Philosophie/Philosophie de l'esprit/Introduction

La philosophie de l'esprit est une branche de la philosophie analytique qui cherche à rendre compte de l'ensemble des réalités mentales (pensée, volonté, désirs, sentiments, etc.) par une théorie qui tiendrait compte à la fois des informations sur le cerveau que nous fournissent les sciences et des intuitions que nous avons de notre propre esprit, intuitions qui peuvent s'avérer en contradiction avec les explications scientifiques.

En termes plus spécifiques, la philosophie de l'esprit étudie la nature de l'esprit (mind), c'est-à-dire les propriétés, les fonctions et les événements mentaux, ainsi que la conscience et les relations de l'esprit avec le corps, et tout particulièrement avec le cerveau.

Le problème corps-esprit est habituellement considéré comme le problème fondamental de la philosophie de l'esprit, bien qu'il existe d'autres problèmes à propos de la nature de l'esprit qui ne concerne pas sa relation avec le corps humain. Il est la pour défendre la raison, pour chercher la vérité.

Le problème corps-esprit

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La finalité de ce livre étant d'introduire à la philosophie analytique, nous allons proposer ici une formulation simple et élémentaire du problème de la relation entre le corps et l'esprit, ce qui nous conduira aux principaux problèmes de la philosophie de l'esprit que nous aborderons dans d'autres chapitres.

Les termes du problème

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Deux observations du sens commun

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Nous partirons de deux observations que chacun peut faire sur soi-même et qui appartiennent manifestement au sens commun (voir la section suivante). La première est que nous sommes à l'évidence à l'origine de certaines modifications dans le cours des choses, y compris en ce qui concerne certains des changements qui ont lieu dans notre corps. Ainsi, lorsque je veux lever la main, il apparaît que vouloir lever la main conduit à ce changement physique qui est que ma main se lève.

Nous désignerons par les expressions « état mental » et « événement mental » des réalités telles que vouloir, croire, savoir, désirer, etc., et par le terme de « physique » les choses matérielles qui constituent le monde et que les sciences naturelles étudient.

Nous pouvons donc dire :

1. Il y a des états mentaux (par exemple la volonté) qui causent des changements dans le monde physique.

Et nous pouvons remarquer tout aussi facilement la réciproque :

1a. Il y a des changements dans le monde physique qui causent des états mentaux.

Par exemple, l'état de déshydratation de mon corps (changement physique) est la cause de mon désir de boire (état mental).

La seconde observation est que si nous comparons la manière dont les changements physiques apparaissent dans le monde indépendamment de nous et la manière dont nous sommes à l'origine de changements physiques, nous pouvons nous faire cette remarque que la volonté n'est, à première vue, pas semblable aux causes physiques que nous identifions dans le cours de la nature. La chute d'une pierre causée par un tremblement de terre n'est pas intentionnelle, alors que si je saisis une pierre et la jette, cette action est intentionnelle. Nous pouvons, pour traduire cela, dire que les changements physiques ont lieu selon des relations de causes à effets, tandis que l'esprit est à l'origine de mouvements que l'on explique par un motif ou une raison. Nous pouvons donc dire :

2. Une cause mentale n'est pas la même chose qu'une cause physique.

Justification de l'utilisation de ces deux intuitions

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Nous traitons ces deux intuitions comme des intuitions du sens commun, ce qui soulèvera peut-être chez le lecteur des doutes quant à la légitimité de l'usage que nous faisons de nos deux propositions. Cela peut être justifié non seulement par l'expérience individuelle, mais aussi par un survol historique qui nous montre que toutes les sociétés, lorsqu'elles formulent un code juridique, distinguent les motifs attribuables à une personne des causes naturelles. Que les frontières entre ces deux domaines soient variables selon les époques et les civilisations ne changent rien au fait que cette distinction existe. Or, pour faire cette distinction, il faut isoler le rôle causal d'un individu, et donc reconnaître qu'un état mental cause des changements physiques (voler, tuer, etc. sont de tels changements).

Disons en outre que l'usage de ces intuitions ne signifie pas que nous devions y souscrire, comme nous aurons l'occasion de le montrer dans ce chapitre.

Enfin, nous devons signaler que, s'il est utile pour l'exposition de partir de deux intuitions très faciles à saisir qui nous permettent de simplifier la présentation des problèmes, néanmoins l'ordre de présentation des différentes théories sur l'esprit qui en découle n'est pas exactement le même que celui que nous adopterions pour une présentation purement théorique. Mais ces différences ne nous ont pas parues de nature à égarer le lecteur.

