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== L'analyse de l'existence en tant que phénomène ==
 
L'existence, dans la [[métaphysique]] occidentale, est en-dehors du [[concept]] : en ce sens, on ne peut lui reprocher d'avoir ignorerignoré l'existence, puisque l'existence est simplement ce qui échappe à l'essence : l'existence ne se déduit pas du concept, elle n'est pas un prédicat mais une position -ce qui est posé ici et maintenant (cf. Kant).<br />
Mais l'existence est aussi ce qui est individuel, est par conséquent elle relève non du savoir sur ce qui est, mais de la subjectivité. C'est donc l'individu qui est l'existant, et la connaissance de sa réalité passe par sa conscience et par ses actes (sa volonté). Or, c'est cettecet aspect de l'existence qu'ignore la spéculation métaphysique, à laquelle s'opposent les philosophies qui partent de l'individu, de sa liberté et de ses choix de vie.
 
=== La conscience de l'existence ===
 
La [[réalité]] de l'existence peut être appréhendée de manière affective (cf. la sensibilité chez [[Rousseau]]), indépendamment de la [[raison]], i.e. que ce qui en est saisitsaisi ne se déduit pas de l'essence, n'est pas démontrable, est irréfutable ([[Nietzsche]]) et semble donc surtout un phénomène irrationnel. Mais cette conscience affective peut être conçue comme une "humeur" (''Stimmung'', cf. [[Heidegger]]) a priori, i.e. une tonalité de l'existence qui précède la saisie des choses dans leur particularité. Cette tonalité est alors contemporaine de ce qui est appelé "ouverture au monde."
 
*nausée, chez Sartre, les choses perdant leur sens utilitaire ne peuvent plus être nomméés ; c'est alors leur existence pure qui devient envahissante, incontrôlable. La conscience hésite entre la fusion sujet/objet et le rejet.