« Introduction au cours de questions monétaires et financières » : différence entre les versions

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La vraie différence est que la monnaie ne peut pas connaître de perte ou de gains en K.
 
De cette differencedifférence entre la monnaie et autre actif financier, découle la logique d'une demande de monnaie que "Keynes" avait très bien analysée.
 
La question posée à " ''JM Keynes'' " fut la suivante : ''Pourquoi des gens detiendraientdétiendraient-il de la monnaie comme réserve de valeur alors qu'il existe à côté de la monnaie, d'autres actifs (obligations) qui portent intérêt ?''
 
La question était d'une importance cruciale en 1936, puisque ce qui était en cause était la possibilité d'un chômage massif due à une crise de surproduction typiquement, on faisait allusion à la crise de 1929).
L'hypothèse retenue était que, pour des raisons inconnues, les consommateurs consommaient moins, les économistes qui précédaient " Keynes" tenaient le raisonnement suivant : si les gens consomment moins, c'est evidemmentévidemment de façon arithmétique, qu'ils épargnent plus. Comme personne n’est assez fou pour épargner sous forme de monétaire quand il existe des actifs financiers qui porte intérêt, l'épargne va s'investir en obligation, c'est à dire croissance des investissements. Donc si la consommation baisse, l'investissement augmente, il n'y a aucune raison de surproduction.
 
À cela, « ''Keynes'' » répondait que les agents pouvaient épargner sous forme monétaire, donc la baisse de la consommation ne serait pas récompensée par un accroissement de l'investissement.
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Restait pour " ''Keynes'' " de fournir l'explication à pourquoi des gens gardent leurs épargnes sous forme de monnaie qui ne rapporte rien alors qu'il existe des actifs rémunérateurs. En répondant à cela, « Keynes » a fait faire un bond à la théorie économique : « Théorie de la préférence de la liquidité “.
 
Pour aborder cette théorie, il convient de préciser ce que l'on entend par « ''obligation'' ». Quelques fois les obligations sont appelées « valeurs à revenues fixes" et ce nom est tout à fait approprié. ConsiderontConsidérons une PME (cela peut être également un État) disons EDF, qui émet aujourd'hui une obligation à 1000€, ce chiffre étant son prix, que l'ont appelle en fait le "Cours d'une obligation". Cette obligation est émise pour une durée fixée à la vente, disons 30 ans.
Cette obligation rapporte disontdisons 10%, cela signifie que le porteur de l'obligation va recevoir chaque 1000€x10% soit 100€ jusqu'aà échéance de l'obligation, pendant 30 ans.
100 €, c'est le revenu de l'obligation et dans la majorité des cas, c'est la seule chose qui soit fixe. En fait, deux situations peuvent se présenter :
 
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Pourtant, on n'observe point ce phénomène ni aux USA, ni au JP, pays où la politique monétaire est particulièrement laxiste. Il y a un 2e phénomène en jeux, on verra plus bas que dans les pays ou la population vieillie, en général, le cour des actions et actifs réels ont tendance à baisser.
On a donc deux éléments contradictoires qui invite à se placer en action où le contraire. Cela explique que certain gérant de portefeuille se place massivement en action, tandis que d'autres reste éloigné. QaudQuand ont connaît les sommes impliqués, on se rend compte qu'une erreur de jugement peut avoir des conséquences catastrophiques sur tous les agents. C'est particulièrement vrai aux USA où les caisses de retraite sont investies en actifs financiers.
 
Reste à discuter la fonction principale, celle qui définit la monnaie, le fait d'être « Moyen de paiement » :