Suffisance des explications scientifiques

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À présent, voyons comment les sciences considèrent la nature et les changements qui s'y produisent, puisque c'est sur ce terrain des changements que nous avons fait nos deux observations. Dans l'effort que produit l'homme pour expliquer la nature, nous trouvons cette idée que toute explication de nature physique est satisfaisante quand nous avons découvert toutes les causes physiques qui produisent un effet, et ces causes sont donc complètes et suffisantes pour expliquer l'effet. Nous pouvons dire, dans ce cas :

3. Les explications physiques sont suffisantes (ou doivent l'être idéalement).

Les difficultés

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En considérant ensemble les propositions 1, 2 et 3, nous nous retrouvons maintenant face à plusieurs difficultés.

Position A

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Si nous expliquons le comportement humain de manière physique (physiologie, neurologie, etc.), alors ces explications n'ont besoin de rien d'autre, en vertu de la proposition 3. Dès lors, le comportement humain peut être expliqué de manière complète et satisfaisante par les seules sciences de la nature. Mais cela veut dire que la causalité mentale (proposition 1) n'est pas quelque chose de nécessaire pour expliquer les comportements humains, et qu'elle est donc inutile ou tout simplement fausse car il n'y a rien de telle qu'une causalité mentale. En revanche la réciproque (1a) peut être invoquée pour justifier que tout état mental peut être expliqué de manière physique. Nous pouvons également supprimer la proposition 2, qui est tout aussi inutile ou fausse.

Position B

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Cependant, le rejet de la proposition 1 paraît contre-intuitif, puisque nous n'expliquons pas l'acte d'un individu par les seules causes physiques, mais aussi par les raisons qui l'ont poussé à accomplir cet acte. Nous pouvons donc estimer que nous ne pouvons pas nous passer de la causalité mentale. Mais, de ce fait, puisque la volonté n'est pas la même chose qu'une cause physique (par la prop. 2), les explications physiques sont insuffisantes et la proposition 3 est fausse. Ce rejet de la proposition 3 peut, à première vue, sembler être une bonne solution. Après tout, le sens commun ne distingue-t-il pas, même s'il le fait de manière approximative, les raisons d'agir et les causes naturelles ? Cependant, ce rejet a des conséquences difficiles à assumer. En effet, si un état mental est une cause qui n'est pas d'ordre physique, alors la causalité mentale contredit le principe de conservation de l'énergie : l'état mental intervient dans un système physique et y ajoute quelque chose qui n'y était pas. Si nous ne sommes pas capables de maintenir la proposition 3 tout en soutenant la proposition 1, il y a donc de fortes chances pour que nous ne puissions pas non plus maintenir certains principes scientifiques fondamentaux, et pour que nous leur substituions des causes spirituelles magiques ou miraculeuses.

Position C

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Les difficultés que nous rencontrons semblent provenir de l'incompatibilité entre les propositions 1 et 2 d'un côté, et 3 de l'autre, c'est-à-dire entre nos intuitions et les exigences de l'explication scientifique. On ne peut à la fois soutenir que des états mentaux sont des causes d'un genre particulier (avec des effets dans le monde physique) et que les explications physiques sont suffisantes. Pour résoudre ce problème, nous pouvons tenter de supprimer la proposition 2, c'est-à-dire que nous pouvons affirmer que les états mentaux peuvent être des causes physiques. La proposition 1a nous suggère que cette solution est raisonnable : en effet, pour que des changements physiques puissent causer des états mentaux, il faut manifestement que les états mentaux ne soient pas d'une nature absolument différente de celles des causes physiques. Donc, dans le cas où il y aurait des états mentaux qui seraient des causes, ils seraient des causes comparables aux causes naturelles. 1 et 3 sont ainsi conservées. La difficulté est alors de déterminer en quel sens un état mental est une cause physique et comment il peut y avoir une causalité mentale s'inscrivant dans l'ordre de la nature, ce qui revient à dire qu'il faut produire une théorie scientifique de l'esprit (en intégrant 1 dans 3).

Cette brève analyse de nos trois propositions de départ nous montre que nous ne sommes pas capables de les soutenir en même temps. Il faut en supprimer au moins une, et cependant, pour chacune des positions obtenues, des difficultés surgissent. Toutefois, en examinant les différentes possibilités, nous voyons qu'elles ne sont pas toutes aussi acceptables et raisonnables.

La position A, sous sa forme la plus radicale, élimine le problème (il n'y a pas besoin d'esprit) et est contre-intuitive car elle contredit les propositions 1 et 2. Elle reste néanmoins peut-être défendable, si nous acceptons de tenir nos intuitions sur l'esprit pour des illusions. Selon cette position, toutes les conceptions populaires sur l'esprit (la psychologie populaire) sont des préjugés qui seront éliminés par les progrès de la science. C'est un sacrifice très lourd et il est peu probable que quiconque puisse y consentir, car, pour que cette position soit une connaissance, il faut la croire vraie. Or, pour la croire vraie, il faut avoir un esprit. Une forme atténuée de cette position soutiendrait que l'esprit est un phénomène superflu qui n'a aucun effet.

