quand elle est possible. Longtemps, on y a renoncé en raison de la faible précision des mesures photométriques mais les progrès réalisés ces dernières années permettent maintenant de l'utiliser.