Pôles d'éco-citoyenneté/Introduction
Les habitants des pays riches consomment, gaspillent énormément, et rejettent toujours plus de polluants et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé… Les catastrophes écologiques et sanitaires montrent déjà les limites du système. Et cela n’est pas en voie de s’arranger : la Terre compte plus de 6 milliards d’habitants. En 2050, nous serons 3 milliards de plus. Apprendre à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les nouvelles technologies qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements face à l’environnement, est aujourd’hui une priorité.
L’impact de l’Homme sur l’environnement est un sujet primordial qui fait aujourd’hui partie intégrante de l’actualité. De plus en plus de personnes prennent conscience de leur participation aux dérèglements climatiques et écologiques, et un grand nombre d’entre eux s’intéressent aux solutions qui existent pour la réduire.
Les problèmes environnementaux
modifierAu cours du XXe siècle, de nombreux changements ont été observés sur Terre : accroissement de la température globale (voir graph.Variations des températures) d’environ 0,74 °C, augmentation du niveau moyen des océans de 10 à 20 cm, réduction de la couverture neigeuse de 10% depuis la fin des années 60, recul des glaciers et modification de la fréquence et de l’intensité des phénomènes climatiques extrêmes. Au niveau écologique, on constate une accentuation des pressions sur les écosystèmes sensibles, une perte générale de la biodiversité, une augmentation des situations de stress hydrique et une dégradation de la qualité de l’eau.[1]
Problèmes climatiques
modifierL’impact de l’homme le plus connu et le plus médiatisé est celui qu’il a sur le climat. L’homme est responsable, au moins en partie si ce n’est entièrement, de l’augmentation des gaz à effet de serre (CO2, CH4, O3, N2O…) qui engendrent le phénomène de réchauffement climatique.
Chaque année, environ 22 milliards de tonnes équivalent CO2 (téq.CO2) sont émises dans l’atmosphère, mais seules 11 milliards de tonnes sont absorbées par les puits de carbone (océan : 76%, forêt : 24%). Il y a donc 11 milliards de téq.CO2 qui s’accumulent chaque année dans l’atmosphère et qui sont responsables des modifications climatiques. La quantité de gaz à effet de serre émise par habitant est donc bien trop élevée, en particulier dans les pays développés et émergents. [2]
La figure n°1 [3] permet d’appuyer deux points essentiels :
- Pour que le climat se stabilise il faudrait n’émettre que 1,5 téq.CO2 par personne, alors qu’en moyenne dans le monde plus de deux tonnes de plus sont émises par personne, plus de quatre pour un Français.
- De nombreux pays pauvres vivent en dessous du seuil de 1,5 tonne, mais les répercussions étant mondiales, et ne s’arrêtant pas aux frontières, ils subissent les conséquences de nos excès.
La vitesse du réchauffement climatique s’accélère et, selon le GIEC, d’ici à 2100 le réchauffement sera de l’ordre de 1,1 à 6,4 °C si rien n’est fait pour limiter les rejets de gaz à effet de serre. Il est très probable que le dérèglement climatique provoque des vagues de chaleur plus longues et plus soutenues, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables d’une année sur l’autre.[1] Ces affirmations du GIEC sont justifiées par les rapports météorologiques, relatés par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale)[4].
Le réchauffement climatique est déjà la cause de nombreuses catastrophes écologiques : tempêtes de plus en plus dévastatrices, baisse importante de la couverture neigeuse, inondations, augmentation du nombre de cyclones, sécheresse et désertification. Les catastrophes de grande ampleur sont passées de 60 en 1970, à 90 en 1980 et à 210 en 2000. Elles entraînent de graves conséquences humaines et économiques (en 2005, l'ouragan Katrina a fait plus de 1800 morts et a causé des dégâts matériels extrêmes, en particulier à la Nouvelle-Orléans).
Le réchauffement climatique est également responsable d’une augmentation de la fonte des glaces. La fonte de la banquise a un impact majeur sur la faune arctique, comme c’est le cas pour les ours qui voient leur habitat et leur terrain de chasse hivernale diminuer. Les glaciers des continents sont des réserves d’eau douce non négligeables pour assouvir les besoins humains. Sans le rôle régulateur de ces glaciers, certains cours d’eau douce pourraient se retrouver asséchés pendant les périodes estivales.
De plus, combinée au phénomène de dilatation thermique, dû à l’augmentation de température des océans, la fonte des glaces générera une hausse du niveau moyen de la mer de 18 à 59 cm d’ici 2100, selon le GIEC[1].
