« Cours de physiologie/Introduction » : différence entre les versions

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Les principes d’[[w:Évolution_(biologie)|évolution]], de sélection naturelle et de la spéciation, sont à la base de la physiologie animale, comme c’est le cas pour d’autres disciplines de la biologie. Par exemple la sélection naturelle a conduit les enzymes des oiseaux à une résistance à des températures corporelles élevées ; à l’utilisation, pour respirer l’air, de branchies modifiés chez les crabes terrestres et à une accoutumance à la fois à l’au de mer et l’eau douce chez le saumon. L’étalage de toutes les adaptations physiologiques possibles à tous les environnements différents possibles, est impressionnant. L’histoire de espèces animales est riche en adaptations aux contraintes et aux exigences d’un environnement particulier. Récemment, les physiologistes songent de plus en plus à introduire dans leurs études – en plus des approches physicochimiques classiques – de nouveaux outils spécifiques tirés de la biologie de l’évolution et de la biologie moléculaire. <br/>
[[Image:Loligo vulgaris.jpg|thumb|Les expériences sur les [[w:Neurone|neurone]]s géants du [[w:Calmar|calmar]] (''Loligo vulgaris'') à la fin des années 30, du siècle dernier, ont permit de comprendre les mécanismes de la production et de la propagation de l'influx nerveux. ]]
Finalement la physiologie des animaux peut nous enseigner beaucoup sur les processus physiologiques propres à l’Homme. C’est assez surprenant, car l’espèce humaine (''[[w:Homo_sapiens|Homo sapiens]]'') partage avec les autres espèces animales : les mêmes processus physiologiques fondamentaux, qui finalement consistent à ce qu’on appelle la "vie" ; les mêmes principes et mécanismes génétiques ; une évolution dont l’histoire est liée à celle d’autres espèces. Ainsi, le battement cardiaque dans le corps humain résulte des mêmes mécanismes fondamentaux qui font fonctionner le cœur du saumon, d’une reinette, d’un crotale, d’un coco ou d’un babouin. De même, les événements moléculaires, qui produisent l’électricité de l’influx nerveux du cerveau humain, sont à la base les mêmes que ceux qui produisent l’influx nerveux chez le calmar, le crabe ou le rat. Pour cette raison, plusieurs de ces animaux sont utilisés comme des systèmes modèles pour comprendre le fonctionnement ou le dysfonctionnement de la physiologie humaine (souris diabétiquediabétiques, rats génétiquement obèses, embryons de [[w:Poisson_zèbre|poissons zébrés]] présentant des anomalies cardiaques ...). De tels modèles permettent de réaliser des expériences variées et inimaginables auparavant, ils font progresser la connaissance fondamentale des mécanismes physiologiques ainsi que le développement de moyens judicieux de traitement des maladies humaines.
==Thèmes centraux de la physiologie==
==Physiologie expérimentale==