Mémoire/Mémoire perceptive
La mémoire perceptive est celle qui est liée à l’interprétation de ce qui est envoyé au cerveau par les organes des sens. Toutefois, les processus sémantiques, qui donnent la signification de ce qui est perçu ne sont pas impliqué dans cette mémoire. La mémoire perceptive permet de mémoriser des formes, des couleurs, des odeurs, etc.
Lorsqu'on perçoit quelque chose, le cerveau va alors " regarder " si ce qui est perçu est présent dans cette mémoire perceptive. Si c'est le cas, le cerveau pourra alors passer à l'étape suivante : extraire la signification de ce qui est perçu en fonction de ce que le cerveau a retrouvé dans sa mémoire perceptive.
Différents types
modifierJe parle de la mémoire perceptive, mais je devrais plutôt dire : les mémoires perceptives. Un humain normalement constitué possède une mémoire pour chacun des cinq sens : vision, audition, etc. Chacune de ces mémoire perceptive possède ses propres aires cérébrales, souvent disposées dans le cortex cérébral.
Visuelle
modifierLa mémoire sensorielle visuelle est la plus importante de toute. Elle est prise en charge par le cortex visuel. Fait intéressant, cette mémoire est elle-même décomposée en plusieurs sous-mémoires : on trouve non seulement une mémoire visuelle pour les objets, mais aussi une mémoire spécialisée dans les visages, et une mémoire utilisée pour la reconnaissance des mots.
Visages
modifierMots
modifierPour donner un exemple, la reconnaissance des mots fait partie de ce genre d'automatisme. Le meilleur moyen de prouver que la reconnaissance des mots est un automatisme perceptif, c'est d'utiliser des tâches de stroop.
Cet effet nous dit que les automatisme interférent avec les processus conscients de traitement de l'information. Dans notre cas, on peut prouver que l'automatisme de reconnaissance des mots et d'accès à leur signification peut interférer avec un processus moins fréquent : la détermination de la couleur de l'encre avec laquelle est écrit un mot. Par exemple, essayez de déterminer, pour chaque mot, la couleur de l'encre :
Évidemment, la liste contrôle est bien plus facile : les mots écrits dans cette liste correspondent à la couleur dans laquelle ils sont écrits : rouge est écrit en rouge, orange en orange, etc. Mais pour la seconde liste, les mots ne sont pas cohérent avec la couleur de l'encre : les automatisme interférent, rendant cette seconde liste plus difficile à traiter.
Olfactive
modifierLa première est la mémoire olfactive, qui stocke des odeurs.
Cette mémoire est très efficace : une odeur déjà rencontrée, même si on l'a pas perçue consciemment, est mémorisée quasiment définitivement en mémoire olfactive.
Niveau cérébral
modifierDéficits
modifierAuditive
modifierAmorçage perceptif
modifierLa mémoire perceptive est aussi soumise à un processus d'apprentissage : on peut apprendre à reconnaitre des stimulus déjà vus auparavant. Mais il se trouve que ce processus de reconnaissance peut lui aussi s'automatiser pour devenir de plus en plus efficace : au fur et à mesure qu'un stimulus est répété, on finit par le percevoir de plus en plus rapidement. C'est ce que l'on appelle l'amorçage perceptif.
Les expériences sur montrent clairement que plus l'élève apprend à lire, moins son attention est utilisée, les ressources attentionnelles libérées peuvent alors servir à mieux comprendre le texte lu. Au tout début de l'apprentissage, les enfants lisent un nombre limité de mots par minutes. Puis, la lecture s'automatise progressivement : l'élève devient capable de reconnaitre les mots ou portions de mots de plus en plus vite, sans devoir les découper en sons et les déchiffrer consciemment.
Modèles psychologiques
modifierModèles connexionnistes
modifierRéseaux de neurones non-supervisés qui apprennent tous seul : mémoire dans la structure du reseau de neurones.
couches V1 et V2 du cortes visuels