Problèmes écologiques
modifierAu-delà des dérèglements climatiques, l’Homme est responsable de nombreuses pollutions de l’air, des eaux et des sols, de l’appauvrissement des terres et de la disparition de nombreuses espèces.
La pollution des sols et des eaux superficielles se fait majoritairement par les rejets industriels et les pesticides. Elle entraîne de graves conséquences écologiques, sanitaires, mais aussi économiques. En France, 90% des sources d'eau sont polluées par des pesticides.
Les activités humaines ont des effets directs sur la biodiversité (surexploitation de ressources biologiques) et indirects (destruction d’habitats et fragmentations des paysages, invasions biologiques, cascades d’extinctions). D'après les prévisions, 25 % des espèces qui existaient au début du 20ème siècle auront disparu d'ici 2025.
Un des impacts les plus connus de l’homme sur la biodiversité est la déforestation. Aujourd'hui, les forêts tropicales ne couvrent plus que 2 % de la surface de la Terre. En seulement 40 ans, entre 1950 et 1990, la surface des forêts vierges s'est réduite de 350 millions d'hectares, avec la destruction de 18 % des forêts d'Afrique, 30 % des forêts d'Asie et d'Océanie, et 18 % des forêts d'Amérique latine. Et le rythme de destruction s'accélère. Actuellement, 3 millions d'hectares sont détruits chaque année. Avec les forêts, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent définitivement. 50 000 espèces ont ainsi disparu en 10 ans, entre 1990 et 2000. [5]
Notre façon de vivre dépasse ce que la Terre peut supporter, et cette constatation est corroborée par le calcul de l’empreinte écologique, c’est à dire la surface biologique productive nécessaire pour fournir toute l’énergie et les matières premières consommées par la population, et pour éliminer tous les déchets engendrés. Si les 6 milliards d’habitants de la terre vivaient comme les Français, il faudrait 3 planètes pour répondre à leurs besoins.
Une partie des Hommes vit au-dessus de ses moyens, au détriment du reste de la population (20% de la population mondiale utilisent 80% des ressources), et chaque jour nous polluons un peu plus la planète. Il est donc indispensable d’agir pour stopper la détérioration de la Terre et protéger l’humanité.
Prise de conscience et éducation à l'environnement
modifierUne évolution mondiale de la conscience environnementaliste
modifierL’Homme s’est depuis longtemps interrogé sur sa responsabilité face aux modifications apportées aux écosystèmes. Les premiers dégâts écologiques sont reportés au XVIIIe siècle, lorsque la multiplication des colonies est la cause de déforestation. A partir de la révolution industrielle, au XIXe siècle, des doutes de plus en plus pressants naissent quant aux impacts des activités anthropiques sur l'environnement.
Ce n’est que lors de la deuxième moitié du XXe siècle qu’une prise de conscience débute au niveau mondial avec la publication, en 1951, du premier rapport sur l’état de l’environnement dans le Monde, par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
A partir des années 70, les scientifiques commencent à se préoccuper plus précisément des répercutions des activités anthropiques sur l’environnement, à travers l’étude de la pollution de l’air, des sols, de l’eau, l’utilisation des pesticides, des produits chimiques, l’épuisement des ressources et la surconsommation. L’un des premiers évènements marquant dans ce domaine est la publication du rapport du Club de Rome en 1972, intitulé rapport Meadows. Il y est avancé l’idée qu’une croissance économique et démographique illimitée entraînera un épuisement des ressources et de nombreuses pollutions et évènements catastrophiques. C’est cette même année que la protection de l’environnement devient un sujet de débat politique entre les gouvernements des pays du globe, avec le premier sommet de la Terre à Stockholm, exposant le concept d’écodéveloppement, un mode de développement intégrant les contraintes environnementales. C'est à l'occasion de cette conférence que fut consacré le slogan « penser globalement, agir localement ».
La prise de conscience s’est amplifiée durant les années 80, avec en 1981 la conférence de l’ONU sur les sources d’énergies renouvelables, en 1987 le Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’Ozone, et plusieurs autres conventions et directives fixant des objectifs et enjeux pour la protection de l’environnement.
En 1992, lors du deuxième sommet de la Terre à Rio, de nombreux pays ont adopté les 27 principes applicables pour un développement durable, dont le principe 10 qui stipule que les citoyens des pays signataires doivent être impliqués dans les prises de décisions relatives à l’environnement, et doivent être sensibilisés et informés concernant sa protection.
