Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Compatibilité entre biodiversité, ville et habitat/Mythes et idées reçues
De manière schématisée, on peut dire que deux grands types d'idées reçues, plus ou moins partagées et plus ou moins répandues selon les catégories de population ou de métiers concernés s'opposent:
- celles qui laissent penser que la ville est « par nature » anti-naturelle voire « contre-nature », et qu'elle ne peut donc pas accueillir d'espèces sauvages ou de processus écologiques proches de ceux qui se déroulent dans la nature.
- certaines idées laissant penser que des espaces urbains ou des espèces volontiers urbaines peuvent être "bonnes" pour la nature, qu'on peut aider la nature, par exemple en donnant à manger aux pigeons, merles et moineaux, ou en plantant des Buddleia qu'on pense a priori utiles pour les papillons. Les théories de distribution des espèces (dont le modèle « sources-puits » de l'écologie du paysage sont de ce point de vue très éclairantes. (Voir l'exemple du buddleia, illustré ci-contre).
Entre ces deux pôles co-existent divers modèles allant du jardin à l'anglaise aux méthodes modernes de gestion écologique et restauratoire (incluant la gestion différentiée).
Références
modifier- ↑ Owen DF, Whiteway WR. 1980 Buddleia davidii in Britain: history and development of an associated fauna. Biol. Conserv. 17. (2): 149 - 155 (1980). Geog=1 Systematics: ANGIOSPERMAE (LOGANIACEAE: BUDDLEJA) (KR, 198004953)
- ↑ Douglas A. Findley, Gary J. Keever, Arthur H. Chappelka, D. Joseph Eakes and Charles H. Gilliam ; Differential response of buddleia (Buddleia davidii Franch.) to ozone Environmental Pollution, Volume 98, Issue 1, 1997, Pages 105-111 (résumé)