« Philosophie/Thalès de Milet/Thalès dans la littérature » : différence entre les versions

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:La philosophie grecque commence par cette idée absurde que l'eau serait l'origine et le sein maternel de toute chose. (…) Thalès franchit d'un bond les théories physiques de son temps (…) en posant cet axiome philosophique dont l'origine est une intuition mystique: c'est ce principe que "tout est un". Fruit de l'imagination. La pensée philosophique indémontrable a une valeur: elle n'est ni un mythe ni une allégorie. En disant que ce n'est pas l'homme mais l'eau qui est le principe de toute chose, Thalès commence à croire à la nature...
:Ce qu'est le vers pour le poète, voilà ce qu'est pour le philosophe la pensée dialectique ; il s'en empare pour fixer la féerie dont il est le jouet, pour la pétrifier. Et de même que pour le poète dramatique le mot et le vers ne sont qu'un balbutiement en langue étrangère, par lequel il essaie de dire ce qu'il a vécu et qu'il ne peut traduire directement que par la mimique et la musique, l'expression de toute intuition philosophique profonde, par la dialectique et l'expression scientifique, est sans doute l'unique moyen de communiquer ce qui a été vu par le penseur, mais c'est un moyen misérable, ce n'est qu'une transposition métaphorique et absolument inadéquate, dans une autre sphère et dans une autre langue. Ainsi Thalès a vu l'unité de l'être ; et quand il a voulu la dire, il a parlé de l'eau !
 
 
[[Catégorie:Philosophe]]