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* la '''liberté naturelle''' : l'homme a le droit naturel d'employer ses facultés comme il l'entend ;
* la '''liberté civile''' : elle s'inscrit dans le cadre d'un homme citoyen, étant libre de ses actes tant que ceux-ci ne sont pas contraire à la Loi, ou ne nuisent pas à autrui. Cette liberté est très délicate d'application, en particulier en ce qui concerne le droit de la [[concurrence]], puisque toute création de commerce nuit ''par principe'' aux commerces antérieurs existants dans le voisinage. On y associe souvent la maxime suivante : '''« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres »''' ;
* la '''liberté individuelle''' : dans la même optique que la précédente, elle reconnait à l'homme le droit d'aller et venir librement sur le territoire national, ce qui inclut la possibilité d'y entrer ou d'en sortir. Cette liberté a été étendue en Europe grâce aux [[Accords de Schengen|accords de Schengen]], permettant la libre circulation des personnes dans l'espace de la [[Communauté européenne|Communauté Européenne]] ;
* la '''liberté de culte''' (ou liberté de conscience) : elle permet à chaque individu de pratiquer la religion de son choix, ou de ne pas avoir de croyance religieuse, ''dans la mesure où l'expression des croyances en question ""ne trouble pas l'ordre public''" (déclaration des droits de l'homme).
* la '''liberté d'expression''' : elle permet à chacun d'exprimer ses pensées sans censure ''préalable'', mais non sans sanctions si cette liberté porte préjudice à quelqu'un. Elle va de pair avec la liberté de la presse, qui est celle d'un propriétaire de journal de dire ce qu'il veut dans son journal. Elle a subi un revers avec la [[loi Gayssot]], qui a ébrêché ce droit fondamental au nom de la lutte contre le [[négationnisme]]. Il faut toutefois observer que si cette loi n'est pas conforme à la déclaration des [[droits de l'homme]], elle a cependant été votée en France sans aucune voix d'opposition (ce qui est rarissime, la loi sur le [[RMI]] y constituant le seul autre exemple connu).
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Paradoxalement, la notion de liberté peut parfois à ce niveau, nuire à la liberté de l'individu. Comme dans le cas de la liberté de la presse, par exemple. Ainsi les moyens techniques et financiers importants nécessaires aujourd'hui aux organes d'information, en particulier [[radio]]phoniques ou [[audiovisuel]]s, tendent à la formation de [[cartel]]s pratiquant l'[[autocensure]], réduisant par là même le pouvoir de contrôle et de critique de l'individu sur ces vecteurs d'information... L'abolition de la [[censure]] n'est donc plus un gage de liberté, car si les publications ne sont plus soumises à des décisions arbitraires, les vecteurs de l'information deviennent en revanche de moins en moins accessibles à la grande masse des individus, réduisant de ce fait leur capacité à exprimer leurs opinions, ainsi que la variété des points de vue exposés. C'est pour cette raison que la presse est considérée comme le quatrième pouvoir (à l'instar des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire).
 
Dans cette même optique, les [[brevet logiciel en Europe|brevets logiciels]], qui entraineraient la formation de [[trust]]s surpuissant juridiquement, seraient une négation des libertés individuelles. Alors que des mouvements tels l'[[Open Source]] ou [[Logiciel libre]] tendent à favoriser l'accès à la connaissance et aux techniques de manière universelle, ce qui, à l'heure de la [[Mondialisation|mondialisation]], représente un élément primordial pour la défense des libertés individuelles dans les pays émergents, les rendant techniquement indépendants des pays « déjà développés ».
 
== Sujets de dissertation ==