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=== La conscience de l'existence ===
 
La [[réalité]] de l'existence peut être appréhendée de manière affective (cf. la sensibilité chez [[Rousseau]]), indépendemmentindépendamment de la [[raison]], i.e. que ce qui en est saisit ne se déduit pas de l'essence, n'est pas démontrable, est irréfutable ([[Nietzsche]]) et semble donc surtout un phénomène irrationnel. Mais cette conscience affective peut être conçue comme une "humeur" (''Stimmung'', cf. [[Heidegger]]) a priori, i.e. une tonalité de l'existence qui précède la saisie des choses dans leur particularité. Cette tonalité est alors contemporaine de ce qui est appelé "ouverture au monde."
 
*nausée, chez Sartre, les choses perdant leur sens utilitaire ne peuvent plus être nomméés ; c'est alors leur existence pure qui devient envahissante, incontrôlable. La conscience hésite entre la fusion sujet/objet et le rejet.
*angoisse : pour [[Heidegger]], l'angoisse, à la différence de la peur, n'a pas d'objet réel identifiable dans l'expérience. La peur peut être combattue par l'emploie de moyens de protections contre un danger bien identifié. L'angoisse, au contraire, n'ayant aucun objet, est une angoisse de rien, et sa source est par conséquent l'existant lui-même qui a à être de manière authentique.
*[[bonheur]] : au contraire des philosophies contemporaines de l'existence qui placent au cœur de l'existent, dans sa structure même, des sentiments plutôt négatifs, un [[philosophe]] comme [[Rousseau]] pense trouver sous la fausseté de la vie sociale le pure plaisir de l'exister qui est l'épanouissement naturel de la sensibilité : cette sensibilité est pour lui le point de départ de l'existence.
 
=== L'être-au-monde ===