L'éco-construction en Nord-Pas-de-Calais/Partie1/Les ressources locales
Cette carte présente les principaux minéraux présents dans le sous-sol régional. On peut distinguer les sous-sols où dominent les roches crayeuses (Artois) des sous-sols plutôt formés d’argiles limoneuses (Flandres). Nous pourrons ainsi établir par la suite des correspondances entre les matériaux disponibles et les types de construction. Les roches utilisées dans la construction régionalemodifier
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La carte pédologique [science des sols] fait apparaître les dépôts alluviaux, soit les sédiments transportés par les eaux de surface. La carte des sols régionaux (voir ci-dessous) vient compléter la carte géologique en précisant les types de roches affleurantes et la nature des sols. On distinguera surtout les limons argileux et les sables. Les argiles Représentées par une couche beige sur notre carte, on les retrouve sur la majeure partie du territoire régional. Le schéma ci-dessous détaille la disponibilité des argiles (Crédit : Atlas des paysages, DIREN, 2005). Il est plus approprié de parler de limons argileux. Ces derniers étaient prélevés au plus près des chantiers, soit sur place ou encore dans le puis du village le plus proche où la qualité de la terre était reconnue. De nos jours, les limons argileux sont disponibles auprès des carrières qui commercialisent ce qui demeure un sous-produit de leur activité. D’autres entreprises comme les briqueteries commercialisent une gamme de produits à base de terre crue tels enduits ou peintures.
Les sols contiennent une part de sable issue de la dégradation des roches sédimentaires. On trouve du sable en quantité sur les littoraux. L’extraction intensive de sable de plage peut comporter des risques écologiques non négligeables (ex : salinification des nappes phréatiques). Les sables sont utilisés en maçonnerie comme agrégat, aux côtés de liants tels que la chaux.
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Le Nord-Pas de Calais reste l’une des régions les moins boisées de France avec 112 900 hectares de forêts, soit 9% du territoire (contre 25% au niveau national). La mise en place d'un plan forêt régional doit permettre de replacer l'arbre au cœur des activités humaines. Les principales forêts sont situées sur les territoires des Parcs naturels régionaux, encadrés en rouge sur la carte. On compte ainsi une petite vingtaine de forêts de plus de 600 hectares. Les forêts les plus importantes localisées en Avesnois avec la forêt de Mormal (9163 ha), et Trélon (3000 ha). Le parc Scarpe-Escaut abrite quand à lui la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers (4600 ha). La forêt régionale est une forêt variée selon les inventaires forestiers. Près de 95% du bois abattu en région est constitué de feuillus. Le chêne est l’essence la plus produite en région puisqu’elle représente plus du quart des volumes abattus. Viennent ensuite le peuplier (18%), le frêne (14%), le hêtre (10%) et le charme (8%). Les bois plus précieux représentent 30% des forêts privées. Il s’agit du grand érable, du merisier, de l’aulne glutineux, de l’orme ou encore du noyer. Les planches ci-contre illustrent les feuilles et les fruits de quelques unes de nos essences indigènes : • Le chêne pédonculé (1), • Le frêne (2), • Le hêtre (3), • Le peuplier tremble (4) • Le châtaignier (5). Source : « La forêt régionale. 2005-2009 » (Inventaire Forestier National). Liens utiles : Guide d'utilisation du bois de NPDC-Picardie ( CNDB)
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