« Tribologie/Guidage par roulement/Lubrification des roulements » : différence entre les versions
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La recherche constante de meilleures performances et l'apparition de nouvelles techniques permet d'obtenir une meilleure productivité des équipements, un meilleur rendement énergétique, etc. Bien que la lubrification ne constitue pas à proprement parler un composant mécanique, il convient d'agir comme si elle en était un et donc de la considérer avec autant d'attention et de soin que les autres, faute de quoi elle constituera un « maillon faible », source de défaillances, de faible productivité, de gaspillage d'énergie, etc. Les roulements font partie, au même titre que les engrenages, des composants mécaniques particulièrement sensibles de ce point de vue.
Contrairement à une idée fausse mais bien ancrée dans les esprits, '''le but premier de la lubrification des roulements n'est pas de réduire les frottements''' ; il s'agit avant tout de préserver le mécanisme concerné et plus particulièrement, ici, de prévenir le '''[[Tribologie
La lubrification se fait en régime limite au niveau des contacts et autant que possible en régime hydrodynamique dans les zones de centrage des cages. Les cages en plastique ne nécessitent pas une grande lubrification, contrairement à celles en alliages cuivreux. Le lubrifiant doit impérativement créer à la surface des pièces, corps roulants, pistes et cages, des films adhérents très solides, interdisant tout contact métal contre métal, afin d'éviter l'usure adhésive. Dans ce but, très peu de lubrifiant suffit, un excès de produit provoque généralement une augmentation des frottements et un échauffement qui peut être très préjudiciable à la durée de vie du composant.
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La lubrification est toujours délicate lorsque les vitesses sont très faibles ou très fortes. Dans le premier cas, le lubrifiant se trouve chassé de la zone de contact, de sorte que seules les couches quasi monomoléculaires fixées par adsorption sur les surfaces peuvent jouer un rôle. Dans le second, le lubrifiant n'a pas le temps de s'évacuer suffisamment et les éléments roulants ont tendance à glisser au lieu de rouler, ce qui crée des phénomènes d'usure anormaux.
Même si la lubrification a été bien pensée, il est nécessaire de savoir reconnaître les symptômes d'éventuelles dégradations. Un échauffement anormal, des bruits inhabituels, l'apparition de vibrations, un lubrifiant qui se colore ou s'assombrit, doivent être considérés comme des alertes sérieuses. Les '''[[Tribologie/
On utilise principalement pour lubrifier les roulements des graisses et des huiles, éventuellement chargées en lubrifiants secs tels que le graphite ou le bisulfure de molybdène.
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Les additifs antifatigue jouent un rôle essentiel, ils sont surtout bénéfiques dans les roulements lubrifiés à vie par la graisse, comme ceux des roues d'automobile pour lesquels la durée de vie est atteinte normalement par fatigue.
Les graisses sont généralement considérées comme des isolants électriques, ce qui constitue un défaut lorsque les roulements sont susceptibles d'être traversés par des courants électriques. Les équipements concernés sont par exemple les moteurs électriques, les convoyeurs, les photocopieurs, les machines de papeterie, les installations d'étirage de films plastiques, etc. Il peut en résulter divers phénomènes de cratérisation et d'ondulation des surfaces décrits dans le chapitre consacré à l'[[Tribologie/
=== Bien concevoir les logements des roulements ===
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