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A<span PHYSIOLOGIEstyle="font-size: ANIMALE300%; ESTfont-family: serif; vertical-align: baseline">L</span>a '''physiologie animale''' est l'étude du fonctionnement des [[w:Animal|animaux]]. L'aigle qui se lance en piqué lorsqu'il repère un lièvre dans une clairière, ainsi que la vipère qui mord un rat dans un étang, coordonnent des éléments anatomiques spécialisés et des processus physiologiques complexes pour capturer leur proie, et pour échapper, à leur tour, à un prédateur et survivre. L'[[w:Ours blanc|ours polaire]] dans la photo ci-contre possède un magnifique manteau de fourrure, mais aussi des mécanismes physiologiques soigneusement régulés pour le protéger contre le froid vif de son environnement. L'exemple est ici un peu extrême, mais même les animaux vivants dans un environnement idéal, avec des températures douces toute l'année, des sources de nourriture abondantes, des cycles jour − nuit régulier, doivent faire face à des problèmes comme ceux de partager un habitat avec d'autres membres de leur [[w:Espèce|espèce]] ou avec d'autres espèces. <br/>
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A PHYSIOLOGIE ANIMALE EST l'étude du fonctionnement des [[w:Animal|animaux]]. L'aigle qui se lance en piqué lorsqu'il repère un lièvre dans une clairière, ainsi que la vipère qui mord un rat dans un étang, coordonnent des éléments anatomiques spécialisés et des processus physiologiques complexes pour capturer leur proie, et pour échapper, à leur tour, à un prédateur et survivre. L'[[w:Ours blanc|ours polaire]] dans la photo ci-contre possède un magnifique manteau de fourrure, mais aussi des mécanismes physiologiques soigneusement régulés pour le protéger contre le froid vif de son environnement. L'exemple est ici un peu extrême, mais même les animaux vivants dans un environnement idéal, avec des températures douces toute l'année, des sources de nourriture abondantes, des cycles jour − nuit régulier, doivent faire face à des problèmes comme ceux de partager un habitat avec d'autres membres de leur [[w:Espèce|espèce]] ou avec d'autres espèces. <br/>
La confrontation avec le besoin de survie a provoqué, au cours de l'évolution, de nombreuses variations sur le thème de la vie, et les environnements dans lesquels la vie s'est exprimée sont eux-mêmes très diverses. Les physiologistes des animaux, par conséquent, ont un vaste choix d'espèces et de milieux à leur disposition pour étudier comment ces organismes fonctionnent. − La vie pourrait aussi bien exister dans d'autres endroits de notre Univers, ainsi les environnements ouverts aux investigations physiologiques pourraient ne pas se limiter à la Terre −. Les estimations du nombre total d'espèces animales habitant la planète aujourd'hui sont variables, mais on a avancé un chiffre qui varie entre 1 320 000 et 1 500 000. Chaque espèce quelle que soit sa nature, simple ou complexe, a une histoire qui compte des millions, voir des milliards, d'années remontant aux premiers organismes qu'on pourrait vraiment qualifier de vivants. Et chacune de ces espèces a un parcours tellement chargé en dangers que ses chances de survie sont infiniment petites. De fait, l'immense majorité des espèces se sont éteintes, pour des raisons dues à l'incapacité de s'adapter, au hasard, ou les deux à la fois. Celles qui restent sont, pour la plupart, superbement adaptées à la survie. <br/>
Au cours des derniers millions d'années, nos propres ancêtres ont sûrement été soumis à de nombreuses reprises à des chocs environnementaux aussi sévères que ceux subis par les autres espèces d'animaux vouées à l’extinction ou déjà éteintes. L'histoire de chacun d'entre nous est une histoire de millions d' "échappées miraculeuses", et chacune d'elles a joué un rôle pour modifier nos [[w:Gène|gènes]] et rendu ainsi notre organisme plus apte à survivre. Nous avons acquis de nombreux mécanismes grâce auxquelles notre corps peut maintenir étonnamment constantes ses ''fonctions internes'', et ceux malgré d'énormes ''stress extérieurs''. Une perte sanguine peut être compensée par le retrait de liquides du système lymphatique et des tissus. la température peut être maintenue entre d'étroites limites par dérivation du courant sanguin vers différentes parties du corps. des émotions telles que la peur et la colère ont des effets physiologiques correspondants qui peuvent favoriser la survie. <br/>