« Programmation Python/Applications web » : différence entre les versions

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{{à faire|mettre en forme}}
 
Vous avez certainement déjà appris par ailleurs un grand nombre de choses concernant la rédaction de pages web. Vous savez que ces pages sont des documents au format HTML, que l'on peut consulter via un réseau (intranet ou internet) à l'aide d'un logiciel appelé browser web ou navigateur (Netscape, Konqueror, Internet explorer, ...).
Les pages HTML sont installées dans les répertoires publics d'un autre ordinateur où fonctionne en permanence un logiciel appelé serveur Web (Apache, IIS, Zope, ...). Lorsqu'une connexion a été établie entre cet ordinateur et le vôtre, votre logiciel navigateur peut dialoguer avec le logiciel serveur (par l'intermédiaire de toute une série de dispositifs matériels et logiciels dont nous ne traiterons pas ici : lignes téléphoniques, routeurs, caches, protocoles de communication ...).
Le protocole HTTP qui gère la transmission des pages web autorise l'échange de données dans les deux sens. Mais dans la grande majorité des cas, le transfert d'informations n'a pratiquement lieu que dans un seul, à savoir du serveur vers le navigateur : des textes, des images, des fichiers divers lui sont expédiés en grand nombre (ce sont les pages consultées) ; en revanche, le navigateur n'envoie guère au serveur que de toutes petites quantités d'information : essentiellement les adresses URL des pages que l'internaute désire consulter.
 
1.1Pages== Pages web interactives ==
 
Vous savez cependant qu'il existe des sites web où vous êtes invité à fournir vous-même des quantités d'information plus importantes : vos références personnelles pour l'inscription à un club ou la réservation d'une chambre d'hôtel, votre numéro de carte de crédit pour la commande d'un article sur un site de commerce électronique, votre avis ou vos suggestions, etc.
Dans un cas comme ceux-là, vous vous doutez bien que l'information transmise doit être prise en charge, du côté du serveur, par un programme spécifique. Il faut donc que les pages web destinées à accueillir cette information soient dotées d'un mécanisme assurant son transfert vers le logiciel destiné à la traiter. Il faudra également que ce logiciel puisse lui-même transmettre en retour une information au serveur, afin que celui-ci puisse présenter le résultat de l'opération à l'internaute, sous la forme d'une nouvelle page web.
Le but du présent chapitre est de vous expliquer comment vous pouvez vous servir de vos compétences de programmeur Python pour ajouter une telle interactivité à un site web, en y intégrant de véritables applications.
 
Remarque importante : Ce que nous allons expliquer dans les paragraphes qui suivent sera directement fonctionnel sur l'intranet de votre établissement scolaire ou de votre entreprise (à la condition toutefois que l'administrateur de cet intranet ait configuré son serveur de manière appropriée). En ce qui concerne l'internet, par contre, les choses sont un peu plus compliquées. Il va de soi que l'installation de logiciels sur un ordinateur serveur relié à l'internet ne peut se faire qu'avec l'accord de son propriétaire. Si un fournisseur d'accès à l'internet a mis a votre disposition un certain espace où vous êtes autorisé à installer des pages web « statiques » (c'est-à-dire de simples documents à consulter), cela ne signifie pas pour autant que vous pourrez y faire fonctionner des scripts Python. Pour que cela puisse marcher, vous devrez demander une autorisation et un certain nombre de renseignements à votre fournisseur d'accès. Il faudra en particulier lui demander si vous pouvez activer des scripts CGI écrits en Python à partir de vos pages, et dans quel(s) répertoire(s) vous pouvez les installer.
 