La Conférence a également été l'occasion d'adopter un programme d'action appelé Agenda 21, qui énumère 2500 recommandations concernant la mise en œuvre concrète des principes de la déclaration. De plus, le sommet a permis l’adoption de la Convention sur le Climat, qui affirme la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et qui a abouti à la signature en 1997 du protocole de Kyoto. Celui-ci fixe les objectifs à atteindre pour réduire les émissions des six principaux gaz à effet de serre, d’ici à 2012 : il prévoit une réduction de 5,2 % en moyenne d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. Ce protocole est entré en vigueur le 16 février 2005 lors de la ratification par la Russie. Il a été ratifié à ce jour par 181 pays à l'exception notable des États-Unis.
Enfin, le dernier rendez-vous mondial important, a été la 15ème Conférence des parties (COP 15) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. La Conférence de Copenhague de 2009 sur le climat avait pour but de renégocier un accord international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto. Si pour beaucoup ce sommet a été un échec, en aboutissant à un accord non contraignant, il a cependant permis de mesurer l’engouement du public en ce qui concerne le climat.
Des mesures concrètes en France
modifierLa prise en compte de l’environnement dans la politique française est relativement récente, avec la création du ministère de la protection de la nature et de l’environnement en 1971. Au niveau législatif, la France n’a, dans un premier temps, pas pris de réelles initiatives, se contentant de retranscrire en droit français les directives européennes. Les textes étant dans des domaines très précis (eau, déchets, installation classées…), il n’y avait pas de prise en compte globale de la problématique environnementale.
Le réel tournant dans la politique française, en ce qui concerne l’environnement, a été initié par le Sommet de la Terre à Rio, et particulièrement au niveau territorial, avec l’apparition progressive d’Agendas 21 locaux, l’obligation de réalisation de Plans de Déplacements Urbains, l’expansion du tri sélectif et du ramassage des déchets verts. Mais il faut attendre le XXIe siècle pour voir apparaître les premiers grands engagements français, avec, dans un premier temps, l’entrée en vigueur du Code de l’Environnement par l'Ordonnance du 18 septembre 2000. Puis vient la Charte de l’Environnement, adoptée par le parlement le 28 février 2005, qui proclame 10 articles accordant des droits et imposant des devoirs, que ce soit pour les citoyens ou pour les entreprises, autour des principes de sauvegarde de l’environnement. Les articles 2, 3 et 4 définissent l’obligation de ne pas porter atteinte à l’environnement, tandis que l’article 8 insiste sur l’importance de l’éducation et de la formation pour que les personnes puissent répondre à cette obligation. Il existe d’ailleurs depuis 2002, une Semaine du développement durable (SDD), au niveau national, qui se déroule chaque année du 1er au 7 avril.
En 2004, la circulaire n°2004-110 du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a intégré l’Education à l’Environnement pour un Développement Durable (EEDD) aux programmes de l’enseignement élémentaire et secondaire. Le contenu des enseignements est adapté en conséquence et des temps de débat sont prévus pour échanger sur le sujet.
Enfin, la table ronde du Grenelle Environnement s’est déroulée en octobre 2007, après que les six groupes de travail aient rendu leurs rapport sur les différents sujets dont ils étaient responsables : le changement climatique, la biodiversité, l’impact sur la santé… Le Grenelle Environnement était un débat multi-parties réunissant des représentants du gouvernement, d'associations professionnelles et d'ONG, et qui a eu pour but de prendre des décisions à long terme en matière d'environnement et de développement durable, dont l’une d’elle était de généraliser l’éducation à l’environnement.
Alors que le Grenelle 1 mettait plus l’accent sur l’éducation en ce qui concerne l’implication directe du grand public, le Grenelle 2, promulgué le 12 juillet 2010, est plus axé sur l’amélioration de la gouvernance. La participation des citoyens aux politiques de développement durable apparaît sous plusieurs entrées. Les questions d’information sont essentiellement attribuées aux entreprises, avec notamment les questions d’allégation publicitaire et d’étiquetage carbone.
De plus, outre les engagements politiques, le contexte économique actuel est particulièrement favorable à un développement raisonné pour tous les citoyens. Ainsi, si l’on considère l’exemple des transports, l’augmentation du prix du pétrole a permis une légère diminution de l’utilisation de la voiture.
Les aides financières, telles qu’une TVA à 5,5% ou des crédits d’impôts pour des travaux visant à réduire la consommation énergétique des logements, et l’apparition de taxes pour les voitures les plus polluantes, sont elles aussi des tremplins pour une augmentation des comportements éco-citoyens.
