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La '''socca''' est une [[Livre de cuisine|spécialité]] [[w:ligure|liguro-niçoise]], connue et consommée sous ce nom de [[w:Nice|Nice]] à la frontière italienne ([[w:Monaco|Monaco]], [[w:Menton (commune)|Menton]]) et sous le nom de ''Farinata'' à partir de [[w:Vintimille|Vintimille]] jusqu'à [[w:Gênes|Gênes]]. Il est à noter qu'en nissart (langue d'Oc) on écrit '''soca''' avec un seul "c" (le double "c" écrit en français venant de l'accent tonique qui a surpris les premiers francophones venus à Nice retranscrivant le mot, avec un exotisme graphique tendant à l'assimiler à l'italien).

Elle est faite à base de farine de [[w:pois chiche|pois chiche]]s. Elle se présente sous la forme d'une grande et fine galette cuite sur de grandes plaques rondes en cuivre étamé, dans un four à pizza. Une fois cuite, la galette a une couleur dorée (jaune orangé), et est même légèrement brûlée par endroits.

Cette spécialité est très localisée puisqu'elle ne se trouve qu'à Nice et dans les communes limitrophes jusqu'à [[w:Monaco|Monaco]].

Cette spécialité est venue d'[[w:Italie|Italie]] au {{XIXe siècle}} avec les immigrants [[w:Gênes|gênois]]. Le commerce de la socca commença avec ces charpentiers gênois, ramenés par l'armée [[w:Napoléon Bonaparte|napoléonienne]] pour travailler dans les chantiers navals et réparer l'arsenal toulonnais.

Elle était historiquement vendue par des marchands ambulants qui la cuisaient sur place, par exemple sur les marchés de la ville. Cette pratique perdure depuis des années au cœur du Cours Saleya avec la célèbre Thérésa, sympathique figure de la ville ou sur le cours Lafayette, où le marchand vous distribuera une part dans le traditionnel cône en papier. Les vendeurs sont facilement reconnaissables avec leurs petites roulottes qui sont devenues l'emblème des marchands. On vend aussi la socca dans les échoppes du [[w:Vieux-Nice|Vieux-Nice]], dans des restaurants ou des snack-bars spécialisés dans la cuisine niçoise dont le plus réputé se trouve rue Bonaparte, La Socca D'Or.

Il reste deux exemplaires de [[w:Four à cade|fours à bois]] en activité, celui de la place Hubac et de la rue Poncy.

* La Ligurie (de [[w:Vintimille|Vintimille]] à [[w:Gênes|Gênes]]) connaît une préparation analogue sous le nom de ''farinata'' ou ''farinata di ceci''.

* En [[w:Sicile|Sicile]] il y a une variante appelée '''''panelle'''''.

* À [[w:Oran|Oran]] ([[w:Algérie|Algérie]]), on connaît aussi une préparation analogue du nom de '''''calentica''''' mais à la saveur différente puisqu'on y met du [[w:cumin|cumin]] et parfois un œuf.

* A [http[w://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Estaque Ll'Estaque|l'Estaque]] ([http[w://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille |Marseille]]), on connaît aussi une préparation analogue du nom de '''''[[w:panisse|panisse]]'''''.

* Dans la région [[w:Toulon|toulonnaise]], cette spécialité se nomme '''la cade'''. La cade était vendue dans les rues populaires du quartier de Besagne par les femmes, qui disposaient d'un large plateau disposé sur la hanche, et qui haranguaient la foule en criant « ''caldo''! » (« chaud ! »).

Image:18032007566.jpg|Le [[w:four à cade|]]