1.2L== L'interface CGI ==
 
L'interface CGI (pour Common Gateway Interface) est un composant de la plupart des logiciels serveurs de pages web. Il s'agit d'une passerelle qui leur permet de communiquer avec d'autres logiciels tournant sur le même ordinateur. Avec CGI, vous pouvez écrire des scripts dans différents langages (Perl, C, Tcl, Python ...).
Plutôt que de limiter le web à des documents écrits à l'avance, CGI permet de générer des pages web sur le champ, en fonction des données que fournit l'internaute par l'intermédiaire de son logiciel de navigation. Vous pouvez utiliser les scripts CGI pour créer une large palette d'applications : des services d'inscription en ligne, des outils de recherche dans des bases de données, des instruments de sondage d'opinions, des jeux, etc.
L'apprentissage de la programmation CGI peut faire l'objet de manuels entiers. Dans cet ouvrage d'initiation, nous vous expliquerons seulement quelques principes de base, afin de vous faire comprendre, par comparaison, l'énorme avantage que présentent les modules serveurs d'applications spécialisés tels que Karrigell, CherryPy ou Zope, pour le programmeur désireux de développer un site web interacif.
 
1.2.1Une=== Une interaction CGI rudimentaire ===
 
Pour la bonne compréhension de ce qui suit, nous supposerons que l'administrateur réseau de votre établissement scolaire ou de votre entreprise a configuré un serveur web d'intranet d'une manière telle que vous puissiez installer des pages HTML et des scripts Python dans un répertoire personnel.
Notre premier exemple sera constitué d'une page web extrêmement simple. Nous n'y placerons qu'un seul élément d'interactivité, à savoir un unique bouton. Ce bouton servira à lancer l'exécution d'un petit programme que nous décrirons par après.
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La suite est du pur code HTML, traité par Python comme une simple chaîne de caractères que l'on affiche à l'aide de l'instruction print. Pour pouvoir y insérer tout ce que nous voulons, y compris les sauts à la ligne, les apostrophes, les guillemets, etc., nous délimitons cette chaîne de caractères à l'aide de « triples guillemets » (Rappelons également ici que les sauts à la ligne sont complètement ignorés en HTML : nous pouvons donc en utiliser autant que nous voulons pour « aérer » notre code et le rendre plus lisible).
 
1.2.2Un=== Un formulaire HTML pour l'acquisition des données ===
 
Analysons à présent le code HTML lui-même. Nous y trouvons essentiellement un nouveau formulaire, qui comporte plusieurs paragraphes, parmi lesquels on peut reconnaître quelques widgets. La ligne 10 indique le nom du script CGI auquel les données du formulaire seront transmises : il s'agira bien évidemment d'un autre script Python.
A la ligne 12, on trouve la définition d'un widget de type « champ d'entrée » (Balise INPUT, avec TYPE="text"). L'utilisateur est invité à y encoder son nom. Le paramètre MAXLENGTH définit une longueur maximale pour la chaîne de caractères qui sera entrée ici (20 caractères, en l'occurrence). Le paramètre SIZE définit la taille du champ tel qu'il doit apparaître à l'écran, et le paramètre NAME est le nom que nous choisissons pour la variable destinée à mémoriser la chaîne de caractères attendue.
Un second champ d'entrée un peu différent est défini à la ligne 14 (balise TEXTAREA). Il s'agit d'un réceptacle plus vaste, destiné à accueillir des textes de plusieurs lignes. (Ce champ est automatiquement pourvu d'ascenseurs si le texte à insérer se révèle trop volumineux). Ses paramètres ROWS et COLS sont assez explicites. Entre les balises initiale et finale, on peut insérer un texte par défaut (« Mississippi » dans notre exemple).
Comme dans l'exemple précédent, la ligne 16 contient la définition du bouton qu'il faudra actionner pour transmettre les données au script CGI destinataire, lequel est décrit ci-après.
 
1.2.3Un=== Un script CGI pour le traitement des données ===
 
Le mécanisme utilisé à l'intérieur d'un script CGI pour réceptionner les données transmises par un formulaire HTML est fort simple, comme vous pouvez l'analyser dans l'exemple ci-dessous :
1.#! /usr/bin/python
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La boucle for des lignes 30 et 31 se passe de commentaires.
 