L’implication des citoyens dans la lutte contre les impacts environnementaux
modifierQuelle responsabilité des citoyens ?
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Que ce soit le Sommet de la Terre au niveau mondial, la Charte ou le Grenelle de l’Environnement à l’échelle nationale, les politiques s’accordent à dire que l’éducation et l’implication des citoyens est indispensable aux processus de protection de l’environnement. La sensibilisation de la population est d’autant plus importante que nos comportements quotidiens sont directement responsables de 47% des émissions de gaz à effet de serre en France. De plus ce chiffre ne tient pas compte de la relation directe entre pollutions industrielles et consommateurs. Nous sommes responsables indirectement de l’ensemble des émissions anthropiques car nous sommes la demande à laquelle répondent les entreprises. Il en est de même pour l’ensemble des pollutions anthropiques. En adoptant un comportement responsable au quotidien et en faisant pression sur les entreprises pour qu’elles respectent l’environnement, nous pouvons lutter efficacement contre l’ensemble des pollutions.
Comment faire prendre conscience aux citoyens de leurs impacts
modifierIl existe plusieurs moyens d’aider les citoyens à s’impliquer dans la protection de l’environnement :
- Les sensibiliser et informer directement sur leur responsabilité dans la protection de l’environnement : cela peut notamment passer par des informations sur les pollutions qu’ils génèrent en utilisant des phytosanitaires, des appareils énergivores ou en jetant leurs déchets…
- Leur proposer les bons gestes et les aider dans des choix plus éco-responsables : en leur proposant des alternatives aux produits polluants, en les conseillant sur l’isolation de leur maison, en les aidant à choisir leur mode d’alimentation électrique, en leur indiquant les aides financières auxquelles ils peuvent prétendre…
Pour cela il existe différentes manières de délivrer l’information. Cela peut se faire dans des lieux fixes dédiés (maisons de l’environnement, espaces info-énergie…) ou par de l’événementiel (conférence, colloque, foire…). Le type de sensibilisation dépend du public visé et bien sûr de son niveau de culture environnementale. C’est pourquoi il est nécessaire de diversifier les activités et les moyens de sensibilisation afin que toutes les populations puissent trouver des informations utiles.
Présentations des pôles d’éco-citoyenneté en Nord-Pas de Calais
modifierDans le Nord-Pas de Calais, il existe de nombreuses structures d’éducation et d’information à l’environnement pour le grand public. Ce wikibook va vous présenter les différents pôles d’éco-citoyenneté que l’on trouve sur le territoire du Nord-Pas de Calais.
Introduction du sujet
modifierLa région Nord-Pas de Calais est pénalisée par les séquelles environnementales que lui a laissé son passé industriel polluant (charbon et métallurgie), mais elle fait preuve, depuis le début des années 90, de dynamisme pour inverser les trajectoires de non-durabilité de son développement. C’est la première région de France à avoir créé un parc naturel régional et aussi la première à s’être engagée dans un plan de développement durable. La Région n’hésite pas à se fixer des objectifs ambitieux, tels que le doublement de la forêt régionale d’ici à 2040 et la préservation de la biodiversité alors qu’elle possède l’un des territoires les plus artificialisés de France.
Pour inverser la tendance, la Région a conscience que la lutte contre la dégradation de l’environnement doit se jouer à tous les niveaux : les entreprises et collectivités tout comme les citoyens. C’est pourquoi, les orientations stratégiques de la Région en matière d’environnement, font de l’éducation et la sensibilisation, une condition majeure de la réussite de cette politique.
