« Photographie/Éclairage/Utilisation des flashes électroniques » : différence entre les versions

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m Robot : Changement de type cosmétique
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Lorsque le niveau lumineux est élevé, le système d'exposition automatique de l'appareil ne déclenchera pas le flash. L'idée de provoquer manuellement ce déclenchement peut paraître absurde mais si l'éclairage est brutal, comme c'est le cas en plein soleil, le sujet présente des contrastes que ni les pellicules, ni les capteurs ne peuvent enregistrer convenablement. Ou bien les ombres seront « bouchées », trop sombres, dépourvues de détails, ou bien, et c'est plus grave, les hautes lumières seront « brûlées », « cramées », traduites par des à-plats entièrement blancs et d'un effet particulièrement désagréable.
 
Pour les diapositives et les photographies numériques, il faut toujours « poser pour les lumières », quitte à sacrifier les détails dans les ombres, de façon que les zones lumineuses qui attireront immédiatement le regard soient riches de détails et aussi intéressantes que possible. Un éclair de flash plus ou moins intense selon les cas permet d'apporter un peu de lumière dans les zones sombres et donc d'enrichir la photographie en détails qui autrement resteraient invisibles, d'où le terme anglais ''fill in'' qui signifie « remplir ». Une application classique est d'éclairer les yeux mis à l'ombre sous la visière d'une casquette ou le rebord d'un chapeau, mais dans ce cas il faut placer le flash de telle façon que cette visière ou ce rebord ne forment pas eux-mêmes une ombre désagréable.
 
On parle aussi d'''open flash'' lorsque le ou les éclairs sont déclenchés pendant une pose longue, de façon à éclairer un sujet qui ne pourrait pas l'être autrement par un éclair simple. Il faut opérer de nuit pour que le résultat soit conforme aux prévisions et, naturellement, avec l'appareil sur pied et un flash mobile.