« Introduction au cours de questions monétaires et financières » : différence entre les versions

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L'une s'appelle le « ''réescompte'' » ou « ''Open Market'' ». Le réescompte est la réplique d'une opération d'escompte, mais conduite entre les banques commerciales et la BC. Au lieu que cela soit entre les banques commerciales et le public.
Dans le réescompte, une banque commerciale va vendre à la banque centrale une reconnaissance de dette, qu'elle a elle-même obtenue en ouvrant un crédit à un particulier. De la même façon, la BC va fournir de la monnaie centrale en quantité légèrement inférieure à la valeur faciale de la reconnaissance de dette. L'écart, exprimé en % s'appelle le « ''Taux de reescompteréescompte'' ", c'est un escompte au 2e degré.
 
Il est tout à fait apparent que plus le taux de réescompte est élevé, plus sera faible la quantité de monnaie centrale que recevra la banque commerciale, en contrepartie d'une reconnaissance de dette de valeur donnée.
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C'est l'inverse de l'open market.
 
Dans l'open market, la BC joue une stratégie totalement différente, elle ne fixe pas un taux de réescompte, mais la quantité de monnaie centrale qu'elle est prête à offrir, et cette quantité, cette quantité peut être plus où moins nulle.
Si elle est nulle, la banque centrale n'intervient pas à l'open market, si la quantité est négative, cela signifie que non seulement la BC n'offre point de monnaie centrale, mais qu'en plus elle cherche à racheter sa propre monnaie (cela s'appelle des opérations défensives d'open market).
 
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L'écart entre cette contre-valeur et la monnaie centrale offerte, exprimé en % s'appelle le « ''Taux d'open market'' », il est exprimé sur les mêmes bases que le taux de réescompte.
 
ConsidérerontConsidérerons une banque commerciale dépourvue de monnaie centrale et qui se lance dans une opération de crédit, imaginons que le bénéficiaire réclame une partie en billet, la banque commerciale se retourne vers la BC, et qu'à ce moment là la BC n'offre rien à l'open market, il advient que la banque commerciale est en faillite. Ainsi, dans une système d'open market, aucune banque commerciale ne prendra le risque d'impulser une création de crédit sans s'être assurée aux préalable qu'elle a la quantité de monnaie centrale nécessaire à son opération de crédit, sinon elle risque sa propre faillite.
 
Puisque pour de la monnaie, la banque commerciale doit disposer de monnaie centrale, c'est la BC qui joue le premier coup, c'est-à-dire que c'est à la BC que revient l'initiative de la création de monnaie. Ainsi, bien que les apparences soient similaires, la logique des deux processus est inversée.