1.3Un== Un serveur web en pur Python ! ==
 
Dans les pages précédentes, nous vous avons expliqué quelques rudiments de programmation CGI afin que vous puissiez mieux comprendre comment fonctionne une application web. Mais si vous voulez véritablement développer une telle application (par exemple un site web personnel doté d'une certaine interactivité), vous constaterez rapidement que l'interface CGI est un outil trop sommaire. Son utilisation telle quelle dans des scripts se révèle fort lourde, et il est donc préférable de faire appel à des outils plus élaborés.
L'intérêt pour le développement web est devenu très important, et il existe donc une forte demande pour des interfaces et des environnements de programmation bien adaptés à cette tâche. Or, même s'il ne peut pas prétendre à l'universalité de langages tels que C/C++, Python est déjà largement utilisé un peu partout dans le monde pour écrire des programmes très ambitieux, y compris dans le domaine des serveurs d'applications web. La robustesse et la facilité de mise en oeuvre du langage ont séduit de nombreux développeurs de talent, qui ont réalisé des outils de développement web de très haut niveau. Plusieurs de ces applications peuvent vous intéresser si vous souhaitez réaliser vous-même des sites web interactifs de différents types.
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Il en existe une grande variété : Poor man's Zope, Spyce, Karrigell, Webware, Cherrypy, Quixote, Twisted, etc. Choisissez en fonction de vos besoins : vous n'aurez que l'embarras du choix.
Dans les lignes qui suivent, nous allons décrire une petite application web fonctionnant à l'aide de Karrigell. Vous pouvez trouver ce système à l'adresse : http://karrigell.sourceforge.net. Il s'agit d'une solution de développement web simple, bien documentée en anglais et en français (son auteur, Pierre Quentel, est en effet originaire de Bretagne, tout comme le mot karrigell, d'ailleurs, lequel signifie « charrette »).
 
1.3.1Installation de Karrigell
=== Installation de Karrigell ===
 
L'installation de Karrigell est un jeu d'enfant : il vous suffit d'extraire dans un répertoire quelconque le fichier archive que vous aurez téléchargé depuis l'internet. L'opération de désarchivage crée automatiquement un sous-répertoire nommé Karrigell-numéro de version. C'est ce répertoire que nous considérerons comme répertoire racine dans les lignes qui suivent.
Si vous ne comptez pas utiliser le serveur de bases de données Gadfly2 qui vous est fourni en complément de Karrigell lui-même, c'est tout ! Sinon, entrez dans le sous-répertoire gadfly-1.0.0 et lancez la commande : python setup.py install (Sous Linux, il faut être root). Vous devez effectuer cette opération si vous souhaitez visualiser la totalité de la démonstration intégrée.
 
1.3.2Démarrage=== Démarrage du serveur : ===
Il s'agit donc bel et bien de mettre en route un serveur web, auquel vous pourrez accéder ensuite à l'aide d'un navigateur quelconque, localement ou par l'intermédiaire d'un réseau. Avant de le faire démarrer, il est cependant conseillé de jeter un petit coup d'oeil dans son fichier de configuration, lequel se nomme Karrigell.ini et se trouve dans le répertoire-racine.
 
