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== Les cascades ==
Il s'agit là d'un sujet qui permet de réussir de très bonnes photos mais la plupart des amateurs non avertis s'y « cassent le nez
▲Il s'agit là d'un sujet qui permet de réussir de très bonnes photos mais la plupart des amateurs non avertis s'y cassent le nez. Voici les principales erreurs à éviter :
: La plupart des appareils mesurent convenablement la lumière mais les systèmes automatiques atteignent leurs limites lorsque les sujets comportent de larges plages blanches ou noires. Il ne faut pas perdre de vue que la vision humaine s'accommode de contrastes beaucoup plus forts que les pellicules ou les capteurs des appareils : pour ceux-ci, le rapport des luminances des zones les plus claires et les plus sombres ne dépasse guère 100, tandis qu'il atteint plusieurs milliers sans problème pour l'œil. Autrement dit, les images photographiques des sujets contrastés présentent facilement des zones sous-exposées ou sur-exposées.
: Si un sujet présente de larges plages très claires, l'appareil tend à en ramener la luminosité générale vers le gris en diminuant l'exposition de la surface sensible, les zones sombres se trouvent alors sous-exposées et perdent leurs détails. C'est pourquoi, sur la neige ou à la plage, il faut '''ouvrir''' le diaphragme de 1 ou 2 divisions par rapport aux réglages choisis par l'appareil. Si ce sont les noirs qui dominent, le même raisonnement s'applique dans l'autre sens, l'appareil choisit une exposition trop forte, ramène les noirs vers le gris et surexpose largement les zones claires, il faut donc '''fermer''' le diaphragme. : Il ne faut jamais mesurer la lumière sur la cascade elle-même ou sur des zones d'ombre dense ni, à l'aube et au crépuscule, sur le ciel ;
: En mode automatique, il faut voir comment l'appareil peut mémoriser l'exposition (selon un proverbe bien connu, quand tout le reste a échoué, il faut penser à regarder la notice ...). Après que l'exposition a été
: C'est là que les contrastes sont les plus forts, en général il devient impossible de poser correctement ; si la cascade est bien exposée le reste du paysage est rendu par des noirs bouchés et inversement, si le paysage est bien exposé, la cascade est alors surexposée. Une solution un peu compliquée, mais qui peut donner de bons résultats, consiste à faire plusieurs prises de vue avec des expositions différentes pour les combiner ensuite par montage informatique, mais il faut alors que tout soit immobile dans le champ de l'appareil, sauf évidemment la cascade, et naturellement un pied s'impose pour conserver exactement le cadrage d'une prise de vue à l'autre.
: L'idéal est donc de photographier autant que possible les cascades par temps maussade. Si le ciel est couvert, très sombre, ... alors la chance est avec vous ! C'est le moment de déplier le trépied et d'y fixer l'appareil.
: Les surfaces mouillées sont brillantes et tendent à refléter la lumière du ciel. En éliminant tout ou partie des reflets, les couleurs sont renforcées sans que l'on ait besoin de faire appel à un post-traitement pour corriger la lumière défectueuse. Le polariseur s'impose si l'on opère en plein soleil et plus encore les jours de pluie ...▼
▲* Quitter les lieux sans avoir essayé l'effet des longs temps de pose :
: Il est facile de rechercher un effet de filé par lequel l'eau n'est plus figée dans son mouvement, mais au contraire prend des aspects soyeux et semble s'écouler de façon irréelle. Si les conditions le permettent, il faut au moins essayer d'obtenir de telles images.
: Si le ciel est couvert ... la chance est avec vous ! C'est le moment de déplier le trépied et d'y fixer l'appareil. Il faut ensuite régler la sensibilité sur la plus basse valeur possible et choisir un temps d'obturation d'au moins 1/15 s, voire 1/8 ou 1/4. Avec un appareil numérique les essais ne coûtent pratiquement rien, mais ce n'est pas une raison pour « mitrailler » n'importe comment. Faites une première prise de vue et, si votre appareil le permet, examinez l'histogramme et rectifiez la pose en conséquence. Ensuite, essayez différentes prises de vue avec des vitesses différentes.▼
==== Utilisez une sensibilité aussi basse que possible ====
=== Utilisation des histogrammes ===▼
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==== N'oubliez pas les filtres ====
▲: Les surfaces mouillées sont brillantes et tendent à refléter la lumière du ciel. En éliminant tout ou partie des reflets à l'aide d'un [[Photographie/19 - Les filtres optiques/Filtres polarisants|filtre polariseur]], les couleurs sont renforcées sans que l'on ait besoin de faire appel à un post-traitement pour corriger la lumière défectueuse. Le polariseur s'impose si l'on opère en plein soleil et plus encore les jours de pluie ...
: Si vous disposez d'un objectif capable de fermer à f/16 ou f/22, vous n'aurez probablement pas de difficulté particulière pour obtenir des temps de pose assez longs ; pour les appareils numériques munis de très petits capteurs, le diaphragme ne ferme souvent pas au-delà de f/8 et il se peut bien que l'on ne puisse pas obtenir de temps de pose suffisamment longs. Le polariseur absorbe environ la moitié de la lumière, ce qui devient ici un avantage. Le seul recours pour aller plus loin est d'utiliser un filtre gris neutre, encore faut-il que l'appareil en permette le montage.
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