Cette place attribuée à l’éducation environnementale fait de la Région un modèle dans ce domaine. Grâce à l’action d’une trentaine d’associations, regroupées au sein du collectif régional d’éducation, les premières assises nationales de l’éducation à l’environnement se sont déroulées à Lille en 2000. Elles ont permis de contribuer à l’élaboration d’un plan national d’éducation à l’environnement. Enfin, le Nord-Pas de Calais a accueilli une partie du deuxième forum mondial de l’éducation à l’environnement organisé en France en 2001, sous l’égide de l’ONU.[6]
Les activités du conseil régional, sont centrées depuis de nombreuses années sur la pédagogie. Le Cahier des Enfants, pour les enseignants des classes CM1-CM2, a pour but de leur faire approcher l’environnement à travers un thème renouvelé chaque année. Le dispositif "Chèque nature région" permet également aux enseignants de la région, de la maternelle au lycée, d’organiser un séjour d'éducation à l'environnement dans le Nord-Pas de Calais, parmi les onze structures d'éducation à l'environnement agréées par la Région. Enfin, un appel à projets "écocitoyenneté" a été lancé auprès des associations pour dépasser le stade de la sensibilisation du grand public en suscitant un mouvement d’engagement collectif des habitants, au profit d’actions concrètes de préservation de l'environnement.[6]
D’autres acteurs tels que des associations produisent leurs propres outils pédagogiques. L’intérêt pour ce type d’outils est tel que des forums sont régulièrement organisés par la coordination régionale de l’éducation à l’environnement (Cree), sous l’impulsion du GRAINE Pays du Nord et en coordination avec la maison de la nature et de l’environnement de Lille, le CPIE de la Chaîne des terrils et le centre régional de documentation pédagogique.[6]
Par ailleurs, la région Nord-Pas de Calais compte cinq centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE), qui favorisent l’écocitoyenneté grâce à des programmes d’information, de formation et de sensibilisation de tous les publics, et 17 Espaces Info Energie pour renseigner les particuliers souhaitant améliorer l'efficacité énergétique, tant au niveau de l'habitat que du comportement quotidien. Les maisons de la nature et de l’environnement regroupent également des associations qui interviennent dans les domaines liés à la nature, l’environnement, les solidarités et les Droits de l’homme et du citoyen. Sur les 102 associations qu’elles rassemblent, une quinzaine sont des associations de protection de la nature et de l’environnement (APNE).[6]
Les nombreux pôles d’éco-citoyenneté de la région constituent un préalable indispensable au changement des comportements.
Intérêts de la démarche et plans suivis
modifierLe but de ce wikibook est d'offrir des informations sur les différents lieux d'information et d'accompagnement des habitants sur les questions relatives à l'environnement, principalement dans le Nord-Pas de Calais. Cela permettra au public et aux différents acteurs de la société civile de s'orienter vers les structures qui les intéressent dans ce domaine. L'étude que nous vous présentons, mettra en avant des perspectives d'amélioration pour développer l'éducation à l'environnement dans la région, notamment en faisant une comparaison avec les pôles éco-citoyens des autres régions.
Le plan général suivi sera le suivant :
I. Les principaux Pôles en Nord-Pas de Calais : Cette partie présentera les principaux pôles éco-citoyens de la région, en suivant, pour chaque partie, le plan indiqué plus bas
II. D'autres lieux de conseil sur l'environnement dans le Nord-Pas de Calais : Les lieux qui n'auront pas été traités dans la première partie seront brièvement décrits ici
III. Des pôles d'éco-citoyennetés remarquables en-dehors du Nord-Pas de Calais : Quatre lieux remarquables, présents dans d'autres régions, vous serons présentés
IV. Synthèse : Ce chapitre fera la synthèse des informations regroupées dans la première partie sur les principaux pôles d'éco-citoyenneté du Nord-Pas de Calais.
V. Conclusion et perspective
Pour la première partie portant sur les principaux pôles du Nord-Pas de Calais, voici le plan qui sera suivi pour chaque lieu ou ensemble de lieux :
I. Introduction
II. Généralité : Historique, localisation, appartenance à un réseau, type de structure...
III. Activités permanentes
IV. Activités temporaires : Expositions, stages...
V. Lieux en lien avec ce lieu : cette partie concernera les réseaux ou lieux dépendants
VI. Conclusion et perspectives
Un récapitulatif sur la structure sera intégré dans l’analyse de chaque lieu, sous la forme d'un tableau. Il comportera les données suivantes :
- Type de structure
- Appartenance à un réseau
- Eco-citoyenneté comme activité principale (est-ce que l'éco-citoyenneté est l'activité principale de ce lieu, ou est-ce une activité secondaire ?)
- Type de services (information, formation, visites…)
- Domaine de compétence
- Amplitude d'accueil (nombre de jours, d'heures d'ouverture ou horaires le cas échéant)
- Capacité d'accueil (nombre de personnes que le lieu peut accueillir)
- Fréquences des évènements (si le lieu, hors de ses activités régulières, organise des évènements)
- Impact environnemental (si le lieu est connu ou non pour respecter l'environnement, et si oui, à quel degré ?)
Sources
modifier- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Rapport de synthèse du GIEC 2007
- ↑ Manicore.com [1]
- ↑ Indicateurs des objectifs du millénaire pour le développement des Nations Unies [2]
- ↑ site de l'Organisation Météorologique Mondiale [3]
- ↑ Site de l'Union internationale pour la conservation de la nature [4]
- ↑ 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Cahiers Régionaux de l’environnement – l’environnement en Nord-Pas de Calais [5]