Il s'agit donc bel et bien de mettre en route un serveur web, auquel vous pourrez accéder ensuite à l'aide d'un navigateur quelconque, localement ou par l'intermédiaire d'un réseau. Avant de le faire démarrer, il est cependant conseillé de jeter un petit coup d'oeil dans son fichier de configuration, lequel se nomme Karrigell.ini et se trouve dans le répertoire-racine.
Par défaut, Karrigell attend les requêtes http sur le port n° 80. Et c'est bien ce numéro de port que la plupart des logiciels navigateurs utilisent eux-mêmes par défaut. Cependant, si vous installez Karrigell sur une machine Linux dont vous n'êtes pas l'administrateur, vous n'avez pas le droit d'utiliser les numéros de port inférieurs à 1024 (pour des raisons de sécurité). Si vous êtes dans ce cas, vous devez donc modifier le fichier de configuration afin que Karrigell utilise un numéro de port plus élevé. En général, vous choisirez d'enlever simplement le caractère # au début de la ligne 39, ce qui activera l'utilisation du n° de port 8080. Plus tard, vous souhaiterez peut-être encore modifier le fichier de configuration afin de modifier l'emplacement du répertoire racine pour votre site web (par défaut, c'est le répertoire du serveur lui-même).
Une fois le fichier de configuration modifié, entrez dans le répertoire racine du serveur, si vous n'y êtes pas déjà, et lancez simplement la commande :
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Avec l'adresse indiquée au paragraphe précédent3, vous atteindrez la page d'accueil d'un site de démonstration de Karrigell, qui est déjà pré-installé dans le répertoire racine. Vous y retrouverez la documentation de base, ainsi que toute une série d'exemples.
Dans ce qui précède, il est sous-entendu que vous avez lancé le serveur depuis une console texte, ou depuis une fenêtre de terminal. Dans un cas comme dans l'autre, les messages de contrôle émis par le serveur apparaîtront dans cette console ou cette fenêtre. C'est là que vous pourrez rechercher des messages d'erreur éventuels. C'est là aussi que vous devrez intervenir si vous voulez arrêter le serveur (avec la combinaison de touches CTRL-C).
 
1.3.3Ébauche=== Ébauche de site web ===
 
Essayons à présent de réaliser notre propre ébauche de site web. À la différence d'un serveur web classique, Karrigell peut gérer non seulement des pages HTML statiques (fichiers .htm, .html, .gif, .jpg, .css) mais également :
des scripts Python (fichiers .py)
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Rappelons que la balise TABLE définit un tableau. Son option BORDER spécifie la largeur des bordures de séparation, et CELLPADDING l'écart à réserver autour du contenu des cellules. Les Balises TR et TD (Table Row et Table Data) définissent les lignes et les cellules du tableau.
Vous pouvez bien entendu utiliser également toutes les ressources de Python, comme dans l'exemple ci-dessous où nous construisons une table des sinus, cosinus et tangentes des angles compris entre 0° et 90°, à l'aide d'une boucle classique.
 
Ligne 7 : Nous nous servons de la fonction range() pour définir la gamme d'angles à couvrir (de zéro à 60 degrés par pas de 10).
Ligne 9 : Les fonctions trigonométriques de Python nécessitent que les angles soient exprimés en radians. Il faut donc effectuer une conversion.
Ligne 12 : Chaque ligne du tableau comporte quatre valeurs, lesquelles sont mises en forme à l'aide du système de formatage des chaînes de caractères décrit déjà à la page 131 : le marqueur de conversion « %8.7f » force un affichage à 8 chiffres, dont 7 après la « virgule » décimale. Le marqueur « %8.7g » fait à peu près la même chose, mais passe à la notation scientifique lorsque c'est nécessaire.
1.from math import sin, cos, tan, pi
2.
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14.
15.print "</TABLE>"
 
;Commentaires
 
Ligne 7 : Nous nous servons de la fonction range() pour définir la gamme d'angles à couvrir (de zéro à 60 degrés par pas de 10).
Ligne 9 : Les fonctions trigonométriques de Python nécessitent que les angles soient exprimés en radians. Il faut donc effectuer une conversion.
Ligne 12 : Chaque ligne du tableau comporte quatre valeurs, lesquelles sont mises en forme à l'aide du système de formatage des chaînes de caractères décrit déjà à la page 131 : le marqueur de conversion « %8.7f » force un affichage à 8 chiffres, dont 7 après la « virgule » décimale. Le marqueur « %8.7g » fait à peu près la même chose, mais passe à la notation scientifique lorsque c'est nécessaire.
 
