« Philosophie/Nietzsche/Crépuscule des idoles » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Marc (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 106 :
Mais d'où viennent ces abstractions ? Ce sont des préjugés de la raison qui nous conduisent à utiliser l'[[unité]], l'[[identité]], la [[substance]], la [[causalité]], l'[[être]], etc. Ces préjugés s'expliquent par la [[métaphysique]] du [[langage]] qui constitue la raison. Le [[langage]] remonte en effet à des temps très anciens et reflète une mentalité fétichiste quant à la causalité des agents naturels. L'erreur originelle que véhicule le langage est donc l'erreur de la [[causalité]] de la [[volonté]] : cette idée est celle d'un agent qui agit, donc d'un moi, d'une substance, enfin : d'un être.
 
Ces [[catégorie]]s inscrites dans le langage sont devenues par la force des choses les catégories de la [[pensée]], et les philosophes ont cru y trouvétrouver l'expression de notre origine supérieure du fait de leur certitude subjective.
 
La conclusion de Nietzsche sur l'ensemble de ces points est que nous serons toujours ramenés à l'idée de l'[[Être]] si nous donnons foi à cette ''raison'' du langage :