« La Grande Chasse aux sorcières, du Moyen Âge aux Temps modernes » : différence entre les versions

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=== La montée des doutes et des résistances ===
L’Eglise, même si elle n’est pas innocente joue un rôle modérateur. La doctrine défendue par le Haut-Clergé reste dans la ligne du Canon Episcopi affirmant que les sorcières font des rêves coupables. Certains clercs restent toujours fidèles à cette ligne, d’autres dérivent dans les fantasmagories du « Malleus ». Pourtant, des voix raisonnables se font entendre dès la seconde moitié du XVIème, prenant en compte le rôle des problèmes de voisinage ou celles des médecins considérant les sorcières comme des malades. Mais ces voix sont rapidement submergés par celles des juristes et des démonologues qui permettent à la chasse de durer. Des procès de plus en plus scandaleux finissent par rallier la majorité de l’élite intellectuelle aux sceptiques. L’imagerie diabolique et la peur irraisonnée imposée déjà avec peine au peuple finit par se dissiper. Les mentalités changent profondément pour permettre l’intervention des pouvoirs centraux. Finalement les pouvoirs publics centralisés réussissent à imposer la fin des poursuites lorsque la population se rend compte qu’il y a eu trop de passion et de sang. Ainsi la France, très centralisée, les abolit rapidement alors que l’ Allemagne où les tensions entre catholiques et protestants restent vives, ne l’abolit que tardivement.
pète sa mèr
 
=== Les possessions scandaleuses et la réponse des pouvoirs publics ===