À ce stade, vous vous demandez peut-être où se situe la différence entre ce que nous venons d'expérimenter ici et un script CGI classique (tels ceux des pages 270 et suivantes).
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Avec un outil comme Karrigell, par contre, vous disposez d'une signalisation très efficace, ainsi que d'un outil de déboguage complet. Faites l'expérience d'introduire une petite erreur dans le script ci-dessus, et relancez votre navigateur sur la page modifiée. Par exemple, en supprimant le double point à la fin de la ligne 7, nous avons obtenu nous-mêmes l'affichage suivant :
En cliquant sur le bouton « Debug », on obtient encore une foule d'informations complémentaires (affichage du script complet, variables d'environnement, etc.).
 
1.3.4Prise=== Prise en charge des sessions ===
 
Lorsque l'on élabore un site web interactif, on souhaite fréquemment que la personne visitant le site puisse s'identifier et fournir un certain nombre de renseignements tout au long de sa visite dans différentes pages (l'exemple type étant le remplissage d'un « caddy » au cours de la consultation d'un site commercial), toutes ces informations étant conservées quelque part jusqu'à la fin de sa visite. Et il faut bien entendu réaliser cela indépendamment pour chaque client connecté.
Il serait possible de transmettre les informations de page en page à l'aide de champs de formulaires cachés, mais ce serait compliqué et très contraignant. Il est préférable que le système serveur soit doté d'un mécanisme spécifique, qui attribue à chaque client une session particulière. Karrigell réalise cet objectif par l'intermédiaire de cookies. Lorsqu'un nouveau visiteur du site s'identifie, le serveur génère un cookie appelé sessionId et l'envoie au navigateur web, qui l'enregistre. Ce cookie contient un « identifiant de session » unique, auquel correspond un objet-session sur le serveur. Lorsque le visiteur parcourt les autres pages du site, son navigateur renvoie à chaque fois le contenu du cookie au serveur, et celui-ci peut donc retrouver l'objet-session correspondant, à l'aide de son identifiant. L'objet-session reste donc disponible tout au long de la visite de l'internaute : il s'agit d'un objet Python ordinaire, dans lequel on mémorise un nombre quelconque d'informations sous forme d'attributs.
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Les objets-sessions prennent aussi en charge une méthode close(), qui a pour effet d'effacer l'information de session. Vous n'êtes cependant pas obligé de clore explicitement les sessions : Karrigell s'assure de toute façon qu'il n'y ait jamais plus de 1000 sessions simultanées : il efface les plus anciennes quand on arrive à la 1000ème.
 
;Exemple de mise en oeuvre :
 
Sauvegardez les trois petits scripts ci-dessous dans le répertoire-racine. Le premier génère un formulaire HTML similaire à ceux qui ont été décrits plus haut. Nommez-le sessionTest1.py :
 
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Prix
 
1.3.5Autres=== Autres développements ===
 
 
 
 
 
1.3.5Autres développements
Nous terminons ici cette brève étude de Karrigell, car il nous semble vous avoir expliqué l'essentiel de ce qu'il vous faut connaître pour démarrer. Si vous désirez en savoir davantage, il vous suffira de consulter la documentation et les exemples fournis avec le produit. Comme nous l'avons déjà signalé plus haut, l'installation de Karrigell inclut l'installation du système de bases de données Gadfly. Vous pouvez donc très rapidement et très aisément réaliser un site interactif permettant la consultation à distance d'un ensemble de données quelconques, en admettant bien entendu que la charge de requêtes de votre site reste modérée, et que la taille de la base de données elle-même ne devienne pas gigantesque. N'espérez pas gérer à l'aide de Karrigell un site commercial susceptible de traiter plusieurs millions de requêtes journalières !
Si vous ambitionnez de réaliser ce genre de choses, il vous faudra étudier d'autres offres logicielles, comme par exemple CherryPy ou Zope associés à Apache pour le système serveur, et SQLite, MySQL ou PostgreSQL pour le gestionnaire de bases de données.