La position B apparaît en contradiction avec nos connaissances physiques, et elle paraît pouvoir se passer de toutes explications scientifiques. Elle relève donc essentiellement de la théologie et du spiritualisme, ou encore du mysticisme. Nous verrons ci-dessous quelle difficulté métaphysique insurmontable elle recèle quant au problème corps-esprit.

La position C apparaît en revanche, malgré ses difficultés, comme un programme raisonnable d'explication de l'esprit comme réalité naturelle, mais suppose que l'on sacrifie l'une de nos intuitions sur l'esprit, formulée par la proposition 2, à savoir que, pour être en mesure de formuler une théorie sur l'esprit, il faut renoncer à l'idée que les états mentaux puissent être des causes différentes des causes physiques.

Dualisme et monisme

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Pour expliquer les relations de l'esprit et du corps, les philosophes ont proposé plusieurs types de solutions qui correspondent plus ou moins, avec quelques variantes significatives, aux différentes positions que nous venons de voir. L'opposition la plus générale qui existe entre ces solutions est celle entre le dualisme et le monisme. Nous allons maintenant proposer de distribuer les différentes théories dans ces deux catégories générales, tout en faisant un petit tour d'horizon historique de ces solutions.

Le dualisme cartésien

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voir Dualisme

L'une de ces solutions est le dualisme, qui admet que l'esprit et le corps sont de nature distincte (c'est la forme de dualisme que nous trouvons chez Descartes ; il en existe d'autres, dont il sera question plus loin). Le dualisme correspond à la position B exposée dans la section ci-dessus, puisqu'il soutient que l'esprit a des effets physiques (vouloir a pour conséquence une certaine action dans le monde physique), et que les états mentaux ne sont pas des causes physiques (l'esprit et le corps sont deux réalités différentes).

Outre l'incompatibilité de ces deux propositions avec la proposition 3 (qui fait se contredire chez Descartes le dualisme et le principe d'action/réaction), le dualisme a à résoudre une difficulté sous-jacente aux propositions 1 et 2 que l'on peut formuler par la question suivante : comment un état mental peut-il être la cause d'un changement physique, alors que l'esprit et le corps sont de nature différente ? En effet, si l'esprit agit sur le corps, c'est manifestement qu'ils sont intelligibles d'après le même type de causalité qui s'applique à tout événement physique. Mais, dans ce cas, on ne voit pas comment l'esprit pourrait être compris comme une réalité d'une nature différente du corps. En revanche, si l'esprit est d'une nature différente du corps, on ne voit pas comment ils peuvent être liés causalement.

Le parallélisme

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Le dualisme ayant les plus grandes peines du monde à montrer de manière claire comment la causalité entre le corps et l'esprit serait possible (sauf à recourir à une hypothèse qui fait intervenir un être suprême), d'autres solutions sont apparues, comme le parallélisme de Spinoza, qui postule une seule substance dont le corps et l'esprit sont, grosso modo, des aspects. Chacun de ses aspects a une causalité propre (l'esprit agit sur l'esprit, le corps sur le corps), tout en se correspondant (tel état du corps correspond à tel état mental). La différence est essentiellement une différence de point de vue que l'on adopte sur une réalité. Avec cette thèse, Spinoza peut donc maintenir les propositions 2 et 3 : les explications dans l'ordre physique sont complètes, et elles ne sont pas remises en cause par la proposition 1, puisqu'elle est rejetée du fait qu'un état mental n'est la cause que d'un autre état mental (ce qui conserve la proposition 2). Néanmoins, dans la pratique, la proposition 1 demeure intuitivement vraie (nous voulons, et il s'en suit un changement physique), mais elle doit être théoriquement reformulée comme suit : Les états mentaux correspondent à des états physiques, mais ne sont pas des causes de changements physiques.

