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'''Une grève c'est… une grève!'''
Toutes les contributions Englués dans leur triple contre-dépendance à 1'université, à la sociologie et "l'analyse interne" ? ces implications restant chez eux non critiquées – les dimensions substantielles du mouvement ne les effleurent pas. Ils qualifient donc celui-ci en termes d'activités formelles et en viennent ainsi à énoncer, parmi bien d'autres, quelques tautologies à faire s'esclaffer gréviste de quatorze ans.
Le lecteur apprend en effet, qu'on est bien en présence d'un mouvement, puisqu'on relève dans les journaux intimes d'étudiants de nombreux cas de "conversion individuelle"; car "la force d'un mouvement c'est de réussir à articuler toutes ces dynamiques et toutes ces forces individuelles" (ibid. p.46). Le tourniquet de la tautologie se poursuivant, on apprend alors qu'il y a bien là une identité de mouvement, car il comporte "les traits qui le spécifient, qui lui confèrent son identité. en tant qu'ils sont produits, configurés, mis en scène dans et par les activités pratiques des acteurs" et on précise immédiatement "qu'avec ce qu'on appelle une grève, ( ... ) on a affaire à un mouvement revendicatif et non à autre chose" (ibid. p. 13). Autrement dit, puisque nous observons qu'ils se réunissent en A.G., qu'ils prennent la parole en public, qu'ils distribuent des tracts, qu'il défilent en cortèges, qu'ils s'adressent aux médias, etc. et bien oui, on a toute raison d'identifier cela comme "un mouvement"!