« Introduction au cours de questions monétaires et financières » : différence entre les versions
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=== La théorie du multiplicateur du crédit ===
On va commencer par faire deux hypothèses qui seront tenues
La première est qu'il n'y a pas d'état, pas d'impôts et pas de dépense publique.
La deuxième hypothèse étant le fait qu'il n'existe pas de billet, moyennant quoi on peut examiner deux situations diamétralement opposées
Il n'existe qu'une seule bc, l'explication de cette hypothèse est évidente; Comme
Comme on l'a également dit, la compensation est un processus de paiement entre bc, qui disparaît ici, car il n'en existe qu'une.
Par définition donc, cette bc sait qu'elle ne sera jamais débitrice en compensation.
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On note donc que puisque par hypothèse, la bc satisferait ses obligations de réserve, elle n'a nul besoin de 100 € de réserve : on les appelle des ''réserves libres''. Les réserves libres c'est toute la MC que détiens la bc en plus des réserves obligatoires.
Bien entendu, la bc n'aurait pas
On comprend donc bien que les titres apparaissent à l'actif de la BC, car c'est un avoir sur le débiteur.
On observe que les réserves de la bc apparaissent aux passifs, et s’il y avait eu des billets de banque, ils auraient également été aux passifs. La raison est à la fois historique et comptable : elle date du temps où les billets étaient convertibles en or. Ainsi, les détenteurs de billets pouvaient demander à la BC de les leur convertir.
De nos jours les billets ne sont plus convertibles, mais la tradition est
On a également vu que la BC détenait 100 € de réserve libre, son intention est de créer des crédits afin de profiter des intérêts versés sur les crédits.
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E.g : 1000 = (1/(1/10)x100.
L'expression <math>1/r_o</math> s'appelle
Dans notre exemple, c'est simplement l'inverse du taux de réserve obligatoire.
On garde toujours le même jeu d'
Ainsi dans l'hypothèse précédente, la bc unique n'avait jamais rien à régler en compensation, ici au contraire, chaque banque sait qu'elle aura l'intégralité de son crédit
Reprenons l'exemple en appelant la banque A, la bc de l'exemple précèdent, celle-ci se retrouve donc avec 100 € de réserves libres.
La question est, dans le nouveau contexte, qu'elle
<nowiki>
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Comme elle a obtenu un dépôt égal à 100 €, elle doit approvisionner son compte de réserve obligatoire de 100x10% = 10 €, reste 90 € de réserve libre.
À son tour la banque B va octroyer un crédit, que, si elle est prudente, n'excédera pas 90 €, en effet, pour les mêmes raisons que tantôt, les 90 € vont régler un client Z de la banque C, qui va se retrouver avec un dépôt de 90€.
À la compensation, la banque C va présenter le chèque à la banque B, qui lui réglera 90 € [..] en MC. Comme la banque B
Au total, la création monétaire va être 100+90+81...=>
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On démontre que dans la mesure où " a " est inférieur à 1, ce qui est le cas si r_o est positif, alors cette suite infinie converge vers une limite finie => <math>1/(1-a)</math> = <math>1/(1-(1-r_o)</math> = 1/r_o, c'est la même valeur que dans le point précédent.
On se persuadera facilement que l'
Reprenons la formule du multiplicateur de crédit <nowiki>ΔM=(1/r_o)Δk</nowiki>, on peut noter que le problème essentiel de la BC, contrôler la quantité de monnaie
La réalité est tout à fait différente, pour des raisons qui touchent à la fois au multiplicateur de crédit et aux réserves des banques.
En ce qui concerne le multiplicateur de crédit, il est clair
Or, lorsque l'on observe la série vraie du multiplicateur de crédit, on s'aperçoit que celui-ci varie beaucoup alors même que le taux de réserve obligatoire est constant. Contradiction avec la formule !
À des fins de simplification, on a omis une variable essentielle, les mouvements de billets de banque ! Si l'on
Le rôle des billets dans le multiplicateur de crédit est important, supposons qu'un particulier, détenteur d'un compte dans une bc, demande la conversion de la totalité de son compte en billet, la bc ne peut s'y opposer sous peine de faillite.
Pour satisfaire cette demande, elle va pomper sur
Ainsi, une augmentation de la consommation de billets a pour effet de réduire la valeur du multiplicateur, l'inverse dans le cas contraire.
L'expérience statistique montre que la part de circulation fiduciaire varie énormément
Une partie de ces variations sont dites saisonnières, qu'un appareil statistique complexe permet de prendre en compte. Malheureusement, une autre partie de
La BC est donc en permanence confrontée à une instabilité du multiplicateur de crédit, dont
Tous ces éléments doivent êtres pris en compte dans la stratégie de la BC.
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