La solution de Spinoza est originale (et elle ne correspond d'ailleurs à aucune des positions que nous avons exposées, bien qu'elle puisse être considérée comme une variante de la position B, soutenue par Descartes), mais le parallélisme échoue à fournir une théorie intelligible de la correspondance entre les causalités mentale et physique : si tout état mental correspond à un état physique, tout état physique ne devrait-il pas correspondre à un état mental ? Mais si certains corps ne pensent pas, à quel état mental correspond leur mode d'être étendu ? Si certains états physiques ne correspondent à aucun état mental, pour quelle raison est-ce le cas, et pour quelle raison d'autres états physiques correspondent-ils à des états mentaux ? S'il n'y pas de lien de causalité entre le corps et l'esprit, leur correspondance n'est-elle pas contingente (et donc, n'importe quel état physique peut correspondre à n'importe quel état mental et réciproquement) ? Si la correspondance n'est pas contingente, mais nécessaire, comment rendre intelligible cette correspondance sans recourir à un lien de causalité ? Sur ce point, Spinoza, comme Descartes, recourt à ce bouche-trou théorique qu'est Dieu, bien qu'il le présente comme identique à la Nature. Le parallélisme pose donc plus de questions qu'il n'en résout.

Le monisme

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Contre Descartes, nous avons vu que Spinoza soutient qu'il n'existe qu'une seule substance. La thèse selon laquelle l'ensemble de la réalité n'est composée que d'une seule et unique substance (quelle qu'elle soit) est appelée, par opposition au dualisme, monisme. Bien que le monisme s'oppose au dualisme des substances (l'idée que le corps et l'esprit sont de nature différente), il ne faut pas pour cela en conclure que tout monisme réduit les états mentaux au physique (par exemple au cerveau).

Il est en effet possible de soutenir une certaine forme de dualisme, par exemple en faisant correspondre tout état mental à un état physique ou à certaines configurations physiques (l'état mental étant causé par un état physique, ou lui est identique, ou émerge à partir de lui), mais en soutenant dans le même temps que les états mentaux ne peuvent pas être décrits en termes physiques. Les états mentaux peuvent ainsi posséder des propriétés ou des attributs distincts des états physiques, sans être de nature différente. À strictement parler, il ne s'agit pas de dualisme au sens cartésien.

Le monisme rencontre lui aussi de grandes difficultés, puisqu'il lui faut rendre compte de l'existence des états mentaux, et expliquer quelles sont exactement leur nature et leur place (leur rôle causale) dans un monde qui ne comporte qu'une seule substance. Depuis les dernières décennies du XXème siècle, le dualisme des substances est devenu marginal à cause des difficultés insurmontables qu'il soulève et que nous avons brièvement exposées, et le monisme de type physicaliste (tout est physique, ou matériel) est la thèse majoritaire en philosophie.

Récapitulation : les problèmes fondamentaux

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Ce très bref aperçu du physicalisme et du dualisme nous permet de nous faire une idée des questions fondamentales de la philosophie de l'esprit : il faut expliquer ce que c'est que l'esprit dans un monde physique (par exemple, l'esprit est une réalité non-physique, un épiphénomène ou une certaine fonction du cerveau), comment il naît dans un monde physique et pourquoi il y naît (par exemple, un phénomène comme la conscience paraît se surajouter à des états mentaux sans que l'on puisse comprendre comment ni pourquoi) et quel genre d'interactions avec les réalités physiques peuvent être attribuées à l'esprit.

Chapitres

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Nous passerons en revue les principales thèses sur la nature de l'esprit, et nous dédierons quelques articles aux objections qu'elles ont soulevées.

  1. Le dualisme (définition)
  2. Le monisme
  3. Le physicalisme (définition)
  4. Objections contre le physicalisme :
    1. Ce que Marie ne savait pas   (article)
    2. Argument de la connaissance (définition)
    3. Quel effet cela fait-il d'être une chauve-souris ?
  5. Les différentes théories physicalistes
    1. Chambre chinoise
    2. Le spectre inversé
  6. Philosophie de la conscience : Études sur la conscience (ce livre est disponible en anglais sur Wikibooks, et est à traduire)

Bibliographie

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Comme pour la philosophie analytique dans son ensemble, la plupart des références essentielles en philosophie de l'esprit sont en anglais. Mais il existe maintenant de bonnes introductions en français et les traductions sont de plus en plus nombreuses ces dernières années.

  • Pascal Engel, Introduction à la philosophie de l'esprit, La Découverte, Paris, 1994
  • Philosophie de l'esprit : tome 1, Psychologie du sens commun et sciences de l'esprit, Librairie Philosophique Vrin, 2001
  • Philosophie de l'esprit : Tome 2 : Problèmes et perspectives, Librairie Philosophique Vrin, 2004
  • Michael Esfeld, La philosophie de l'esprit : La relation entre l'esprit et la nature, Armand Colin, 2005
  • Jaegwon Kim, L’Esprit dans un monde physique, Syllepse, 2006
  • Jaegwon Kim, Philosophie de l'esprit, Les Éditions d'Ithaque, Paris, 2007
  • David Chalmers, L'Esprit conscient (trad. prévue pour décembre 2009)