Gouvernement Électronique/Les obstacles d’une administration électronique réussie

Les obstacles d’une administration électronique réussie


Les obstacles sont nombreux, mais les plus importants sont :


  • Manque de volonté politique, un tel projet doit faire appel à des leaders qui appréhendent les bénéfices des TICs dans l’AP et l’équipe doit avoir assez d’autorité pour implémenter des changements, il n’est pas surprenant que de tel projet est souvent soutenu par le président, le premier ministre ou d’autres officiels dotés d’assez d’autorité afin de faire appliquer une stratégie e-gouvernement (le Paraguay et le Pérou en sont des exemples).
  • La fossé numérique, le fait que la plus forte partie de la population n’utilise pas Internet cela résulte qu’une petite minorité rafle les bénéfices. Mais une réflexion profonde sur le succès des téléphones cellulaires en Haïti porte à croire que les technologies de l’information transcendent bien des barrières quand celles-ci facilitent la vie des gens et en répondent à des besoins cruciaux d’une société.
  • Absence de cadre légal pour son implémentation ; la plupart des pays ont des lois qui ne favorisent pas la mise en place de tel projet national. Aussi un manque de compréhension des TICs et de leurs avantages empêche les hommes de lois de ces pays d’apporter les changements requis.
  • Manque de ressources humaines qualifiées pour de tels projets innovateurs ; souvent les fonctionnaires publiques, bien que qualifiés pour leurs tâches, ne connaissent pas les techniques modernes de réforme dans l’organisation d’une institution publique.
  • Manque de ressources financières pour une implémentation complète ; les coûts d’une administration en ligne découragent souvent certains gouvernements dans l’application d’un gouvernement en ligne, mais les retours sur investissements à long terme garantissent de tels investissements. Ainsi certains pays pour faciliter la réalisation de tel projet créent un fonds national pour les projets TICs.
  • La résistance face aux changements ; il est normal de faire face à une telle réaction, mais une implication de tous les secteurs/acteurs et une formation/sensibilisation atténuent souvent cet obstacle