« Cours de physiologie/Introduction » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 5 :
[[Image:Polar bear hg.jpg|thumb|L'ours polaire (''Ursus maritimus'') dans une mer de glace.]]
<br/>
--- LA '''PHYSIOLOGIE ANIMALE'''
La confrontation avec le besoin de survie a provoqué, au cours de l'évolution, de nombreuses variations sur le thème de la vie, et les environnements dans lesquels la vie s'est exprimée sont eux-mêmes très diverses. Les physiologistes des animaux, par conséquent, ont un vaste choix d'espèces et de milieux à leur disposition pour étudier comment ces organismes fonctionnent. − La vie pourrait aussi bien exister dans d'autres endroits de notre Univers, ainsi les environnements ouverts aux investigations physiologiques pourraient ne pas se limiter à la Terre −. Les estimations du nombre total d'espèces animales habitant la planète aujourd'hui sont variables, mais on a avancé un chiffre qui varie entre 1 320 000 et 1 500 000. Chaque espèce quelle que soit sa nature, simple ou complexe, a une histoire qui compte des millions, voir des milliards, d'années remontant aux premiers organismes qu'on pourrait vraiment qualifier de vivants. Et chacune de ces espèces a un parcours tellement chargé en dangers que ses chances de survie sont infiniment petites. De fait, l'immense majorité des espèces se sont éteintes, pour des raisons dues à l'incapacité de s'adapter, au hasard, ou les deux à la fois. Celles qui restent sont, pour la plupart, superbement adaptées à la survie. <br/>
Au cours des derniers millions d'années, nos propres ancêtres ont sûrement été soumis à de nombreuses reprises à des chocs environnementaux aussi sévères que ceux subis par les autres espèces d'animaux vouées à l’extinction ou déjà éteintes. L'histoire de chacun d'entre nous est une histoire de millions d' "échappées miraculeuses", et chacune d'elles a joué un rôle pour modifier nos gènes et rendu ainsi notre organisme plus apte à survivre. Nous avons acquis de nombreux mécanismes grâce auxquelles notre corps peut maintenir étonnamment constantes ses ''fonctions internes'', et ceux malgré d'énormes ''stress extérieurs''. Une perte sanguine peut être compensée par le retrait de liquides du système lymphatique et des tissus. la température peut être maintenue entre d'étroites limites par dérivation du courant sanguin vers différentes parties du corps. des émotions telles que la peur et la colère ont des effets physiologiques correspondants qui peuvent favoriser la survie. <br/>
Ligne 11 :
{| border="1" cellspacing="0" align="right" cellpadding="1"
|-
| align="center" bgcolor="ffffff" |[[Image:Nuvola apps kpdf.png|
Du grec, ''phusè''(φύση): nature et ''logos''(λόγος): discours.
|}
Ligne 18 :
[[Image:Loligo vulgaris.jpg|thumb|Les expériences sur les [[w:Neurone|neurone]]s géants du [[w:Calmar|calmar]] (''Loligo vulgaris'') à la fin des années 30, du siècle dernier, ont permit de comprendre les mécanismes de la production et de la propagation de l'influx nerveux. ]]
Finalement la physiologie des animaux peut nous enseigner beaucoup sur les processus physiologiques propres à l’Homme. C’est assez surprenant, car l’espèce humaine (''Homo sapiens'') partage avec les autres espèces animales : les mêmes processus physiologiques fondamentaux, qui finalement consistent à ce qu’on appelle la "vie" ; les mêmes principes et mécanismes génétiques ; une évolution dont l’histoire à celle d’autres espèces. Ainsi, le battement cardiaque dans le corps humain résulte des mêmes mécanismes fondamentaux qui font fonctionner le cœur du saumon, d’une reinette, d’un crotale, d’un coco ou d’un babouin. De même, les événements moléculaires, qui produisent l’électricité de l’influx nerveux du cerveau humain, sont à la base les mêmes que ceux qui produisent l’influx nerveux chez le calmar, le crabe ou le rat. Pour cette raison, plusieurs de ces animaux sont utilisés comme des systèmes modèles pour comprendre le fonctionnement ou le dysfonctionnement de la physiologie humaine (souris diabétique, rats génétiquement obèses, embryons de poissons zébrés présentant des anomalies cardiaques ...). De tels modèles permettent de réaliser des expériences variées et inimaginables auparavant, ils font progresser la connaissance fondamentale des mécanismes physiologiques ainsi que le développement de moyens judicieux de traitement des maladies humaines.
==Thèmes centraux de la physiologie==
==physiologie expérimentale==
==Pourquoi étudier la physiologie==
|